Amazones
2023 - Réalisateur-rice : Lefay, Magali
Chorégraphe(s) : Égéa, Anthony (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse
Amazones
2023 - Réalisateur-rice : Lefay, Magali
Chorégraphe(s) : Égéa, Anthony (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse
Amazones
La violence du hip hop comme l’énergie qu’il réclame met en relief cette nouvelle vision de la grâce et de la sensualité féminine. Ici, les performances techniques sont au service d’une danse aux accents sauvages. Pas de répit ni de temps mort pour les sept interprètes d’Amazones qui, en solo ou en groupe, donnent vie à cette chevauchée endiablée : dans ce face-à-face féminin-masculin au rythme musical toujours soutenu, elles ont l’art et la manière d’anéantir les mâles subjugués… Soudain, la danse hip hop se libère de ses codes, Anthony Egéa peut donner libre cours à son désir de l’entraîner sur de nouveaux chemins. Duos sensuels, gestuelle tribale, effusions un brin provocatrices… Amazones régénère la danse hip hop quitte à déconcerter les puristes.
Source : Compagnie Rêvolution
En savoir plus : cie-revolution.com
Égéa, Anthony
Dès 1984, Anthony Egéa amorce un long processus d’apprentissage de la danse hip hop. Sensibilisé à de nombreuses techniques, il parfait sa formation à l’Ecole Supérieure Rosella Hightower de Cannes grâce à l’obtention de la bourse chorégraphique du Ministère de la Culture. Egalement lauréat de la bourse Lavoisier du Ministère des Affaires étrangères, Anthony Egéa suit une formation au Dance Theater de Alvin Ailey à New York.
Le travail sur la matière le pousse naturellement vers l’épuration de sa gestuelle et la construction de formes plus abstraites, confrontant le virtuose à l’infime, le démonstratif à l’expressif.
Il a fait son nid dans une humanité rageuse et dans la révolte de la danse hip hop.
Depuis 1999, ses créations en font évoluer le style en confrontant son vocabulaire à d’autres langages. Anthony Egéa a le désir de « donner à voir la danse de l’intérieur, plus profondément, de la peau jusqu’aux sentiments ». Il choisit les voies de la transformation, pour, au fil des pièces et des projets, remettre en question le mouvement en développant des formes hybrides, qui s’écartent des conventions et des attendus. De solos en pièces de groupe, son travail se modifie au gré des rencontres.
Anthony Egéa place le corps au centre de son propos, travaillant l’énergie et l’expressivité des gestes, avec des créations comme Tryptik (2000), Amazones (2003), Soli (2005), où le hip hop est revisité au féminin. Dans Urban Ballet (2008), la relation entre musique et danse lui ouvre un autre objectif : mixer danse urbaine et partition classique. Cette création sera d’ailleurs l’objet d’une notation Laban. Avec Clash (2009), deux danseurs s’engagent dans un débat de corps qui interroge sur la question du pouvoir, du territoire et de la frontière.
En 2010, il écrit Tetris pour le Ballet de l’Opéra National de Bordeaux et, en 2011, Middle pour le Beijing Dance Theater.
En 2012, il crée Rage, pièce pour 6 danseurs africains, offrant un travelling sur une Afrique contemporaine qui l’interpelle. Il y montre toute la révolte vitale, l’ardeur et la soif artistique de danseurs qui offrent, grâce à leur présence saisissante, un regard sur leur continent.
En 2013, il entame une nouvelle aventure en s’inspirant de l’univers du Magicien d’Oz pour développer une pièce à l’attention du jeune public. Cette relecture d’Oz l’emmène vers de nouveaux horizons où conte, hip hop, virtuosité gestuelle et vidéo se rencontrent.
Désireux de poursuivre ses collaborations avec des danseurs d’autres horizons, il s’associe au projet Käfïg Brasil, création pour onze danseurs brésiliens, de Mourad Merzouki, pour en écrire un des tableaux.
Depuis 2002, parallèlement à ses activités artistiques, il dirige le Centre de Formation Professionnelle pour interprètes hip hop de la Compagnie Rêvolution.
Lefay, Magali
Monteuse et opératrice vidéo française.
Compagnie Rêvolution
C’est en 1991 que sont posés les jalons de la Compagnie Rêvolution Dance, initialement imaginée sous la forme d’un collectif de jeunes artistes. En animant cet espace de rencontres et de partage où les influences de chacun se croisent et se nourrissent mutuellement, les jeunes artistes revendiquent un décloisonnement du champ chorégraphique.
Au fil des années, leurs identités artistiques voyagent, s’enrichissent, se singularisent et tout naturellement leurs convergences artistiques diminuent. A partir de 2001, le collectif devient une compagnie, portant dorénavant la seule signature d’Anthony Egéa. L’année qui suit, la compagnie ouvre les portes de la première formation professionnelle pour des interprètes hip hop en France.
Enthousiaste et dévouée, son équipe pédagogique fera gagner peu à peu une solide assise de la formation au niveau local, puis régional et enfin national. L’activité du centre de formation s’intensifie très rapidement et le répertoire de la compagnie s’étoffe, avec des propositions artistiques qui abordent des sujets dits de “société”, comme la place de la femme dans le hip hop (Amazones, Soli 2), le métissage des esthétiques (Tryptique, Urban Ballet, Clash), des cultures (Rage) ou encore des arts (Les Forains, Anima).
Le fourmillement incessant d’idées d’Anthony Egéa pousse la compagnie à se réinventer continuellement, et invite le public à traverser de nouvelles passerelles entre les esthétiques. Elle surprend par l’ouverture de ses repères chorégraphiques, dans une recherche continue d’harmonie, entre symétrie et déséquilibre, douceur et urgence, continuité et modernité…
Source : Compagnie Rêvolution
En savoir plus : cie-revolution.com
Amazones
Direction artistique / Conception : Anthony Egéa
Chorégraphie : Anthony Egéa
Interprétation : Mélanie Boisdet, Brice Larrieu, Magali Lefay, Guillaume Legras, Laura Luca, Isabelle Suberbielle, Émilie Sudre
La compagnie Dyptik
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
Les racines de la diversité en danse contemporaine
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
La compagnie Vlovajobpru
Latitudes contemporaines
40 ans de rock et danse
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
James Carlès
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Le Butô
Une découverte de la danse japonaise du Butô.
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.
Les états de corps
Explication du terme « état de corps » pour la danse.
La danse au Québec : identités multiples
Deuxième volet du parcours consacré à la danse au Québec, celui-ci est centré sur la notion de collectif, d’être-ensemble.
La danse au Québec : Les corps déraisonnables
Première partie du Parcours consacré à la danse au Québec, voici un ensemble d’extraits présentant l’utilisation très physique du corps.