Um Olhar
2008 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Rodovalho, Henrique (Brazil)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 2008
Producteur vidéo : Companhia Sociedad Masculina ; Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Um Olhar
2008 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Rodovalho, Henrique (Brazil)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 2008
Producteur vidéo : Companhia Sociedad Masculina ; Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Um Olhar
Avec Um Olhar ou Un Regard sur Tropicália, le chorégraphe Henrique Rodovalho se base sur l ́œuvre d ́Hélio Oiticica, qui fait le portrait d ́un formidable courant artistique du Brésil des années 60 en pleine période de dictature.
Quarante ans plus tard, Rodovalho, l ́un des plus talenteux chórégraphes de sa génération, met en scène cet art volcan. Né en 1964, Henrique Rodovalho étudie d ́abord les arts martiaux et l ́éducation physique avant de s ́intéresser aux relations musique-mouvement. Il commence par prendre des cours de danse classique et de jazz. En 1986, il part à Rio de Janeiro où il découvre les spectacles de Merce Cunningham et Antonio Nobrega. Le chorégraphe Wim Vandekeybus sera pour lui la révélation. Il se forme ensuite aux côtés de Rainer et Angel Vianna.
Le jeune homme joue au théâtre, danse avec la compagnie Nós da Dança et flirte avec la publicité et le cinéma.
Source : programme de salle Biennale de la danse
Rodovalho, Henrique
Né en 1964 à Goiânia, il étudie d'abord les arts martiaux et l'éducation physique avant de s'intéresser aux relations musique-mouvement. Il commence alors à prendre des cours de danse classique et de jazz. En 1986, il part deux ans à Rio de Janeiro où il découvre les spectacles de Merce Cunningham, Antonio Nobrega. Le chorégraphe Wim Vandekeybus sera pour lui la révélation. Il se forme alors aux côtés de Rainer et Angel Vianna, joue au théâtre, danse avec la compagnie Nos de Dança et flirte avec la publicité. Il s'intéresse également au cinéma (Tati, Keaton, Chaplin). En 1988, Vera Bicalho le nomme chorégraphe-résident de la compagnie Quasar. Il a créé à ce jour dix-huit pièces pour la compagnie. Sa recherche basée sur la complexité du corps et de l'esprit donne à la compagnie une réelle identité alliant tonicité et fluidité, humour et simplicité. En 1994, avec la création Versus il acquiert la réputation d'un des créateurs les plus innovants de la danse au Brésil. Il s'intéresse depuis quelques années aux techniques du multimedia pour une meilleure interactivité entre le monde réel et l'imaginaire créé sur scène, entre le public et les danseurs. La compagnie a été présentée en France lors de la Biennale de la Danse en 2002.
Source: Dossier de presse Biennale de la Danse 2008
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Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Sociedade Masculina
Direction artistique: Vera Lafer
Année de création: 2003
Cette compagnie brésilienne exclusivement masculine a été créée en 2003 et invite la fine fleur des chorégraphes brésiliens et européens à dessiner sans pudeur les traits de l'homme contemporain. Fondée par Vera Lafer, danseuse et amoureuse de la danse, la compagnie est née au Studio3 – Espace de Danse à Sao Paulo, une école de perfectionnement et de formation de danseurs où Anselmo Zolla donne des cours. À la fin 2003, Anselmo Zolla, aujourd'hui directeur artistique au côté d'Ivonice Satie, crée une chorégraphie nommée Sociedade Masculina avec quelques-uns des hommes qui fréquentent ses cours. Il s'aperçoit qu'il peut développer un univers peu exploré par les chorégraphes.
Il décide de poursuivre l'aventure avec ces quelques danseurs en fondant la compagnie éponyme. Danseur durant 8 ans, Anselmo Zolla préfère rester un « organisateur de la danse », créant de nouvelles chorégraphies et invitant des chorégraphes dans la compagnie. Outre les préjugés qui stigmatisent les danseurs brésiliens, la Sociedade Masculina s'impose depuis trois ans comme une compagnie exclusivement masculine. Composée de 8 danseurs, l'objectif de la compagnie est de revaloriser la danse masculine tout en dépassant les clichés. Les danseurs participent à faire redécouvrir tout un monde chorégraphique fait d'héroïsme sans ostentation, de virtuosité athlétique et de force. Anselmo Zolla et Ivonice Satie ont su se faire entendre, apprécier et également intégrer des chorégraphes déjà consacrés (Henrique Rodovalho, Deborah Colker, Paulo Caldas, Jorge Garcia, Ivonice Satie, Anselmo Zolla, Andonis Fionadakis...). La compagnie compte aujourd'hui une dizaine de pièces à son répertoire. Exploration du mouvement que le corps peut créer, mais aussi de son univers intime, ses secrets et bien sûr ses faiblesses, le travail de la Sociedade Masculina souligne sans pudeur les traits de l'homme contemporain au naturel.
Source : Dossier de presse Biennale de la Danse 2008
En savoir plus : sociedademasculina.com
Um Olhar
Chorégraphie : Henrique Rodovalho
Interprétation : Anderson Ribeiro, Edgar Diaz, Eduardo Pacheco, Gustavo Lopes, Jorge Fernandes, Jurandir Rodrigues, Luciano Martins e Sergio Galdino
Conseil artistique / Dramaturgie : Henrique Rodovalho
Scénographie : Leticia Rossi et Anselmo Zolla
Musique originale : Felipe Venâncio
Lumières : Anselmo Zolla et Joyce Drummond
Costumes : Walter Rodrigues
Décors : Anselmo Zolla
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Coproduction Studio3 Espaço de Dança, avec le soutien de l'ambassade du Brésil à Paris, Klabin
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse - Charles Picq, 2008
Les racines de la diversité en danse contemporaine
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
La compagnie Vlovajobpru
40 ans de rock et danse
Amala Dianor : danser pour donner à voir
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
James Carlès
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.
La Maison de la Danse de Lyon
Corps dansants
Focus sur la variété des corps que propose la danse contemporaine et la manière de montrer ces corps : de la nudité complète au corps tout à fait caché ou recouvert.
Pourquoi je danse ?
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
Des genres et des styles
La danse est un terme bien vaste qui comprend beaucoup de spécificités. Ils dépendent de la culture d’un pays, d’une époque, d’un lieu. Ce Parcours propose une visite entre les genres et les styles de la danse.
Technique(s) contemporaine(s)
Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.
LES CENTRES CHORÉGRAPHIQUES NATIONAUX
SOUFFLE OCÉAN INDIEN 1,2,3,4
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1960-1990] Postmodern dance et Black dance, des postures artistiques engagées dans leurs temps
Alors que les différentes visions de la Modern dance développées depuis la fin des années 1920 continuent à être actives, à se transformer et que leur rayonnement à l’international croît, une nouvelle génération de danseurs émerge dans une Amérique en pleine mutation.