Conférence de Bernardo Montet au corpus africana 2018
2018 - Réalisateur-rice : Carlès, James
Chorégraphe(s) : Montet, Bernardo (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Festival International Danses & Continents Noirs , Conférences/interviews/documentaires
Conférence de Bernardo Montet au corpus africana 2018
2018 - Réalisateur-rice : Carlès, James
Chorégraphe(s) : Montet, Bernardo (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Festival International Danses & Continents Noirs , Conférences/interviews/documentaires
Corpus Africana 2018
Du 27 octobre au 9 novembre 2018 le Consortium universitaire Erasmus Mundus EuroPhilosophie et le Centre de Philosophie du Droit de l’Université catholique de Louvain organisent à l’Université de Toulouse Jean Jaurès, dans le cadre du séminaire de recherche « Penser les décolonisations », en collaboration avec le Festival Danses et Continents Noirs du Centre chorégraphique James Carlès, sous le titre « Corpus africana: Philosophies et danses actuelles d’Afrique et de ses diasporas » une importante rencontre internationale visant à porter au cœur de la recherche universitaire européenne ; dans le domaine des Arts et des Lettres; la connaissance et l’étude de la « philosophie africana », des savoirs chorégraphiques africains et afro-descendants contemporains.
Montet, Bernardo
Bernardo Montet est actuellement artiste associé au projet SEcW à Morlaix et en résidence d'artiste au Théâtre Louis Aragon à Tremblay en France. Il a été à la direction du Centre chorégraphique national de Tours de 2003 à fin 2011.
Après un passage à l’école Mudra de Maurice Béjart à Bruxelles, il poursuit sa carrière auprès de la chorégraphe Catherine Diverrès, et codirige avec elle le Centre chorégraphique national de Rennes jusqu’en 1998. A partir de 1997, Bernardo Montet s’entoure d’une équipe de collaborateurs fidèles : Tal Beit Halachmi, Taoufiq Izeddiou, Dimitri Tsiapkinis et Marc Veh, avec lesquels il compose un répertoire d’une vingtaine de pièces. Depuis Pain de Singe, solo fondateur imaginé avec le cinéaste Téo Hernandez (1987), il signe entre autres en 1997 Issê Timossé (avec la complicité de Pierre Guyotat, auteur et récitant), en 1998 Beau Travail (en collaboration avec Claire Denis), en 2001 Bérénice de Racine (coécrit avec Frédéric Fisbach), ou encore O.More (avec des musiciens gnawas) en 2002.
A Tours, il crée neuf pièces : Parcours 2C (vobiscum) (avec le plasticien Gilles Touyard) en 2004, Coupédécalé avec Eran Tzur pour la composition musicale (2005), Les batraciens s’en vont (2006) et Batracien, l’après-midi (2007), deux pièces réalisées avec Lorella Abenavoli pour la création électroacoustique, Apertae (2008), Switch me off (coécrit avec Thomas Ferrand, 2009), God needs sacrifice (2010), Isao, un solo écrit pour et en collaboration avec la chorégraphe malgache Gaby Saranouffi et Des Hommes, une pièce de groupe en collaboration avec l’historienne et critique Geneviève Vincent en décembre 2011.
En juillet 2011, il est nommé Officier de l'ordre des Arts et des Lettres.
En 2012, Bernardo Montet accompagne Madeleine Louarn sur le spectacle Les Oiseaux d’Aristophane, parallèlement il travaille sur un duo intitulé (Des)incarnat(s), avec un des comédiens de l’Atelier Catalyse, sur la notion de Vulnérable.
Toutes ses pièces, portées par l’exigence et la radicalité, traitent de sujets qui lui sont chers : le colonialisme, la mémoire, l’identité, la conscience des corps, la résistance… Chaque chorégraphie surgit de la précédente pour tisser une image à la fois semblable et différente : les corps, dans leur dimension poétique et politique, rejouent le monde qui nous entoure.
Bernardo Montet développe également des projets singuliers avec des enfants tels que ChOral (2013), Mom’arts (2011 et 2014), et dans l’espace urbain avec Pas à Pas (2013), La marche des Anges (2007), Veiller par le geste (2008, 2010).
