Le Lion et Le Rat
Les Fables à La Fontaine2004 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Boivin, Dominique (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon ; La Petite Fabrique
Le Lion et Le Rat
Les Fables à La Fontaine2004 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Boivin, Dominique (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon ; La Petite Fabrique
Le lion et le rat
De 2001 à 2008, La Petite Fabrique, maison de production indépendante dirigée par Annie Sellem, poursuit un projet original : demander à des chorégraphes, venus d'horizons différents, de créer de courtes pièces en s'inspirant librement des« Fables » de La Fontaine.
Douze petites histoires aux esthétiques multiples, allant du hip-hop au classique, ont été rassemblées. Par leur langage, elles s'adressent aussi bien à un public familial qu'à un public averti. Elles s'appuient sur l'interdisciplinarité et sur la diversité artistique : les cultures, les musiques et les rythmes s'entrecroisent. La morale de chaque fable est prise avec distance, poésie et beaucoup d'humour.
Comme l'explique Annie Sellem, « il y a plein de niveaux de lectures dans les travaux des chorégraphes : je crois qu'ils y ont mis un peu de leur enfance. Car chaque pièce est drôle comme est drôle le monde de l'enfance, et sérieuse comme il l'est aussi. »
Dominique Boivin a choisi la fable « Le Lion et le rat ».
On a toujours besoin d'un plus petit que soi, mais aussi peut-être d'un plus affreux, indigne, répugnant ou encore d'un plus adorable, distingué, féerique… et bien au-delà de la morale, cette leçon vaut bien un hommage, sans doute !
Boivin, Dominique
Dominique Boivin suit une formation en danse classique, puis se dirige vers la danse contemporaine. Il découvre l'enseignement d'Alwin Nikolais par Carolyn Carlson et les danseurs du GRCOP (Groupe de recherche chorégraphique de l'Opéra de Paris). En 1978, sa première pièce « Quelle fut ta soif ? » remporte le prix de l'humour au Concours de Bagnolet. Été 1979, il crée pour le Festival d'Avignon un solo, « L'homme cheval », composé de gestes minuscules orchestrés de façon mathématique.
Il obtient en décembre 1979 une bourse d'étude d'un an pour une formation à New York où il suit les cours de Merce Cunningham, Douglas Dunn, Lucinda Childs et Meg Harper.
Invité à rejoindre la compagnie du CNDC d'Angers, alors dirigé par Alwin Nikolais, il rencontre plusieurs danseurs avec qui il crée en 1981 la compagnie Beau Geste.
Dominique Boivin alterne alors un travail d'interprète au sein de différentes compagnies (Grand Magasin/P. Murtin, F. Hiffler, DCA/P. Decouflé, Astrakan/ D. Larrieu) et de créations : « Belles de Nuit » (1991), « Carmen » (1992), « La Belle Etoile » (1993), « Cabaret Pataphysique » (1993). Le solo « La danse, une histoire à ma façon... » (1994, repris en 2000) expose avec brio une culture du geste subtile qui structure en sous-main ses chorégraphies. Il signe la chorégraphie des opéras « Orphée aux Enfers » (Genève, 1997) et « Les Amours de Bastien et Bastienne » (2002, Rouen, Paris), ainsi qu'une relecture du ballet « Casse-Noisette » pour le Ballet de l'Opéra de Lyon (2001). Parallèlement, il continue de créer pour la compagnie Beau Geste, « Petites histoires au-dessus du ciel » (1996), « Conte sur Moi » (2000), « Miniatures de l'Émoi » (2003).
Il collabore avec La Petite Fabrique en chorégraphiant le duo « Le Lion et le Rat » dans le cadre du projet Les Fables à la Fontaine (2002) et avec la compagnie Non de Nom/Pascale Houbin avec qui il signe « Bonté Divine » (2003) puis « Ni d'Ève, ni d'Adam » (2007).
Il aborde le spectacle de rue avec la création de « Transports exceptionnels » (2005) duo pour un danseur et une pelleteuse puis s'engage avec « À quoi tu penses ? » (2005) dans le rapport danse/théâtre autour des monologues de l'écrivain Marie Nimier.
En savoir plus
Ressource électronique de la médiathèque du Centre national de la danse
http://mediatheque.cnd.fr/spip.php?page=mediatheque-numerique-ressource&id=PHO00003944
Site internet de la compagnie
Compagnie Beau Geste
Dernière mise à jour : novembre 2010
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
La Petite Fabrique
Annie Sellem crée la Petite Fabrique en 2001, en même temps qu’elle conçoit le projet des Fables à la fontaine.
La Petite Fabrique, petite maison de production indépendante, s’est donnée pour mission de créer un projet fédérateur par la mise en réseau d’artistes, de producteurs et de diffuseurs au niveau régional, national et international, pour un public jeune en matinée et familial en soirée .Créer des petites pièces courtes, aux esthétiques multiples, allant du hip-hop au classique déhanché, tel est le projet initié par Annie Sellem. Chaque pièce, d’une durée de quinze à vingt minutes, peut se donner de façon isolée et, associée à deux ou trois autres,composer une soirée. Chaque pièce peut se jouer dehors, dans le kiosque à musique d’un jardin public, à l’ombre d’un lavoir, dans un préau d’école...
Source : Arte.tv
Le lion et le rat
Chorégraphie : Dominique Boivin
Interprétation : le rat Christine Corday le lion Olivier Dubois
Scénographie : Goury
Musique originale : Jean-Marc Toillon
Lumières : Éric Lamy
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : La Petite Fabrique
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon - Charles Picq, 2004
Durée : 18 minutes
Les racines de la diversité en danse contemporaine
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Pourquoi je danse ?
Genèse des oeuvres
Un spectacle de danse se crée en plusieurs étapes qui se situent entre le moment où s’énonce un désir initial qui lance le projet, et celui de la première représentation.