La Feuille [en extérieur]
2008
Chorégraphe(s) : Huynh, Emmanuelle (France)
Présentée dans la/les collection(s) : CNDC - Angers
Producteur vidéo : CNDC Angers
La Feuille [en extérieur]
2008
Chorégraphe(s) : Huynh, Emmanuelle (France)
Présentée dans la/les collection(s) : CNDC - Angers
Producteur vidéo : CNDC Angers
La Feuille [en extérieur]
« Après avoir travaillé ensemble pour la pièce Numéro, Nicolas Floc’h et Emmanuelle Huynh continuent avec La Feuille de confronter leurs visions de l’espace sur scène…
Des monochromes polymorphes flottent, se dressent, s’évanouissent dans l’espace vide.
Créée à l’occasion d’une exposition de Christophe Cuzin dans la Chapelle du Genêteil de Château-Gontier, cette performance est aujourd’hui reprise et adaptée aux différents cadres dans lesquels elle est présentée. »
Source : site internet de la compagnie Mùa : http://emmanuellehuynh.fr/index.php/fr/editions/12-docs-production/25-la-feuille
Représentation du 29 août 2008 aux jardins de Barbirey-sur-Ouche, dans le cadre du festival Entre cour et jardins
Huynh, Emmanuelle
Née en 1963, Emmanuelle Huynh a fait des études de philosophie (DEA à Paris 1) et de danse (Mudra Béjart/Bruxelles). Après avoir été interprète auprès de Nathalie Collantes, Hervé Robbe, Odile Duboc, Catherine Contour, le Quatuor Knust, elle bénéficie en 1994 d’une bourse Villa Médicis hors-les-murs pour un projet au Viêt Nam, et crée à son retour, son premier opus : le solo Múa, avec l’éclairagiste Yves Godin et le compositeur Kasper T. Toeplitz.
Elle poursuit son travail chorégraphique avec des projets allant à la rencontre de praticiens issus de champs disciplinaires des plus variés : l’astrophysicien Thierry Foglizzo et sa recherche sur les trous noirs aux côtés de six danseurs pour Distribution en cours (2000) ; les plasticiens Frédéric Lormeau pour Vasque fontaine/partition Nord (1998), Erik Dietman pour la performance Le modèle modèle modèle, hommage à Rodin (1999), Nicolas Floc’h pour Numéro (2002), La Feuille (2005) ; le DJ Jeff Mills pour le concert performé Oneness(2013).
En 2009, Emmanuelle Huynh concrétise un projet atypique de collaboration avec la maîtresse ikebana (art floral japonais) Seiho Okudaira : Shinbai, le vol de l’âme, au sein duquel ikebana et danse se répondent, donnant lieu à la création d’un « rikka » (bouquet) dans une scénographie de Nadia Lauro.
Son intérêt pour le Japon et les artistes japonais l’avait déjà amenée en 2008 à chorégraphier le duo Futago (« Jumelle »en japonais) dans le cadre de Monster Project, dialogue d’écritures chorégraphiques créé à Kyoto avec le chorégraphe Kosei Sakamoto, sur le thème du monstre. Et en 2011, elle crée Spiel, duo avec le danseur et chorégraphe butô japonais Akira Kasai.
Elle crée plusieurs spectacles à partir d’œuvres littéraires : Bord, tentative pour corps, textes et tables, projet chorégraphique avec textes de Christophe Tarkos et tables de Nicolas Floc’h (2001) et A Vida Enorme/épisode 1, duo qui sample des textes du poète portugais Herberto Helder (2003).
Emmanuelle Huynh élabore des écritures chorégraphiques qui se renouvellent sans cesse, propres à chaque projet. Dans Heroes (2005) pièce pour sept danseurs et un musicien, elle met en scène les figures héroïques de notre enfance ; Le Grand Dehors, conte pour aujourd’hui, créé en 2007, s’est attaché aux « danses perdues », danses que l’on abandonne durant un travail chorégraphique, et qui témoignent cependant d’un état du monde.
En 2012, dans Augures, sept personnages arpentent un lieu abandonné qui contient les vestiges de vies antérieures dont la leur. Nadia Lauro fait de ce lieu et son architecture, un huitième protagoniste.
En 2009, la création de Cribles au festival Montpellier Danse introduit un nouveau rapport à la musique dans le travail de la chorégraphe : la partition Persephassa (1969) de Iannis Xenakis génère l’architecture de cette pièce pour onze danseurs. La version Cribles/live en 2010 invite les six musiciens des Percussions Rhizome à performer la musique en direct. Elle approfondit le rapport danseurs/musiciens/gestes. Les percussionnistes entourent la danse et le public, selon la pensée de Xenakis.
Emmanuelle Huynh développe depuis une quinzaine d’années un travail pédagogique en direction des écoles d’art, des lieux de formation pour danseurs (ex.e.r.ce à Montpellier, Impulstanz à Vienne, Forum Dança à Lisbonne, International Dance Workshop Festival à Kyoto), pour acteurs (écoles supérieures des théâtres nationaux de Bretagne et de Strasbourg). Elle organise des sessions de travail regroupant des artistes de différents domaines : Hourvari, laboratoire instantané au Centre Pompidou en 2001, Edelweiss au CCN de Montpellier en 2003, Ligne d’arrivée dans le cadre de la résidence de la compagnie au Domaine départemental de Chamarande en 2004, Emanticipation en 2014 à la Fondation Galeries Lafayette.
