La Habanera
2001
Chorégraphe(s) : Coquempot, Mié (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture , CNC - Images de la culture
Producteur vidéo : Heure d'été productions, Tarantula, Arte
La Habanera
2001
Chorégraphe(s) : Coquempot, Mié (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture , CNC - Images de la culture
Producteur vidéo : Heure d'été productions, Tarantula, Arte
La Habanera
Carmen de Bizet inspire à la jeune chorégraphe Mié Coquempot une variation ludique sur les drames de la passion. Des femmes en robe rouge se substituent les unes aux autres, dansant les multiples facettes de l'amour. Musique latine et regards des passants accompagnent cette déambulation urbaine.
Ce pourrait être Aix, où la chorégraphe a travaillé, mais aussi, pourquoi pas, Buenos Aires ou La Havane. En premier lieu, La Habanera s'attache à décrire les ambiances des villes du Sud, des espaces où viennent s'inscrire les trajectoires des danseuses. Une grande avenue, un hall d'hôtel, le marché et les boutiques animées d'une rue commerçante sont le décor de cette chorégraphie. Le montage inclut au mouvement la réaction des spectateurs, surpris. Une manière de filmer qui rend présent le travail de composition et d'improvisation qui anime la danse.
Source : Irène Filiberti
Coquempot, Mié
Mié Coquempot a étudié plusieurs techniques de danse de 1976 à 1988 : ballet, claquettes, caractère, moderne avec les techniques Graham et Limon, Nihonbuyo (traditionnelle japonaise), jazz, modern-jazz et contemporain. Parallèlement, elle se forme au piano et à la théorie musicale au Conservatoire de Genève. Elle est admise à la Julliard School à New-York en 1989, mais décide de rentrer en Europe pour rejoindre la compagnie Junior Stepping Out Jazz Dance Company.
Débutant sa carrière professionnelle en 1990, elle a dansé dans les compagnies de Rheda Benteifour, Odile Duboc (CCN Belfort), Peter Goss, Daniel Larrieu (CCN Tours & Astrakan), Serge Ricci. Elle a également ponctuellement travaillé avec William Forsythe, Simon Frearson, Prue Lang, Armando Menicacci, Fabrice Dugied, Aurélien Richard et Jérôme Marin.
Formée à la musique autant qu’à la danse, Mié Coquempot a axé son travail de création sur un dialogue singulier et radical entre ces deux formes d’expression. En 1998, elle a fondé sa compagnie K622, du nom du concerto pour clarinette et orchestre de Mozart. Par une observation aigüe des articulations entre temps et espace, ses recherches s’attachent à une écriture du mouvement en dialogue avec la musique. La pluridisciplinarité et l’exploration des frontières entre danse, musique et image sont également fondatrices de son travail.
Mié Coquempot est l’auteure de plus de 35 pièces chorégraphiques, ainsi que de plusieurs œuvres lyriques et transmedias (films, édition, objets numériques…)
Après deux premiers solos AN H TO B (1997) et NOTHING BUT (1998), elle met en place les principes fondamentaux de son écriture, développés notamment dans les pièces TRACE (2002) composée avec Ryoji Ikeda et inspirée du mouvement Gutaï. Suivent SANS OBJET (2004) sur une partition de Earle Brown avec l’ensemble 2E2M, ou encore JOURNAL DE CORPS (2008-2010) avec Natacha Nisic et Pascal Contet. En 2012, elle s’engage dans une collaboration avec le compositeur Pierre Henry et crée PH à partir trois de ses pièces musicales. En 2015, pour la création de RHYTHM, elle l’invite à composer une œuvre originale à partir d’une chorégraphie filmée. En 2017, elle signe 1080 – ART DE LA FUGUE, inaugurant un cycle dédié à Jean-Sébastien Bach. Il vient se refermer avec OFFRANDE, présenté en avant-première en 2019. Cette dernière création forme la première partie d’une œuvre coopérative, dont les chorégraphes Béatrice Massin et Bruno Bouché assureront les deux derniers volets. L’ensemble sera créé en 2021.
Régulièrement invitée sur les scènes nationales et internationales, elle a été notamment lauréate de la Villa Kujoyama à Kyoto au Japon. En France, elle a été artiste en résidence au Centre des Arts d’Enghien-les-Bains et au Théâtre Paul Eluard de Bezons, scènes conventionnées, ainsi qu’artiste associée au manège de Reims, scène nationale. Aujourd’hui, la compagnie K622 est en résidence à Paris Réseau Danse.
Profondément investie dans la transmission, Mié Coquempot a partagé son expérience auprès des danseurs professionnels et des publics amateurs, dans une démarche ambitieuse empreinte d’une très grande générosité. Elle était régulièrement invitée en tant que professeure dans différents centres de formation, conservatoires et compagnies, et donnait des stages en France et à l’international.
Elle s’est engagée avec passion et intégrité dans la représentation et la défense des danseurs et des chorégraphes. Elle était notamment membre de Chorégraphes Associé.e.s et de la commission Production et Diffusion des Entretiens de Valois. Elle a tenu le siège « chorégraphie » ainsi que la vice-présidence au sein de la commission Musique et Chorégraphie du conseil de gestion du fond pour la formation professionnelle des auteurs.
Mié Coquempot œuvrait sur tous ces fronts avec une énergie et un engagement qui lui ont valu un statut singulier auprès de la communauté des artistes chorégraphiques.
Source et en savoir plus : http://k622.org/
La Habanera
Direction artistique / Conception : Pascal Magnin
Chorégraphie : Mié Coquempot
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Heure d'été productions, Tarantula, Arte Participation : CNC, ministère des Affaires étrangères, ministère de la Culture et de la Communication
One dance, one song
A partir d'un principe simple, dans la continuité de la collection Une Danse, le temps d'une chanson, Patrice Nezan propose une série de sept films courts qui réunissent chacun un chorégraphe et un réalisateur. Dans ces « chorégra-films », la musique imprime sa durée et son atmosphère à chacun des univers chorégraphiques. Voyages dans des mondes éphémères dont l'étrangeté tient autant à la qualité des images qu'aux situations imaginées.
Sont compris : Adesso basta !, Besame Mucho, Daïté, Erè mèla mèla, Garota de Ipanema, La Habanera, Ya Rayah.
Danse et arts numériques
Partenaires artistiques de K. Danse
ANIMAL KINGODM, Parole des participants
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Le défilé de la Biennale de la danse
EIVV 2022 Danse avec la caméra
EIVV 2022 Le montage qui danse
Käfig, portrait d'une compagnie
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
Danses de mains
Ce parcours présente différents extraits vidéo où les mains sont au cœur du mouvement.
Vidéo-danses mexicaines
Danse dehors
La scène d’un théâtre et le studio ne sont pas les seuls lieux de travail ou de représentation d’une pièce chorégraphique. Parfois, les danseurs et les chorégraphes dansent à l’extérieur.
L’espace scénique
Un spectacle de danse se déroule dans une zone spatiale définie ou non. Ce parcours permet de comprendre l’occupation de l’espace scénique en danse.
Les arts du mouvement
SOUFFLE OCÉAN INDIEN 1,2,3,4
Le CCNR, direction Yuval Pick Rétrospective 2011 — 2024
Étranges spectacles
Des spectacles atypiques de danse contemporaine qui réinventent le rapport à la scène.