Cuando las piedras vuelen
2012 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Molina, Rocío (Spain)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2010 > 2019
Producteur vidéo : Maison de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Cuando las piedras vuelen
2012 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Molina, Rocío (Spain)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2010 > 2019
Producteur vidéo : Maison de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Cuando las piedras vuelen
« Sept heure trente du matin. Le soleil commence à glisser sur la Méditerranée à travers le brouillard, rendant difficile la perception de l'origine de son rayonnement. Il semble s'étendre sur la surface de l'eau. La mer nous apparaît calme, immobile et étrange. Dans sa tranquillité, elle nous fait prendre conscience de sa force, du mouvement latent qui, en définitive, n'est rien d'autre que la vie.
L'homme pressent quelque chose dans la nature que l'on ne peut pas comprendre, ni même posséder. Quelque chose qui, sans être en-dehors des paramètres, régit notre quotidien. Ce quelque chose qui devient intensément important, nécessaire. Ce dont je parle, est difficile à verbaliser et son expression n'est autre qu'un privilège de l'art. J'entends par-là, le côté immatériel de l'art et non sa forme ou son apparence.
Quand on découvre Rocío Molina sur scène, on est envahi d'une sensation similaire. Son corps qui émerge, puissant et fragile à la fois, si fort et délicat, nous renvoie à nos rêves ou ce que nous imageons être la plénitude de la vie. Lorsqu'on la voit danser, il y a un instant où on croit ne pas comprendre ce qui se passe. Mais en réalité, on comprend. Les mots n'existent pas pour exprimer nos sensations : peut-être un soupir qui nous connecte à la nature des choses.
Minuit passé... le jour s'en est allé entre les souvenirs de la mer et la danse de Rocío, étrangement unis. Je me couche avec des images de pierres et de rochers qui semblent palpiter. Et entre elles naît l'essence du mouvement, comme si elles étaient sur le point de se rompre pour enfanter une danse, une magnifique danse. »
Source : Carlos Marquerie, metteur en scène, scénographe et créateur lumière
Molina, Rocío
Née en 1984, Rocío Molina s’initie à la danse dès l’âge de trois ans. En 2001, elle entre dans la compagnie de María Pagés et termine brillamment sa formation au Conservatoire royal de danse de Madrid en 2002. En 2005, elle présente son premier spectacle "Entre parades", puis "El Eterno Retorno". En 2006, elle crée "Turquesa como el limón" en duo avec Laura Rozalén.Cette même année, à la Biennale de Flamenco de Séville, elle participe avec Carmen Linares, Belén Maya et Rafaela Carrasco au spectacle Andalucía, el Flamenco y la Humanidad dirigé par Mario Maya. En 2007, elle présente "Por el decir de la gente", puis elle déshabille sa danse et montre le flamenco nue dans "Almario". Ensuite, elle crée, entre autres, "Oro Viejo" (2008), "Vinática" (2011) et "Afectos" (2012). En 2009, Rocío Molina présente Almario au Festival de Jerez, avant de participer au spectacle dirigé par Carlos Saura Flamenco Hoy avec Pastora Galván, Manuel Liñán et Belén López, ainsi qu' au film correspondant: "Flamenco, Flamenco" (2010). En octobre de la même année, elle crée en résidence à la Laboral de Gijón, "Cuando las Piedras Vuelen", un spectacle expérimental totalement novateur et risqué.
Enfant prodige, danseuse intelligente, innovante, libre, courageuse et effrontée, Rocío Molina apporte sa contribution à l'évolution du flamenco contemporain en assimilant sans limite la tradition, les styles de ses contemporains ainsi que ses propres découvertes, pour aller, semble -t-il, toujours plus loin.Le public de Chaillot a découvert Rocío Molina en 2008 avec "Mujeres" et l’a retrouvée l’année suivante avec "Cuando Las Piedras Vuelen", puis, en 2013, avec le solo Danzaora lors de la première Biennale d’art flamenco. En mars 2015, lors de la deuxième édition de ce festival, elle danse aux côté de la danseuse de hip Honji Wang dans le spectacle Fealhikum de Sébastien Ramirez et reprend son spectacle "Bosque Ardora", créé à Séville quelques mois auparavant. En 2015/2016, la chorégraphe est artiste associée au Théâtre National de Chaillot. Elle présente deux impulsos ou improvisations publiques dans le Grand Foyer de Chaillot. En novembre 2016, elle créé à Chaillot "Caída del Cielo".
Sources : Festival Flamenco de Toulouse ; Théâtre National de Chaillot
En savoir plus
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
Cuando las piedras vuelen
Chorégraphie : Rocío Molina
Interprétation : Rocío Molina
Mise en scène : Carlos Marquerie
Scénographie : Carlos Marquerie
Musique originale : Paco Cruz et Juan Antonio Suárez « Cano », Rosario Guerrero « la Tremendita » (Direction musicale et arrangements pour le chant) et Gema Caballero, Palmas Jose Manuel Ramos « Oruco » et Laura González
Conception vidéo : Daniel Iturbe, Tito Peraita / Basilisa Pelitero, Celia Rendueles et Bailarinas Parabólicas (actrices)
Lumières : Carlos Marquerie
Son : Roberto Lorenzo
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Clara Castro
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon
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