Carolyn Carlson, Solo
1983 - Réalisateur-rice : Labarthe, André S.
Chorégraphe(s) : Carlson, Carolyn (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Carolyn Carlson Company
Carolyn Carlson, Solo
1983 - Réalisateur-rice : Labarthe, André S.
Chorégraphe(s) : Carlson, Carolyn (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Carolyn Carlson Company
Carolyn Carlson, Solo
Venise, 1983. Carolyn Carlson donne le 10 octobre sur la scène de la Fenice la première représentation de son nouveau spectacle Solo dont elle assure à la fois la chorégraphie et la mise en scène. Une semaine avant que la forme définitive du spectacle n'ait été trouvée, André S. Labarthe a filmé la danseuse américaine et a capté les moments de tension créatrice où l'artiste accouche peu à peu de son œuvre, où elle répète, réfléchit, commente son propre travail, hésite, doute, improvise. Neuf mois après la création à Venise, Carolyn Carlson est au Théâtre de la Ville. Interviewée, elle souligne les modifications qu'elle a apportées à la chorégraphie et à la scénographie.
Source : films-documentaires.fr
Carlson, Carolyn
Née en Californie, Carolyn Carlson se définit avant tout comme une nomade. De la baie de San Francisco à l’Université d’Utah, de la compagnie d’Alwin Nikolais à New York à celle d’Anne Béranger en France, de l’Opéra de Paris au Teatrodanza La Fenice à Venise, du Théâtre de la Ville à Helsinki, du Ballet de l’Opéra de Bordeaux à la Cartoucherie de Paris, de la Biennale de Venise à Roubaix, Carolyn Carlson est une infatigable voyageuse, toujours en quête de développer et faire partager son univers poétique.
Héritière des conceptions du mouvement, de la composition et de la pédagogie d’Alwin Nikolais, elle est arrivée en France en 1971. Elle a signé l’année suivante, avec Rituel pour un rêve mort, un manifeste poétique qui définit une approche de son travail qu’elle n’a pas démenti depuis : une danse assurément tournée vers la philosophie et la spiritualité. Au terme « chorégraphie », Carolyn Carlson préfère celui de « poésie visuelle » pour désigner son travail. Donner naissance à des œuvres témoins de sa pensée poétique, et à une forme d’art complet au sein de laquelle le mouvement occupe une place privilégiée.
Depuis quatre décennies, son influence et son succès sont considérables dans de nombreux pays européens. Elle a joué un rôle clef dans l’éclosion des danses contemporaines françaises et italiennes avec le GRTOP à l’Opéra de Paris et le Teatrodanza à La Fenice. Elle a créé plus d’une centaine de pièces, dont un grand nombre constituent des pages majeures de l’histoire de la danse, de Density 21,5 à The Year of the horse, de Blue Lady à Steppe, de Maa à Signes, de Writings on water à Inanna. En 2006, son œuvre a été couronnée par le premier Lion d’Or jamais attribué à un chorégraphe par la Biennale de Venise. Elle est aussi commandeur des Arts et Lettres, et officier de la Légion d’honneur.
Fondatrice de l'Atelier de Paris-Carolyn Carlson à La Cartoucherie en 1999, elle a été, avec la Carolyn Carlson Company, artiste associée au Théâtre National de Chaillot de 2014 à 2016. En 2019, elle obtient la nationalité française et est élue l’année suivante membre de l’Académie des Beaux-Arts section chorégraphie. En 2023, la chorégraphe met la transmission et l’enseignement au coeur des projets de sa compagnie, en parallèle de la diffusion de son répertoire hors norme.
En savoir plus : www.carolyn-carlson.com
Labarthe, André S.
Après des études universitaires en philosophie, André S. Labarthe commence sa carrière de critique cinématographique dans les années cinquante. Le jeune homme dont la cinéphilie était avant tout imaginaire (il a commencé par lire sur le cinéma avant de voir des films) rencontre André Bazin lors d'une projection. Séduit par son regard critique, le théoricien le sollicite pour rejoindre la rédaction des Cahiers du cinéma, revue qu'il a cofondée en 1951.
La vision d'André S. Labarthe va beaucoup contribuer aux positionnements des Cahiers du Cinéma, le critique étant très attentif au cinéma émergeant et à la Nouvelle Vague. À l'instar de ses collaborateurs, il préfère le cinéma qui fait "travailler" son spectateur et est de ce fait un grand admirateur de Michelangelo Antonioni, même s'il partage avec ses confrères une même admiration pour les "auteurs" tels que Howard Hawks ou John Ford.
André S. Labarthe passe à la réalisation et à la production quand il démarre avec Janine Bazin la série Cinéastes de notre temps de 1964 à 1970, une collection de portraits d'une durée de 52 minutes portant sur des cinéastes réputés et dont le premier est consacré à Luis Buñuel. Parallèlement, il collabore à l'émission Cinéma Cinémas de 1982 à 1987 ainsi qu'à de nombreux magazines télé consacrés à la danse, la peinture, au théâtre et dernièrement à la littérature, avec la collection Un siècle d'écrivains. La Société des gens de lettres lui décerne en 1984 le Grand Prix de la télévision pour l'ensemble de son œuvre.
En 1990, André S. Labarthe remet en chantier sa collection de portraits de cinéastes renommée Cinéma, de notre temps. Elle comprend la restauration de films de la première série et de nouvelles réalisations (axées sur le cinéma, toujours contemporain quelle que soit son époque) qui sont diffusés sur Arte. Il réalise également un documentaire sur le chorégraphe William Forsythe et est également auteur de quelques ouvrages sur le cinéma et la peinture.
Sa carrière d'acteur est faite de courtes apparitions dans des films majoritairement français comme ceux de Jean-Luc Godard (il interprète un journaliste dans A bout de souffle et fréquente également le tournage de Allemagne, annee 90 neuf zero ou de JLG/JLG) ou Jacques Rivette (L'Amour fou). Présent également chez la nouvelle génération de cinéastes, il joue les patrons de cabaret dans le film de Mathieu Amalric, Tournée, primé pour sa mise en scène au Festival de Cannes 2010.
Source : Allociné
Carolyn Carlson, solo
Direction artistique / Conception : Alain Plagne
Chorégraphie : Carolyn Carlson
Texte : Commentaire dit par Jean-Claude Dauphin
Son : Xavier Vautrin, Jean Mirondo
Autres collaborations : Image : Jacques Audran, Maurice Perrimond, assistés de Régis Nahon / Montage : Danielle Anezin assistée de Françoise Besnier / Mixage : Jean-Pierre Laforce / Super 8 : Sammy Tygal /
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : André Labarthe, INA
Durée : 58'10''
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
Noé Soulier : Repenser le mouvement
L'improvisation
Découverte des spécificités de l’improvisation en danse.
La petite histoire de Numeridanse
Devenir spectateur de danse
Genèse des oeuvres
Un spectacle de danse se crée en plusieurs étapes qui se situent entre le moment où s’énonce un désir initial qui lance le projet, et celui de la première représentation.
COLLECTION BAGOUET
Asie, Ligne et Mouvements
Carolyn Carlson, a woman of many faces
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».