Le corps de la ville #07
2015 - Réalisateur-rice : Habas, Nicolas
Chorégraphe(s) : Mischel, Kevin (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Nicolas Habas , Le corps de la ville
Producteur vidéo : studio Un Poil Court
Le corps de la ville #07
2015 - Réalisateur-rice : Habas, Nicolas
Chorégraphe(s) : Mischel, Kevin (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Nicolas Habas , Le corps de la ville
Producteur vidéo : studio Un Poil Court
Le corps de la ville #07
Voici le premier des cinq épisodes réalisés au cours d’une résidence du réalisateur Nicolas Habas dans le cadre du Festival International du Film de La Rochelle, en partenariat avec le CCN de La Rochelle/Cie Accrorap. Cet épisode a été tourné dans le quartier de Mireuil, avec la complicité du danseur Kevin Mischel.
Si le quartier continue de porter tous les stigmates liés à l’urbanisme des périphéries, il porte aussi une poésie des jeux de lignes et de profondeur, qui semble ancrer dans le béton une forme de nostalgie de l’architecte pour les jardins à la française. L’épisode #07 est un hommage décalé à cette poétique de l’équilibre qui, réhaussée par les nouvelles couleurs de certains immeubles, est mise à mal par la danse de Kevin Mischel, tout en cassures et en angles droits, hésitant sans cesse entre refus et évitement…
Mischel, Kevin
Passionné par le cinéma, Kevin Mischel rêve de devenir boxeur en visionnant la saga des Rocky, la franchise immortalisée par Sylvester Stallone. A 15 ans, il accompagne sa sœur jumelle à des cours de théâtre dispensés dans une association de son quartier, à Chilly-Mazarin, en banlieue parisienne. C’est la révélation. Tout en apprenant la danse en autodidacte dans la rue, l’adolescent s’inscrit aux ateliers d’art dramatique et découvre le théâtre. Sans contact dans le milieu, il est contraint, quelques années plus tard, de prendre ses distances avec la scène et d’enchaîner les petits boulots pour vivre.
En 2009, une audition pour Zoopsie Comedi, un spectacle de Dominique Boivin, lui remet le pied à l’étrier en mixant le jeu et la danse. Très vite, des opportunités se présentent et lui permettent de collaborer avec les chorégraphes Hiroaki umeda, Kader Attou et Misook Seo. Travailleur acharné, le jeune homme peaufine son jeu, suit des stages d’Actors studio et se passionne pour la méthode Stanislawski. Le comédien en herbe dévore les films de Marlon Brando, James Dean ou Robert De Niro, dont il ne cesse de se nourrir.
L’année 2015 marque un tournant dans sa vie. Repéré lors d’un casting sauvage, Kevin Mischel est sélectionné pour tenir le rôle principal masculin de Divines : celui du danseur bad boy, Djigui. Démarre alors une longue et intense préparation avec la réalisatrice Houda Benyamina. Sa performance paye. Récompensé par la Caméra d'or lors du 69ème Festival de Cannes, le film le propulse du jour au lendemain sous les feux des projecteurs. Le succès est tel que Divines décroche le César du Meilleur film et s’exporte à l’étranger, offrant à ses interprètes une belle exposition.
Mannequin à ses heures, notamment pour une campagne Louis Vuitton aux côtés de Catherine Deneuve, Kevin Mischel est plus que jamais déterminé à poursuivre sa carrière dans la comédie. L’artiste, qui s’épanouit sur les planches, est recruté en 2017 par Marc Fouchard pour jouer dans Break. Il y interprète un ancien danseur de breakdance, fraîchement sorti de prison, amené à coacher Sabrina Ouazani.
Complice de Sami Bouajila en septembre 2021 dans la série Netflix Braqueurs, Kevin Mischel est à nouveau dirigé par Marc Fouchard dans le thriller Hors du monde. Son personnage, le torturé Léo, est un chauffeur de taxi derrière lequel se cache un terrible prédateur…
Pascal Muscarnera
Habas, Nicolas
Nicolas Habas vient du cinéma d’abord, comme scénariste et réalisateur de plusieurs courts métrages de fiction dont Le mal de Claire, diffusé sur France 3 et de documentaires (La parole en chantier, triptyque sur un quartier populaire en renouvellement urbain). Il est très intéressé par les tensions entre le réel et l’imaginaire, la société et l’intime, la géographie et les territoires.
