Coquillages & Crustacés
1994 - Réalisateur-rice : Pasquier, Arnold
Chorégraphe(s) : Ruckert, Felix (Germany)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse
Producteur vidéo : Arnold Pasquier
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Coquillages & Crustacés
1994 - Réalisateur-rice : Pasquier, Arnold
Chorégraphe(s) : Ruckert, Felix (Germany)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse
Producteur vidéo : Arnold Pasquier
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Coquillages et Crustacés
Note du vidéaste (2019) :
"Je crois me rappeler que je rencontre Felix Ruckert par l’intermédiaire de la danseuse Joëlle Rollet. Cette captation est encore l’occasion pour moi de filmer des corps en mouvement, d’essayer de saisir par la cadre la mécanique chorégraphique. C’est certainement Felix qui me demande de filmer cette captation d’un résultat d’atelier chorégraphique."
Captation de la chorégraphie de Felix Ruckert, spectacle issu d'un atelier. Filmé au Regard du Cygne, à Paris, le 12 novembre 1994.
Ruckert, Felix
Felix Ruckert a étudié la danse à la Folkwangshochschule d’Essen auprès de Malou Airaudo, Jean Cébron et Hans Züllig, à New York chez Barbara Mahler, Maggie Black et Alberto Corvino et à Paris chez Peter Goss entre autres. Pendant sa formation, il commence à développer son propre travail qui est remarqué et récompensé aux concours de Cagliari (1987) et d’Hannovre (1989).
La pièce "Cut", créée à Paris en 1992, fait scandale car contenant des éléments sexuellement explicites. C’est la première pièce de Felix Ruckert qui introduit le rapport interactif entre public et danseurs. Parallèlement, il poursuit son parcours d’interprète dans la Compagnie Neuer Tanz à Düsseldorf auprès de Wanda Golonka et VA Wölfl et passe trois ans en France où il apparaît dans les projets de Jean-Francois Duroure (1990), Mathilde Monnier(1991), Sidonie Rochon ou Charles Cré-Ange. En 1992, il rejoint à la demande de Pina Bausch le Wuppertaler Tanztheater. Il interprête différentes pièces du répertoire de la compagnie, parmi elles : "Le Sacre du Printemps", "Viktor", "Kontakthof", "Blaubart and Palermo", "Palermo" et participe aux créations "Das Stück mit dem Schiff" (1992) et "Trauerspiel" (1993).
En 1994, il quitte la compagnie pour une vie de chorégraphe nomade. Son projet d’improvisation "Die Küche" (1993-1995) rassemble plus de 30 danseurs et musiciens locaux et est représenté dans plus de 12 villes d’Europe. En 1995, à l’invitation du DOCK 11 à Berlin, il crée la première version de "Hautnah -1 solo pour 1 spectateur-", concept qui attirera sur son travail une reconnaissance internationale. Présenté aux platesformes allemandes en 1998, et en 1999 listé par le New York Times comme l’un des 10 spectacles les plus importants de l’année, "Hautnah" a été représenté plus de 243 fois dans le monde entier et reste au répertoire de la compagnie.
Les productions suivantes, "Krapplack" (1997), "Schwartz" et "Eden-Projekt" (1998), "Ring" et "Choreographisches Projekt" (1999), "Stillen", "City Sleepers", "Blind Dates" et "Deluxe Joy Pilot" (2000) ont continué par leur radicalité, à surprendre amateurs et détracteurs. Très souvent, Felix Ruckert donne au public un rôle actif et le confronte à des émotions intenses et durables, tout en poursuivant une exploration du mouvement pur et des recherches du côté de l’improvisation ; le point commun entre ces deux démarches restant un questionnement de la perception du spectacle vivant.
Depuis 1998, La Compagnie Felix Ruckert reçoit le soutien du Senat de Berlin et du Goethe Institut pour ses tournées internationales, tout en maintenant une relation de compagnie en résidence avec le DOCK 11 à Berlin.
