Hagoromo (la robe de plumes)
1983 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Motoaki, Kanze (Japan)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 1980 > 1989
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Hagoromo (la robe de plumes)
1983 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Motoaki, Kanze (Japan)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 1980 > 1989
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Hagoromo (la robe de plumes)
Sur la plage de Miko, un pêcheur trouve une magnifique robe de plumes accrochée à la branche d'un pin. Il est sur le point de l'emporter chez lui quand une femme d'une grande beauté apparaît et lui explique que la robe lui appartient et que c'est une robe céleste. Le pêcheur est de plus en plus décidé à garder cette robe qu'il considère comme un trésor mais il se laisse émouvoir par la détresse de la Fée-Oiseau qui ne peut retourner au ciel sans sa robe de plumes. Il accepte de la lui rendre à condition qu'elle danse pour lui. Cependant, il exige qu'elle danse avant qu'il ne cède la robe de peur qu'elle ne s'en aille sans tenir sa promesse. Quand la Fée lui explique que ce comportement ne se trouve que chez les humains, il est pris de honte et lui rend la robe de plumes. La Fée enfile la robe et danse. Enfin, bénissant le pêcheur et le lieu où ils se trouvent, elle disparaît dans les nuages.
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Le Japon des légendes... Le Nô... Un long poème chanté et mimé, avec accompagnement orchestral, généralement coupé par une ou plusieurs danses. Ce genre de théâtre lyrique connut son épanouissement et sa forme définitive vers la fin du XIVe siècle. Les thèmes du répertoire Nô sont tirés de légendes religieuses ou médiévales et les dialogues ont été composés dans une langue ancienne qui n'est plus parlée aujourd'hui. Les costumes et les gestes minutieusement réglés sont très symboliques. Pour les occidentaux, c'est la maîtrise exceptionnelle des acteurs-danseurs et des musiciens Nô qui crée une intensité dramatique formidable se situant au-delà de la compréhension littérale du texte.
Le groupe Kanze Motoaki - du nom du maître qui l'anime - est issu de la famille de Nô la plus célèbre du Japon, Kanze Kai, qui se consacre héréditairement à cet art depuis plus de 600 ans.
Source : Festival d'Automne à Paris ; Maison de la Danse de Lyon
Motoaki, Kanze
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Compagnie Kanze Motoaki
La plupart des NÔ interprétés aujourd'hui ont été composés par Kan'ami (fin du XIVe siècle) et surtout par son fils Zeami, au début du XVe siècle, à l'époque des Shôgun de Kyôto. "Forme originale et spéciale à la littérature japonaise, de plus, première manifestation de l'art dramatique, résumé et en quelque manière synthèse des arts d'un passé déjà long, tels sont les aspects sous lesquels se présente le NÔ. Il ressuscite devant nous, sous une forme saisissante et que son lyrisme rend plus puissant encore, les sentiments, les pensées, les croyances, les superstitions, les aspirations, toute la vie intellectuelle et morale de ces générations tumultueuses et inquiètes, il fait agir sous nos yeux leurs dieux, leurs seigneurs, leurs religieux, leurs thaumaturges, leurs guerriers, leurs héroïnes et jusqu'à leurs fantômes; surtout, il nous montre à merveille la profonde empreinte dont le Boudhisme avait marqué les hommes de ce temps, la poésie qu'il savait tirer pour eux du spectacle de la Nature, et comment il en revêtait l'instabilité des choses et l'impermanence uiverselles."
Source : Noël Péri - Cinq Nô, Festival d'Automne à Paris
Compagnie Kanze Motoaki
Chorégraphie : Kanze Motoaki
Interprétation : Kanze Motoaki, Umewaka Noriyoshi, Sakai Otoshige, Takeda Yukifusa, Kanze Yasuhide, Kaze Kiyokazu, Hamano Kimbu, Tanabe Takao, Yamanaka Yoshishige, Oki Munehisa, Takemae Harufusa, Tanabe Tetsuhisa, Ueda Takahiro, Katsumi Noboru, Kaburagi Mineo, Mori Tsuneyoshi, Isso Yukimasa, Koh Akihiro, Kawamura Sohichiro, Ohe Teruo, Yamamoto Tohjiro, Yamamoto Noritada Endo Hiroyoshi
Décors : Toki Hatsuo
Direction technique : Jean Kalman
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon - Charles Picq, 1983
Recherche d'ayant-droit
Nous sommes actuellement à la recherche d'ayant-droits pour ces images.
Merci de nous contacter à l'adresse : numeridanse@maisondeladanse.com
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