En 2014, il développe la web série dansée Le corps de la ville, accompagné par le Festival La Rochelle Cinéma, qui l’emmène aux quatre coins de la France et dans plusieurs pays européens. Réalisée dans le cadre du 30° anniversaire des Eurockéennes de Belfort et diffusée sur Arte Concert, Mouvements est sa deuxième web série.
Le corps de la ville, décliné au format documentaire 52’, est aujourd’hui un programme diffusé par Canal +, France Télévision, la RTS en Suisse et Radio-televizija Srbije (Serbie). Parallèlement, Nicolas continue de développer une approche personnelle de l’écriture corps/caméra dans l’espace, notamment au travers de sa collaboration avec le chorégraphe Bouziane Bouteldja, dont il vient d'adapter la pièce Ruptures.
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Filmographie sélective :
2024 Le corps de la ville en Guadeloupe - Documentaire 52 ‘(support : HD, © JPL Productions/ WIPS Productions/ Canal +) - en cours de post production -
2023 L'envol - Court métrage documentaire d'après Ruptures de Bouziane Bouteldja (support : 4k, durée 28' © Cie Dans6T/Cie CinéDanse). Best Cinematography Award, 2024 Breaking Walls Dance Film Festival, Le Caire, Égypte.
2022 Le corps de la ville en Guyane - pilote du documentaire 52’ (support : HD, durée : 5’, © JPL Productions/ WIPS Productions). Sélection officielle : Festival Cinédanse Quebec, Danca Em Foco à Rio de Janeiro, Wyoming Dance Film Festival à Cheyenne, USA.
2022 Danse ton île - Documentaire 52’ (support : HD, © JPL Productions/ AV Com Productions/ France Télévision).
2021 Le corps de la ville en Martinique - Documentaire 52 ‘ et web série (support : HD, durée : 10 x 5’, © JPL Productions/ WIPS Productions/ France Télévision).
2020 Pères en prison - Court métrage documentaire (support HD, durée 5’ © Festival La Rochelle Cinéma/ studio Un Poil Court)
2019 Le corps de la ville à Nouméa - Documentaire 52 ‘ et web série (support : HD, durée : 10 x 5’, © JPL Productions/ AV Com Productions/ France Télévision).
2018 Mouvements - Documentaire 26’ et web série (support : HD, durée : 18 x 3’, © Séquence SDP/ Eurockéennes de Belfort/ Viadanse/ Ccn de Belfort/ Arte Concert).
2014/2019 Le corps de la ville - web série (support : HD, durée : 36 x 4’, © studio Un Poil Court en partenariat avec le Festival La Rochelle Cinéma, Studio Chérie (Berlin), le Périscope (Lyon), Le Festival Nocte Graus (Espagne), le Festival DAN.CIN.FEST, Le CCN de La Rochelle, la Cie En Knap (Slovénie), la Cie Hors Série, la Cie Propos, la Cie Jean Claude Gallotta et le CNSMD de Lyon).
2011 Mauvaise graine - Court métrage de fiction (support : 35 mm, durée : 21’, © CLC Productions/ Lyon TV).
2006/2012 La parole en chantier - Triptyque documentaire (support : HDV, durée : 3x40’, © Petits bolides films/ Espace Louis Aragon).
2004 Le mal de Claire - Court métrage de fiction (support : Super 16 mm, durée 14’, © Lumina Films/France Télévision).
2000 En attendant septembre - Court métrage de fiction (support : DV, durée : 30’, © Petits Bolides films/ Carré Image).
1998 Marie au parc - Vidéo danse (support : S-VHS, durée 7’, auto production).
Festival La Rochelle Cinéma (Fema)
En 1973, les RIAC (Rencontres Internationales d’Art Contemporain), un festival pluridisciplinaire de musique, cinéma, danse, théâtre, arts plastiques, débats, sont créées à Royan puis, dès l’année suivante, elles s’installent à La Rochelle. Déjà, le cinéma rencontre un vif succès.
