Humus vertebra
Trio - Cycle des épouvantails2010 - Réalisateur-rice : Carloni&Franceschetti
Chorégraphe(s) : Ponties, Karine (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Dame de Pic / Cie Karine Ponties
Producteur vidéo : Dame de Pic / Cie Karine Ponties
Humus vertebra
Trio - Cycle des épouvantails2010 - Réalisateur-rice : Carloni&Franceschetti
Chorégraphe(s) : Ponties, Karine (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Dame de Pic / Cie Karine Ponties
Producteur vidéo : Dame de Pic / Cie Karine Ponties
Humus vertebra
Le trio Humus vertebra réunit les trois figures qui apparaissent dans les solos Fidèle à l'éclair (Claudio Stellato), havran (Jaro Vinarsky) et babil (Eric Domeneghetty) du Cycle des Epouvantails, série dédiée à cette figure emblématique.
Le point de départ de cette fable hallucinée est l'épouvantail, cet être vertical, absurde et flottant à tous les vents qui se tient entre ciel et terre. L’épouvantail hante ainsi la pièce, mais de manière secrète, sous-jacente. On retrouve dans ce trio tous les ingrédients qui font le goût original des œuvres de la chorégraphe belge : une atmosphère fabuleuse, une tendresse comique étrangement teintée de la profondeur du doute, des sculptures d’hommes, de l’équilibrisme, de la manipulation d’objets et des films courts projetés sur le plateau, le tout savamment entrelacé. Ici, la partition graphique signée Stefano Ricci, également auteur du livre d’illustrations du même nom, met en scène des personnages hybrides entre homme et animal, comme des apparitions. Le tracé fragile mais net d’une poésie de l’instant au cœur d’une illusion : l’incertitude d’être.
Ponties, Karine
Karine Ponties est née en France en 1967. Son immersion dans la danse débute à l’école Juan Tena et Ramon Soler à Barcelone, et se poursuit à Mudra, l’école de Maurice Béjart à Bruxelles.
En tant qu’interprète, elle travaille avec plusieurs compagnies, notamment avec Frédéric Flamand, Michèle Noiret, Nicole Mossoux / Patrick Bonté et Pierre Droulers, avant de fonder sa propre compagnie en 1995. En 1996, la companie présente sa première pièce Planta Baja au Théâtre Public à Bruxelles et peu après, Karine Ponties est lauréate de la quatrième édition des Pépinières européennes pour jeunes artistes.
Durant les vingt dernières années, elle a créé plus d'une quarantaine de pièces incluant des commandes pour le département de danse de l’Académie de Théâtre d’Helsinki, Lod (Gand), D.C.M. Fondation de Bucarest (Roumanie), Montréal Danse, la Petite Fabrique à Paris, Transdanse Europe 03-06 et le Ballet de Moscou. Elle a fait partie des sept chorégraphes européens sélectionnés pour participer au projet européen de danse en Russie, Intradance (2010) suite auquel la pièce Mirliflor a reçu le Golden Mask 2011 (Prix national russe du Théâtre) pour le meilleur spectacle de danse contemporaine. L'attention portée à son travail à cette occasion a mené à une collaboration avec la section de danse contemporaine du Ballet de Moscou pour la création Every Direction is North qui lui a valu son deuxième Golden Mask en 2017.
Ses collaborations récompensées avec l’artiste visuel Thierry Van Hasselt (Brutalis reçoit en 2002 le prix de la création chorégraphique SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques en Belgique), et Holeulone reçoit en 2007 le prix du meilleur spectacle de danse de la Communauté française de Belgique) mettent l’accent sur l’aspect interdisciplinaire de la compagnie.
On peut citer d’autres collaborations: avec le compositeur Jan Kuijken et Lod (Les Taroupes 2000, Capture d’un caillot 2001, Brutalis 2002), avec le compositeur Dominique Pauwels et Lod (Le Chant d’amour du grand singe 2005, Mi non Sabir 2004, Desirabilis 2004, Holeulone 2006, Boreas 2007) avec l’artiste visuel Lawrence Malstaf (Boreas 2007), avec l’artiste visuel et illustrateur Stefano Ricci (le projet des Epouvantails 2008-2011 regroupant babil, havran, Fidèle à l’éclair, Benedetto Pacifico et Humus vertebra), et avec la metteur en scène et danseuse tchèques Petra Tejnorová et Tereza Ondrová (Same Same 2018, Mention spéciale du Jury de la Czech Dance Platform 2019).
Ses pièces sont reconnues pour leur sens de l’absurde, leur exploration de l’intimité, de l’organique et des relations humaines.
