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Eventail Onze

Maison de la danse 2006 - Réalisateur-rice : Picq, Charles

Chorégraphe(s) : De Groat, Andy (United States) Guizerix, Jean (France) Piollet, Wilfride (France) Paré, Jean-Christophe (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2000 > 2009

Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon

Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon

en fr

Eventail Onze

Maison de la danse 2006 - Réalisateur-rice : Picq, Charles

Chorégraphe(s) : De Groat, Andy (United States) Guizerix, Jean (France) Piollet, Wilfride (France) Paré, Jean-Christophe (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2000 > 2009

Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon

Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon

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Eventail Onze

"Fan Dance est  un mélange étrange de pas simples mais inhabituels, enrichis par des  mouvements de bras précis et par un espace aléatoire en constante  évolution. Un bref hymne à la beauté géométrique, à la musicalité  dansante... à la coordination physique, mentale et sensorielle... à la  discipline du groupe et à la liberté personnelle.

Je souhaite dédier La Danse des éventails à  Wilfride Piollet (1943-2015) et à Jean Guizerix (né en 1945), Étoiles  de l’Opéra de Paris. Ensemble, ils ont fait preuve d’une essentielle  fidélité et d’une amitié sans fin qui ont beaucoup comptées pour  moi." 

Andy de Groat - 2018


Source : https://olivierclarge.wixsite.com

De Groat, Andy

(1947-2019)

Andy De Groat est né en 1947 aux États-Unis de racines hollandaise, italienne, française, allemande et anglaise. Pendant ses études de beaux arts à New York en 1967, il rencontre le metteur en scène Robert Wilson. Il rejoint sa troupe en tant que danseur puis chorégraphe dans l'ensemble de ses productions du Regard du Sourd en 1971, Une Lettre pour la Reine Victoria en 1974 jusqu'à Einstein on the Beach en 1976, créée pour le festival d'Avignon.
 En 1981, il reçoit une bourse de la Fondation Guggenheim - New York pour sa recherche chorégraphique.
 Des nouvelles pièces s'enchaînent pour red notes et parmi d'autres, plusieurs pour Jean Guizerix, Wilfride Piollet, Jean-Christophe Paré, le Groupe de Recherche Chorégraphique de l'Opéra de Paris (GRCOP), la Scala de Milan, ris et danceries, le Ballet du Nord (Roubaix) et Wah Loo Tin Tin Co, compagnie de jeunes interprètes à Montauban.
 Aujourd'hui, son œuvre compte plus de soixante créations présentées dans une vingtaine de pays et revient périodiquement à une interrogation du répertoire et du patrimoine de la danse.
 Sa compagnie a collaboré régulièrement à des productions lyriques depuis 1988, notamment pour La Flûte enchantée (Mozart), Robert Wilson à l'Opéra Bastille, The Rake's Progress (Stravinski), Alfredo Arias au festival d'art lyrique d'Aix-en-provence et à l'Opéra de Lyon, de Gênes et de Montpellier, Aïda (Verdi) et Klaus Michael Grüber à l'Opéra d'Amsterdam.

Source : CND

Guizerix, Jean

Né à Paris le 27 octobre 1945, Jean Guizerix commence la danse tardivement à l'âge de dix-sept ans. Il continue à pratiquer de façon  amateur la danse et poursuit en parallèle des études supérieures à la  Sorbonne.Devant faire un choix entre étude et danse, il choisi cette  dernière par passion et se présente au conservatoire où il est refusé.  Il se présente alors à une audition à l'Opéra de Paris en 1964.Deux ans  plus tard il est quadrille, puis coryphée l'année suivante. Nommé sujet  en1968, il se voit déjà confié des rôles de solistes notamment dans Turangalila (R.Petit) en 1969 et Arcades (A.Labis). En 1971, il est  nommé premier danseur et un an plus tard, est consacré danseur étoile.  En-dehors de son travail de danseur à l'Opéra, Jean Guizerix est également chorégraphe.Il créé son premier solo "O Tod", en 1969 pour sa femme Wilfride Piollet.

En 1986, il crée avec son épouse,une compagnie de danse avec un large  répertoire incluant des chorégraphes de divers influences.Il quitte  l'Opéra en 1990, et pour l'occasion a carte blanche pour l'organisation  de cette soirée.

De 1990 à 1998, il est professeur au CNSMDP puis il devient maitre de  ballet à l'Opéra de paris de 1998 à 2000. Il est ensuite nommé  conseiller pour la danse auprès du Ministère de l'éducation nationale  jusqu'en 2002. En 2003, il est pour quelques mois directeur artistique  intérimaire des Ballets du Nord.

Depuis 1997, il est professeur Centre National des Arts du Cirque. Il  donne actuellement des cours avec sa femme Wilfride pour leur  association "Clef de sol".