En 1980, seul le volet cinéma est maintenu et le Festival de La Rochelle débute son existence autonome, dirigé par Jean-Loup Passek, critique de cinéma, qui deviendra aussi responsable du cinéma au Centre Georges Pompidou : « Nous avons toujours pensé et nous le pensons encore qu’un palmarès est un jeu de hasards entre des films trop différents les uns des autres pour être comparés et jugés avec équité. Il n’y a pas de compétition à La Rochelle. L’important pour nous c’est l’esprit de curiosité, l’important pour nous c’est d’aller explorer dans tous les pays du monde. »
En 1987, les RIAC deviennent le Festival International du Film de La Rochelle, qui sera dirigé jusqu’en 2001 par Jean-Loup Passek.
Côté programmation, le festival a toujours été un pont entre la mémoire du cinéma et son actualité, ou même son avenir, en programmant très tôt de jeunes auteurs comme Volker Schlöndorff dès 1975 ou Nanni Moretti en 1977.
En 2002, Prune Engler, fidèle collaboratrice de Jean-Loup Passek depuis 1977, prend la direction du Festival, aux côtés de Sylvie Pras (dans l’équipe depuis 1986). Leur projet est de maintenir l’esprit du Festival, son âme et son indépendance. Au début des années 2000, le festival se développe considérablement tant du côté de sa programmation, avec la création de diverses sections (« Découverte », « D’hier à aujourd’hui », « Musique et cinéma », etc.) que de l’accueil des professionnels et des actions menées toute l’année à La Rochelle.
En 2018, Arnaud Dumatin et Sophie Mirouze, présents dans l’équipe depuis 2001 et 2003, reprennent à leur tour la direction et changent le nom du Festival, qui revient à ses origines en devenant le Festival La Rochelle Cinéma (Fema).
Aujourd’hui, le Fema La Rochelle reste non-compétitif et se veut une grande fête du cinéma, au début de l’été, avec un public nombreux et fidèle, et des films d’hier et d’aujourd’hui venus du monde entier.
En 2019, lors de sa 47e édition, 164 longs métrages et 41 courts métrages, de 38 pays différents, ont été présentés au cours de 352 séances.
Parallèlement au Festival qui est le cœur de son activité, le Fema La Rochelle élargit toute l’année le champ de ses missions : activités pédagogiques à destination de tous les publics, accompagnement d’artistes.
Développant de multiples collaborations, le festival contribue à la sensibilisation des jeunes spectateurs et offre un accès privilégié aux pratiques cinématographiques à travers différents dispositifs, s’adressant aussi bien aux étudiants en cinéma les plus naturellement concernés qu’à celles et ceux qui sont souvent éloignés de la culture. Il accueille chaque année plusieurs réalisateurs en résidence pour des projets de courts métrages écrits et tournés dans l’agglomération rochelaise et au-delà.
Le corps de la ville #07
Direction artistique / Conception : Nicolas Habas
Chorégraphie : Kevin Mischel
Musique additionnelle : Ólafur Arnalds /Near Light
Son : Thomas Baudouin
Autres collaborations : Assistante monteuse Lucile Fauron Régie Anne-Charlotte Girault Chargée de production Floriane Rigaud
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : studio Un Poil Court et le Festival La Rochelle Cinéma, en partenariat avec le Centre Chorégraphique National de La Rochelle / Compagnie Accrorap et le Collectif Ultimatum
Durée : 4'13
Danse et arts numériques
Partenaires artistiques de K. Danse
ANIMAL KINGODM, Parole des participants
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Le défilé de la Biennale de la danse
La part des femmes, une traversée numérique
EIVV 2022 Danse avec la caméra
EIVV 2022 Le montage qui danse
Käfig, portrait d'une compagnie
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
Danses de mains
Ce parcours présente différents extraits vidéo où les mains sont au cœur du mouvement.
Vidéo-danses mexicaines
Danse dehors
La scène d’un théâtre et le studio ne sont pas les seuls lieux de travail ou de représentation d’une pièce chorégraphique. Parfois, les danseurs et les chorégraphes dansent à l’extérieur.
La chorégraphie Belge contemporaine
Ce parcours présente les différents chorégraphes qui ont marqué le territoire belge.
L’espace scénique
Un spectacle de danse se déroule dans une zone spatiale définie ou non. Ce parcours permet de comprendre l’occupation de l’espace scénique en danse.
Les arts du mouvement
Technique(s) contemporaine(s)
Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.