Elle a mené, de 1992 à 2006, une série d'entretiens avec Trisha Brown publiés en décembre 2012 aux éditions Les Presses du réel : « Histoire(s) et lectures : Trisha Brown / Emmanuelle Huynh ». Elle prépare un livre à partir des échanges de travail avec Akira Kasai lors de la création de Spiel.
En juillet 2004, elle est directrice artistique du festival Istanbul Danse, projet de coopération entre artistes turcs et artistes français regroupant à la fois diffusion, pédagogie et débats.
De février 2004 à décembre 2012, Emmanuelle Huynh dirige le Centre national de danse contemporaine (CNDC) à Angers. Elle y met en œuvre son projet pour ce centre chorégraphique national qui est aussi une École supérieure exclusivement dévolue à la danse contemporaine. Elle refonde le projet pédagogique : elle y crée notamment la formation d’auteur Essais, qui dispense alors un « master danse, création, performance », en partenariat avec l’université Paris 8 Saint-Denis et l’école des beaux-arts d’Angers (Esba-Talm). Elle y accompagne ainsi les artistes émergents, notamment avec le festival Schools, dont la deuxième édition a lieu à Angers en 2011, et la troisième en 2013 au festival Montpellier Danse.
Les deux formations de l’école sont destinées à de jeunes artistes chorégraphiques, interprètes (Formation d’Artiste Chorégraphique) et auteurs (Essais). Le projet artistique du CNDC se déploie autour des cinq missions : création, École supérieure, résidences d’artistes, programmation de la saison danse au Quai, service éducatif et des publics.
En 2013, Emmanuelle Huynh réactive la compagnie MUA et continue son travail de création, d’actions pédagogiques diverses et de projets de coopérations internationales et trans-disciplinaires.
Depuis 15 ans, Matthieu Doze, Pascal Queneau et Nuno Bizarro accompagnent régulièrement l’ensemble de ses projets.
En octobre 2014, elle crée Tôzai!... pièce pour six danseurs et un rideau monumental de l’artiste Jocelyn Cottencin au Théâtre Garonne – scène européenne à Toulouse.
Parallèlement, sur les années 2014-2016, suite à l’invitation des services culturels de l’Ambassade de France à New York, Emmanuelle Huynh met en œuvre le projet A taxi driver, an architect and the High Line, avec Jocelyn Cottencin, un portrait de la ville de New York à travers son architecture, ses espaces, ses habitants, composé de films portraits et d’une performance. L’installation est créée à Passerelle Centre d'art contemporain, Brest en février 2016 et la performance qui active cette installation lors du Festival Danzfabrik / Le Quartz en mars 2016.
A l’occasion de la préparation de A taxi driver, an architect and the High Line, une collaboration au long cours se dessine avec la japonaise émigrée aux Etats-Unis, Eiko Otake, rencontrée en 2013. Celle-ci est ponctuée de présentations publiques (Bruxelles en mai 2015, New York en juin 2015 et février 2016, Berkeley en avril 2016…).
Emmanuelle Huynh prépare actuellement une pièce à partir de « Formation » l’œuvre autobiographique de Pierre Guyotat, dans un espace de Nicolas Floc’h.
De 2014 à 2016, elle est Maître-Assistant associée à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes.
A partir de septembre 2016, elle devient Professeure dans le domaine de la chorégraphie, de la danse et de la performance à l’Ecole nationale des beaux-arts de Paris.
Source : site de la compagnie Mùa : http://emmanuellehuynh.fr/index.php/fr/biographies
La feuille
Direction artistique / Conception : Nicolas Floc’h, Emmanuelle Huynh
Interprétation : Nuno Bizarro, Nicolas Floc’h, Emmanuelle Huynh
Direction technique : François Le Maguer
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : CNDC Angers
Danse et arts numériques
Partenaires artistiques de K. Danse
ANIMAL KINGODM, Parole des participants
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Le défilé de la Biennale de la danse
EIVV 2022 Danse avec la caméra
EIVV 2022 Le montage qui danse
Käfig, portrait d'une compagnie
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
Danses de mains
Ce parcours présente différents extraits vidéo où les mains sont au cœur du mouvement.
Vidéo-danses mexicaines
Danse dehors
La scène d’un théâtre et le studio ne sont pas les seuls lieux de travail ou de représentation d’une pièce chorégraphique. Parfois, les danseurs et les chorégraphes dansent à l’extérieur.
L’espace scénique
Un spectacle de danse se déroule dans une zone spatiale définie ou non. Ce parcours permet de comprendre l’occupation de l’espace scénique en danse.
Les arts du mouvement
SOUFFLE OCÉAN INDIEN 1,2,3,4
Le hip hop, un mouvement populaire
Étranges spectacles
Des spectacles atypiques de danse contemporaine qui réinventent le rapport à la scène.