Elles ont tourné un peu partout dans le monde, notamment au Festival de la Cité (Lausanne), Tanec Praha (Prague), Julidans Theatre Bellevue (Amsterdam), Szene Festival (Salzbourg), Dublin Fringe Festival, Centre Culturel Wallonie-Bruxelles (Paris), Neuer Tanz Festival (Freiburg), Dansstationen (Malmö), City Teater Reykjavik (Islande), Plesni Theater (Ljubljana), Hivernales d’Avignon, Brigittines (Bruxelles), l’Agora de la Danse (Montréal), O Espaço do Tempo (Portugal), Pavillon Noir – CCN d’Aix-en-Provence, One Yellow Rabbit Festival (Calgary), Théâtre Les Salins – Scène nationale de Martigues, au Festival de Marseille (France), au Festival international de danse contemporaine de Cochabamba (Bolivie), au Théâtre national de Corée (Séoul), au CCN d’Orléans, au Théâtre de la Ville (Paris), au Mimos Festival (Périgueux), à Uzès Danse, au Kaaitheater (Bruxelles), au Dance New Amsterdam (New York), au Festival de Otono (Madrid), au Dance Week Festival de Zagreb, au Vooruit (Gand), au Théâtre de la Cité internationale (Paris).
Carloni&Franceschetti
Cristiano Carloni et Stefano Franceschetti font des études de cinéma d'animation et de peinture à Urbino. Ils sont artistes et pédagogues, auteurs vidéastes et d'installations. Leurs techniques explorent les processus optiques de la vue dans la transmutation de la matière et dans les dérapages temporels de la mémoire. Leur collaboration avec Romeo Castellucci et la Socìetas Raffaello Sanzio, inaugurée en 1999, amène leur oeuvre dans les théâtres les plus importants au monde.
Leurs vidéos ont été diffusées parmi les institutions culturelles les plus prestigieuses, comme le Museum of Contemporary Art à Chicago, le Musée du Louvre à Paris, le Musée d'Art Moderne de Strasbourg, La Biennale Teatro à Venise, la Fondazione Sandretto Re Rebaudengo à Turin, la Central Academy of Fine Arts à Pekin, la Oxo Tower à Londres et le Martin Segal Center à New York.
Dame de Pic / Cie Karine Ponties
Dame de Pic / Cie Karine Ponties est la compagnie de danse contemporaine dirigée par la chorégraphe et interprète Karine Ponties. Fondée en 1996 à Bruxelles, Dame de Pic / Cie Karine Ponties est subventionnée par le Ministère de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service Danse et reçoit le soutien de Wallonie Bruxelles International et de l'Agence Wallonie Bruxelles Théâtre/Danse. La compagnie est en résidence administrative au Théâtre National Wallonie-Bruxelles.
En savoir plus : http://www.damedepic.be/
Humus vertebra
Direction artistique / Conception : Karine Ponties
Chorégraphie : Karine Ponties
Interprétation : Eric Domeneghetty, Claudio Stellato, Jaro Vinarsky
Conseil artistique / Dramaturgie : Stefano Ricci
Scénographie : Wilfrid Roche
Musique originale : David Monceau
Musique additionnelle : Sigur Ros
Conception vidéo : Stefano Ricci
Lumières : Florence Richard
Costumes : Samuel Dronet
Direction technique : Guillaume Toussaint Fromentin
Autres collaborations : Réalisation costumes: Ethell Bibbo, Samuel Dronet, Maria-Eva Rodriguez, Régie son et vidéo: Quentin Simon
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Une production Dame de Pic/Cie Karine Ponties, en coproduction avec le Théâtre Les Tanneurs, Charleroi/Danses (Belgique), O Espaço do Tempo de Montemor-O-Novo (Portugal), Centre Chorégraphique National d’Orléans - direction Josef Nadj, dans le cadre de l’accueil studio 2008 - Ministère de la Culture, Festival de Marseille, Centre départemental de créations en résidence des Bouches-du-Rhône, les Salins / Scène nationale de Martigues, Arcadi, Centre des Bords de Marne, CDC/Biennale nationale du Val de Marne (France). Avec l’aide du Ministère de la Culture de la Communauté française Wallonie-Bruxelles – Service de la Danse, le soutien de l’Association Beaumarchais (aide à l'écriture), du Ballet National de Marseille dans le cadre de l'accueil studio et de Wallonie-Bruxelles Théâtre/Danse.
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Dame de Pic / Cie Karine Ponties
Durée : 55 min
La figure de l'épouvantail
Poète de la nuit des temps qui trône toujours à l’angle des champs, l’épouvantail ne s’explique pas : un faux-semblant, un croquemitaine, un ogre, un sceptre, un protestataire, un crucifix, un sens interdit, une tour, un sablier...
Un épouvantail est pour Karine Ponties une figure émouvante et contradictoire, un solitaire soldat de l’effroi qui n’a jamais effrayé personne. Il fait partie de l’imaginaire. Cet être vertical est comme le double de l’homme, un autoportrait qui ne dit pas son nom, un panneau sans interdit, un protestataire qui nous ouvre les bras quand il n’est pas pendu, ligoté ou crucifié.
C’est un être à l’abandon et dans l’abandon.
Donner vie à un épouvantail c’est redevenir vivant, faire renaître, recomposer, réapprendre. Essayer d’atteindre ce lieu où se produit le double mouvement vertical de chute et d’élévation. Contradiction vitale d’un être vivant.
Une difficile mise au monde d’un corps ou d’une parole tous deux liés, qui recommence toujours.
Ce projet est la déconstruction et la rencontre des personnages créés sur le même thème dans les solos babil, Fidèle à l’éclair et havran. Extraits de leur contexte initial, ils se glissent dans une seconde peau, catapultés ensemble dans cette pièce, Humus vertebra.
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