Invité régulièrement par diverses institutions et compagnies, Felix Ruckert a enseigné et créé notamment à Anvers, Bruxelles, Cagliari, Paris, Prague, Lausanne, Montréal, Toulouse, Kyoto, Hanoi et Tokyo.
Pasquier, Arnold
Arnold Pasquier est un vidéaste et réalisateur de cinéma, né en 1968 à Paris. Il est l’auteur d'une œuvre qui couvre les champs de la fiction, du documentaire, de l'essai et du cinéma expérimental. Il partage son activité entre projets personnels, enseignement et collaborations en tant que chef-opérateur et monteur.
Dès ses études d’arts plastiques et de cinéma, il réalise des essais en Super 8 et en vidéo où il mêle journaux filmés et fictions. À vingt ans, il se rapproche de la danse contemporaine et collabore avec des chorégraphes comme documentariste (Mathilde Monnier, Josef Nadj, Dominique Boivin, Christian Rizzo) et comme danseur (Ami Garmon, Régis Huvier, Felix Ruckert, Julie Desprairies).
En 1997, il est résident au Fresnoy, Studio national des arts contemporains à Tourcoing. En 2004, à la faveur d’une bourse « Villa Médicis hors-les-murs» de l’AFAA, il réalise au Brésil le film de long métrage « Celui qui aime a raison ». Cette expérience marque un intérêt pour la représentation de la ville et de l’architecture qui se développera notamment avec « L'Italie » (2012) ou « Borobudur » (2015), et avec plusieurs projets en lien avec l'oeuvre et la pensée de l'architecte Lina Bo Bardi (2016-2019).
Biographie sensible d’Arnold Pasquier par lui-même (2019) :
« Être né rue des Martyrs à Paris ne lui porte pas ombrage. Il passe les premières années de sa vie à jouer, à Paris puis à Yerres, charmante ville de banlieue, avantageusement proche de la capitale. Il aime alors les châteaux-forts et déjà Venise, les ruines, et veut être archéologue. Il incommode les guides de ses questions pressantes et toujours pertinentes lors de visites de sites remarquables, et son père n’hésite pas à le réveiller tôt un dimanche matin pour écouter le cinéaste Jean Renoir parler à la radio. Sa cinéphilie est dévorante et il voue un culte païen à quelques actrices, quelques acteurs, quelques films. Tous les matins sous la douche, il répète la bande-son du film "Les Enfants du paradis". Après s’être essayé à plusieurs sports, c’est la natation qui a ses faveurs et il s’entraine régulièrement au niveau régional puis national. L’option "Arts plastiques" qu’il choisit pour entrer en seconde au Lycée de Montgeron lui offre des rencontres essentielles. Il s’essaye à la création de costumes, tout d’abord pour s’habiller, puis pour agencer des défilés-spectacles qui sont autant d’occasions de convoquer sa cinéphilie et les arts. A Senigallia, en Italie, il rencontre la belle Angela qui est son inspiratrice, son modèle, son actrice. Pour elle, il fait des robes, des films et l'évoque dans son premier roman, "Période Simple", qui rassemble, dans une maison de banlieue, une bande d’amis et d’amants. Sa disparition, sidérante et brutale, remue le champ de ses attentions. Il abandonne la mode qui le lui rend bien, transforme son manuscrit de roman en un scénario de long-métrage et s’adonne plus que jamais aux arts. Il découvre la danse contemporaine dont les spectacles l’enchantent. Il s’en approche en la filmant puis en dansant. La chorégraphie est un contour de son travail et elle s’invite dans l’ensemble d’une œuvre qui croise art vidéo, fiction, documentaire, émission de radio, spectacle. Il collabore régulièrement sur des films comme chef-opérateur ou monteur et enseigne le cinéma dans des écoles d’art, de design et d’architecture. Cette dernière discipline, l'architecture, rassemble en un même lieu ce qui l’attire aujourd’hui : une scène où se construit le rapport entre un lieu et un corps. »
Source : https://arnoldpasquier.com
Coquillages et Crustacés
Chorégraphie : Felix Ruckert
Conception vidéo : Arnold Pasquier
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