Boléro le refrain du monde
2019 - Réalisateurs : Cabrespines, Damien - Douguet, Anne-Solen
Chorégraphe(s) : Ek, Mats (Sweden)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse
Producteur vidéo : ARTE France ; Beall Productions 2019
Boléro le refrain du monde
2019 - Réalisateurs : Cabrespines, Damien - Douguet, Anne-Solen
Chorégraphe(s) : Ek, Mats (Sweden)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse
Producteur vidéo : ARTE France ; Beall Productions 2019
Boléro, le refrain du monde
Depuis sa création en 1928, le "Boléro" de Ravel est l’œuvre dite "classique" la plus populaire du monde. Un destin phénoménal raconté tambour battant, notamment par quelques-uns de ses fervents admirateurs : le cinéaste Claude Lelouch, les chanteurs Angélique Kidjo et Rufus Wainwright, les pianistes Katia et Marielle Labèque ou les papes de l'électro Carl Craig et Moritz von Oswald.
"Je commence tout petit pour finir énorme", résume Maurice Ravel en 1928, pour caractériser l'ovni musical qu'il vient de composer, sans imaginer qu'il décrit aussi le destin phénoménal et planétaire que va connaître son Boléro. Bande-son perpétuellement revisitée, remixée, sublimée, ce bref morceau symphonique, commandé par la danseuse russe Ida Rubinstein pour un spectacle à l'Opéra Garnier, remporte d'emblée un triomphe. Sa structure répétitive, avec la reprise crescendo, en continu, du rythme ternaire du boléro martelé par la caisse claire et des deux mélodies de seize mesures chacune, confère à l'œuvre un pouvoir hypnotique. Au fil du temps, il est devenu un véritable "tube", qui inspire chaque année, de Paris à Tokyo, de Johannesburg à Berlin, des productions artistiques d'une étonnante diversité, qu'il s'agisse de danse, de cinéma ou d'adaptations musicales en tout genre. Avec d'étourdissantes archives et quelques-uns de ses fervents admirateurs (les cinéastes Claude Lelouch et Kim Jee-woon, les chanteurs Angélique Kidjo et Rufus Wainwright, les chorégraphes Marie-Agnès Gillot, Gregory Maqoma ou Raimund Hoghe, les pianistes Katia et Marielle Labèque ou les papes de l'électro Carl Craig et Moritz von Oswald…), ce documentaire retrace tambour battant le destin hors norme de ce qui fut, à l'origine, un petit chef-d’œuvre de modernité et de radicalité.
Pour voir le film dans son intégralité, cliquez ici !
Source : ARTE France
Ek, Mats
Mats Ek né en 1945 en Suède, fils de birgit Cullberg - danseuse et chorégraphe, fondatrice de la compagnie qui porte son nom - et d’Anders Ek - acteur de théâtre et de cinéma, que l’on a vu dans les films d’Ingmar Bergman -, s’oriente d’abord vers le théâtre, tout en suivant les cours de danse de Donya Feuer (américaine, pratiquant la technique Graham, installée à Stockholm). il commence à chorégraphier en 1976, ses créations disent déjà son engagement de « citoyen du monde » et retiennent l’attention de la critique internationale. En 1980, Mats Ek assume les fonctions de co-directeur artistique de la compagnie avec Birgit Cullberg, et en 1985, lorsque sa mère se retire définitivement, il en reste le seul directeur. Ses « relectures » audacieuses et virulentes de La Maison de Bernarda (1978), Giselle (1982), Le Sacre du printemps (1984), Le Lac des cygnes (1987), Carmen (1992), La Belle au bois dormant (1996) confirment son talent à creuser les apparences pour faire jaillir la psychologie tourmentée des personnages et bousculer les conventions du ballet. Depuis 1993, il travaille en free-lance et crée pour le Nederlands Dans theater, l’Opéra de Paris, la Compañia Nacional de Danza/Nacho Duato, pour Ana Laguna et Mikhaïl Baryshnikov, pour le ballet de l’Opéra royal de Suède, pour Sylvie Guillem. Plus que jamais, Mats Ek cherche à « danser pour dire quelque chose... J’ai envie de refléter l’image de la réalité ». il a également effectué un retour au théâtre en mettant en scène Molière, Racine, Shakespeare, tchekhov, Strindberg, ainsi que l’opéra de Gluck Orphée et Eurydice, au Grand théâtre de Genève (2011). En trente ans, il a imposé sa vision caustique des comportements humains, dans un style personnel qui exacerbe le mouvement, chargeant le corps des désarrois de l’âme. Dans ses réinterprétations psychanalytiques des « classiques » comme dans l’observation aiguë des frustrations de chacun, il ose l’essentiel. En 2004, il crée et interprète avec Ana Laguna le duo Memory, et proposeront une nouvelle version lors de la saison . En 2012, il crée Bye Bye pour Sylvie Guillem.
Source : Programme Maison de la Danse
Cabrespines, Damien
Après une expérience dans le milieu cinématographique en tant que repéreur et assistant casting, Damien travaille par la suite pour la télévision, dans un premier temps comme assistant de production puis comme journaliste pour les émissions Le Journal Du Cinéma, Nulle Part Ailleurs Cinéma et + de Cinéma diffusées sur Canal +. En 2005, il poursuit son travail de journaliste en réalisant des reportages et des enquêtes pour l’émission de Canal + spécialisée sur les médias : + Clair.
Il rejoint l’équipe du Grand Journal en 2007, où il dresse le portrait des artistes invités en plateau et crée de nombreuses rubriques telles que Le Crash Test, Le Palmomètre, La Playlist, La semaine idéale ou La Short List. Avec sa rubrique Presque célèbre, il a réalisé des portraits dansés et animés d’artistes en passe d’être reconnus.
