Pororoca
2009 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Rodrigues, Lia (Brazil)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : Cia de Danças;Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Pororoca
2009 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Rodrigues, Lia (Brazil)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : Cia de Danças;Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Pororoca
Pororoca : ce mot vient du terme « porocporoc » qui signifie « rugissement » dans la langue des indigènes brésiliens Tupi. Il s'agit d'un phénomène naturel produit par la confrontation des eaux du fleuve avec celles de l'océan. En France, on le nomme « mascaret ». Au Brésil, ce phénomène se manifeste à l'embouchure du fleuve Amazone. La force de ce choc bruyant peut renverser les arbres et modifier le lit des rivières et pourtant c'est un processus fragile, résultant d'un équilibre délicat. Pororoca provoque la rencontre des courants contraires. Elle génère des vagues, des invasions, des mélanges.
Source : programme de salle - Maison de la Danse
Rodrigues, Lia
Née au Brésil, Lia Rodrigues, après une formation de ballet classique à São Paulo, fonde en 1977 le Groupo Andança. Entre 1980 et 1982, elle vient en France et intègre la Compagnie Maguy Marin. De retour au Brésil, elle fonde sa compagnie, la Lia Rodrigues Companhia de Danças.
En plus de produire tous ses spectacles, Lia Rodrigues crée en 1992 le Festival de danse contemporaine Panorama da Dança qu’elle dirige jusqu’en 2005. Depuis 2004 elle développe des actions artistiques et pédagogiques dans la Favela de Maré où elle a créé en partenariat avec Redes da Maré le Centro de Artes de Maré en 2009 et en 2012 l’Ecole Libre de Danse da la Maré.
Elle a reçu du gouvernement français la médaille de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. En 2014, elle reçoit le Prix de La Fondation Prince Claus des Pays-Bas et, en 2016, le Prix Chorégraphie de la SACD / France.
Parmi ses créations récentes, on peut citer Pororoca (2009), Piracema (2011), Pindorama (2013) et Para que o céu não caia (Pour que le ciel ne tombe pas) (2016).
En savoir plus
Ressource électronique de la médiathèque du Centre national de la danse
http://mediatheque.cnd.fr/spip.php?page=mediatheque-numerique-ressource&id=PHO00004001
Site internet de la compagnie
Lia Rodrigues Companhia de Danças
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Pororoca
Chorégraphie : Lia Rodrigues
Assistance à la chorégraphie : Jamil Cardoso
Interprétation : Lia Rodrigues cia de danças : Amália Lima, Allyson Amaral, Ana Paula Kamozaki, Leonardo Nunes, Clarissa Rego ,Carolina Campos, Thais Galliac , Volmir Cordeiro, Priscilla Maia, Calixto Neto, Lidia Larangeira
Conseil artistique / Dramaturgie : Silvia Soter
Lumières : Nicolas Boudier
Costumes : João Saldanha, Marcelo Braga
Autres collaborations : Jamil Cardoso, Gabriele Nascimento, Jeane de Lima, Luana Bezerra (participation à la création)
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse, 2009, Charles Picq
Durée : 60'
Danse et arts numériques
La compagnie Dyptik
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Les états de corps
Explication du terme « état de corps » pour la danse.
La danse au Québec : Les corps déraisonnables
Première partie du Parcours consacré à la danse au Québec, voici un ensemble d’extraits présentant l’utilisation très physique du corps.
Sacré Sacre
Classique, tellurique, chamanique, révolutionnaire ? Le 29 mai 1913, la première du "Sacre du printemps" de Nijinski fit scandale. Ce webdoc vous raconte l'histoire de cette pièce majeure qui a inspiré tant de chorégraphes.
Käfig, portrait d'une compagnie
La danse contemporaine italienne : les années deux mille
Panorama des pratiques de danse contemporaine en Italie dans les années 2000.
Les arts du mouvement
Des genres et des styles
La danse est un terme bien vaste qui comprend beaucoup de spécificités. Ils dépendent de la culture d’un pays, d’une époque, d’un lieu. Ce Parcours propose une visite entre les genres et les styles de la danse.
Technique(s) contemporaine(s)
Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.
LES CENTRES CHORÉGRAPHIQUES NATIONAUX
Le ballet poussé à bout
L'évolution du ballet, de sa forme romantique au néo-classique.
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.