Il est également l'auteur de plusieurs ouvrages, il a notamment écrit  "Parallèle" en 1986, "le Moulin de Jerry", édition Sens et Tonka publié  en 2003 et "Livret de Giselle" par Théophile Gautier aux éditions L'une  et l'autre en 2012.


Source : theatre-contemporain.net

Piollet, Wilfride

Wilfride Piollet, « petit rat » à l'école de danse de l'Opéra de Paris, se voit confier par Maurice Béjart son premier rôle de soliste dans « Noces » en 1965. Elle est nommée danseuse étoile en 1969.
 À l'Opéra et dans le monde entier, elle interprète les grands rôles du répertoire classique et néo-classique. Elle forme, avec Jean Guizerix, un couple pour la danse et pour la vie qui s'ouvre aux créations contemporaines de Merce Cunningham, Lucinda Childs, Douglas Dunn, Andy de Groat, Félix Blaska, Dominique Bagouët, Daniel Larrieu...

Elle se distingue également dans les œuvres néoclassiques de George Balanchine, Serge Lifar, Roland Petit et Jerome Robbins et aborde la Belle Danse sous la direction de Francine Lancelot. Depuis 1977, elle présente ses propres recherches parmi lesquelles « Le Prince de Bois », « Huit danses hongroises », « Renard », « Lettera Amorosa », « Dam'Oisel », « Momerie », « Ballet Figuré », « Penthésilée », « La Conjuration »... En 2003, année où elle se retire de la scène, elle aborde le répertoire d'Isadora Duncan avec Madeleine Lytton. À l'occasion de la thèse de Nadège Tardieu sur sa méthode « Les Barres flexibles », elle commence un travail sur l'image du geste dansé (Les trois temps du corps) puis avec Francette Levieux (« Giselle ») et auprès de Frédérique Liébaut (Le corps-partition et Avignon 2006).

 Elle reconstruit certains grands ballets du répertoire (« Coppélia »...) et continue la création chorégraphique sous de petites formes (« Le petit Atelier », « Romance »...). En 2005, elle signe la chorégraphie avec Jean Guizerix de « L'Amour médecin » et « Le Sicilien » pour la Comédie-Française et en 2006, « Anonymes », pour l'École nationale des Arts du cirque (ENAC) de Rosny-sous-Bois (Seine Saint-Denis).

De 1989 à juin 2008, elle enseigne au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP). Elle publie en 1999, deux ouvrages autour de son enseignement : « Rendez-vous sur tes barres flexibles » et « Barres flexibles » (éditions L'Oiseau de Feu).
 En 2007, sur le site lesbarresflexibles.net, elle met en ligne la série « Les gestes de Lilou », destinée à l'usage des professeurs de danse, des instituteurs, des parents ou des éducateurs souhaitant apporter à leurs élèves ou leurs enfants, certaines notions fondamentales de danse.

 Elle a participé en février 2009 à un parcours dansé dans tous les lieux de la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon, « La folie d'Igitur » autour de Stéphane Mallarmé, sous la direction d'Andy de Groat et y a interprété notamment un tango avec Jean Guizerix, revisité par Andy de Groat et Martin Barré.

Elle est décédée le 20 janvier 2015.

En savoir plus

Ressource électronique de la médiathèque du Centre national de la danse
http://mediatheque.cnd.fr/spip.php?page=mediatheque-numerique-ressource&id=PHO00003961
Dernière mise à jour : novembre 2015

Paré, Jean-Christophe

C’est au sein du Ballet de l’Opéra national de Paris que Jean-Christophe Paré commence son parcours de danseur-interprète. Nommé Premier danseur en 1984, il décide de défendre dès 1981 la possibilité d’ouvrir de nouvelles voies d’exploration du travail de l’interprétation au sein du Groupe de recherche chorégraphique de l’Opéra de Paris. Il collabore avec de nombreux chorégraphes issus de courants aussi divers que la modern dance (Paul Taylor, Twyla Tharps), la postmodern dance américaine (Alwin Nikolaïs, Merce Cunningham, Andy de Groat, Lucinda Childs), la jeune danse française (Dominique Bagouet, Régine Chopinot, Philippe Découflé, François Verret, Daniel Larrieu), la danse expressionniste allemande et plus tardivement, les danses renaissance et baroque. Il s’y réfère pour la conception des projets pédagogiques qu’il met en œuvre lorsqu’il dirige les départements danse de l’École nationale supérieure de danse de Marseille (2007-2011), puis du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (2014-2018).

Source : programme du CND 

Picq, Charles

Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise  d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le  groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.

Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse  contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges". 

Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :

   • Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
  •  Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
  •  Il initie les "présentations de saisons" en image.
  •  Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.

   •  Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web,  il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
 

Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
  Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
 

Source : Maison de la Danse de Lyon

Eventail Onze

Chorégraphie : Andy De Groat, reprise par Jean Guizerix, Wilfride Piollet, Jean-Christophe Paré

Musique additionnelle : Michael Galasso - 4’30’’

Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon - Charles Picq, 2006

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