Depuis 2015, il continue son travail de journaliste au sein de différentes émissions et sur différentes chaines de télévision (Personne ne bouge et 28 minutes sur Arte, Mardi Cinéma sur France 2, Entrée Libre sur France 5, Punchline sur C8…). Damien est également réalisateur et directeur artistique pour des clips (Another Man de Santoré), des programmes courts (Unifrance, Opening Light Musique), des bandes annonces (Exposition Seydou Keita au Grand Palais) ou des concepts d’émissions.
Il réalise l’émission bimensuelle « En Off » présenté par Michel Denisot diffusée sur Paris Première et sur le site internet de Vanity Fair France. Il a co-réalisé avec Anne-Solen Douguet un documentaire sur la danseuse Etoile de l’Opéra national de Paris Marie-Agnès Gillot diffusé en mars 2018 sur France 5.
En parallèle, il développe ses projets personnels comme Happy Portrait To You, série de portraits dansés exposée au Silencio en avril 2016.
Source : Beall Productions
En savoir plus : http://www.beall.fr/
Douguet, Anne-Solen
Anne-Solen Douguet débute à Canal+ comme coordinatrice du Journal du Cinéma et de Nulle Part Ailleurs, puis collabore aux 20 ans de Canal+, aux César ou travaille pour le site Yahoo!. Elle a également été responsable éditoriale de la chaîne Tps Home Cinéma. Puis elle est coordinatrice éditoriale de l’émission politique Dimanche+, sur Canal+, pour laquelle elle réalise et écrit la pastille humoristique, la Bande Annonce.
En 2014, elle passe à l’écriture et la réalisation de documentaires de création et de programmes courts. A son actif, de nombreux programmes courts tels que #code(s)polar (3x8’–artecreative), 65 raisons d’aimer le cinéma Français, avec Damien Cabrespines (12’–UniFrance) ou des sujets pour UniFrance et la RMN Grand-Palais (www.beall.fr ). Elle a également réalisé plusieurs documentaires : French Cinema Mon Amour (52’ – Cine+ / TV5 Monde) ; Divine comédie, des planches à l’écran, avec Jean-Marie Nizan (52’ – Canal + Cinéma) ; Jardins, paradis des artistes, avec Stéphane Bergouhnioux (52’ – Arte), Marie-Agnès Gillot, l’art du grand écart (52’ - France 5 / TV5 Monde) avec Damien Cabrespines, et un épisode de la série Les Secrets des fleurs sauvage, Au fil de l’eau (52’ – Arte / Ushuaïa TV). Elle réalise en ce moment Le Refrain du monde, documentaire sur le Bolero de Ravel (52’- Arte). Elle est également productrice occasionelle au sein de Beall Productions, pour qui elle s’est occupé de l’émission mensuelle En Off (Paris Première-Vanity Fair), ainsi que divers documentaires.
Source : Beall Productions
En savoir plus : http://www.beall.fr/
Beall Productions
Beall Productions est une société de production imaginée en 2012 pour développer et produire toutes formes de projets audiovisuels.
C’est en 2004 que Stéphane Bergouhnioux, Damien Cabrespines, Raphaëlle Chichery, Anne-Solen Douguet, Sophie Druet, Stéphanie Lachèvre et Jean-Marie Nizan ont créé le collectif Beall.
En octobre 2012, le collectif devient une société de production : Beall Productions. La structure change mais l’esprit, l’envie et les 7 acteurs demeurent.
Beall Productions, assure depuis sa création la production déléguée ou exécutive de nombreux programmes audiovisuels.
Tant pour des organismes publiques (comme La Réunion des musées nationaux - Grand Palais, Le Musée de l’armée ou La Cité des sciences et de l’industrie), que pour des entreprises privées comme Canal+.
Pour toutes ses productions, les sujets courts aussi bien que les documentaires, Beall et aujourd’hui Beall Productions a toujours mis en œuvre tous les moyens humains et techniques nécessaires à la réalisation des projets sur lesquels elle était engagée.
Beall possède ses propres caméras ainsi que ses stations de montage. Le reste de la postproduction (mixage, étalonnage, sous-titrage) est en général sous-traité. Mais nous gérons et assurons la production de nos projets du début à la fin.
Source : Beall Productions
En savoir plus : http://www.beall.fr/
Ballet de l'Opéra national de Paris
Le Ballet de l'Opéra de Paris constitue le berceau de la danse classique. Son origine remonte aux ballets de cour du règne de Louis XIV et à l'Académie royale de danse, créée en 1661, où furent établis les principes de base et les codes toujours en vigueur. Ne formant au départ qu'un seul et même corps (la comédie-ballet), opéra et ballet se sont peu à peu dissociés et ont pris chacun leur indépendance. L'Opéra a toujours eu une double vocation de maintien de la tradition classique - le Ballet de l'Opéra est une compagnie de répertoire - et d'ouverture à la création contemporaine. Dès le XVIIIe siècle, danseurs et chorégraphes français allèrent dispenser leur art à travers toute l'Europe, recevant en retour l'influence de l'étranger (en particulier d'Italie et de Russie) ; aujourd'hui encore sont invités à l'Opéra les plus grands chorégraphes et danseurs du moment.
Source : Ivor Guest, Le Ballet de l'Opéra de Paris : Trois siècles d'histoire et de tradition. 2001, Flammarion : Paris. 336p.
Boléro, le refrain du monde
Direction artistique / Conception : Anne-Solen Douguet, Damien Cabrespines
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Arte
Durée : 53 min
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Présentation de la pantomime dans les différents courants de la danse.
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