Plus d'infos : www.ciemawguerite.com
Carlès, James
Depuis 2016, James Carlès a fait le choix de mettre à disposition du public l’ensemble de ses vidéos.
Centre chorégraphique James Carlès
L’histoire
C’est en 1992 que James Carlès crée l’Apca-Compagnie.
Petit à petit, le projet a évolué :
– en 1998 avec le Centre de Danse, afin de transmettre et perpétuer un travail artistique et culturel engagé.
– en 1999 le Festival “Danse à Toulouse” qui deviendra en 2007 le festival « Danses et Continents Noirs » fait son apparition, vitrine de cette démarche atypique de valorisation des danses sociales.
– en 2000 vient à son tour la Formation Professionnelle, interdisciplinaire et interculturelle.
Le rayonnement à l’international et les partenaires.
Le centre bénéficie désormais d’un positionnement fort à l’international. En effet, son rayonnement au fil des années s’est installé grâce à la qualité du travail pédagogique et artistique réalisé, les tournées internationales de la Compagnie James Carlès Danse & Co et les différentes compagnies venues des 4 coins du monde que nous accueillons chaque saison lors du Festival Danses et Continents Noirs. Enfin, grâce à des partenariats actifs tissés avec des structures qui comptent à la fois sur le plan artistique, pédagogique et institutionnel.
On peut citer entre autre : Les Compagnies ATDK & Parts en Belgique, Hofesh Schester ou Akram Khan en Angleterre, Batsheva en Israël, Alvin Ailey aux USA, l’Université Jean Jaurès à Toulouse, les Centres Chorégraphiques Nationaux, l’Association des Centres de Développement Chorégraphiques (ACDC), l’Institut National de l’image (INA), le Centre National de la Danse (CND), le Centre National de la Danse Contemporaine d’Angers, etc.
Le nouveau projet
En 23 ans, le projet artistique a trouvé sa force grâce à son contenu, sa cohérence et la qualité des partenaires impliqués. Dans un souci de donner une meilleure lisibilité au projet et un nouvel élan au projet, de faire face aux nouveaux enjeux (économiques, artistiques, sociaux) que le monde actuel nous offre, James Carles a redéfini son projet artistique en lui donnant une nouvelle identité. Le Centre James Carles devient le Centre Chorégraphique James Carles.
Cette nouvelle entité regroupe dans une ligne artistique cohérente :
– L’école de danse
– Le centre de formation professionnelle
– La compagnie James Carles Danse & Co (ex James Carles)
– Le festival international Danses et Continents Noirs
– Des temps de résidence pédagogique avec des artistes (stages et master classes)
Cette nouvelle »identité » artistique, traduit les points suivants :
1/ Une volonté de rendre lisible l’articulation et la cohérence du projet global. En effet, c’est la même ligne artistique qui se décline sur tous les projets.
2/ Une ligne artistique redéfinie ainsi :
– S’affranchir des catégorisations esthétiques existantes (jazz/contemporain/danses urbaines actuelles)
– Affirmer une identité « contemporaine » à racines multiples; c’est à dire, une identité dynamique, ouverte, qui se nourrit pleinement de différentes traditions chorégraphiques et artistiques.
– Etre attentif aux liens qui existent entre des « circulations corporelles » (techniques du corps), les « circulations scéniques » (écritures chorégraphiques, discours, etc…) et les cultures sociales qui les sous tendent.
– Construire et accompagner des artistes et pédagogues dotés d’une grande technique, au fait des enjeux de l’altérité, versatiles, autonomes, libres, singuliers, confiants, capables de porter leur parole, leur réflexion (ou celle de l’autre) sur le plateau et/ou en studio.
3/ Se donner les moyens de développer significativement le contenu, la quantité artistique et pédagogique grâce à :
– Un meilleur maillage de collaboration avec des artistes et structures culturelles du territoire
– Une confirmation et un développement des partenariats artistiques et pédagogiques avec des compagnies, structures pédagogiques et culturelles qui rayonnent sur le plan international
4/ Créer des conditions qui permettent d’offrir de meilleures opportunités professionnelles à nos étudiants
5/ Redéfinir le projet de la compagnie : le cycle de travail autour de répertoire et du patrimoine étant achevé, les productions se feront désormais par « projets », sous forme de « collaborations » avec des individus ou des collectifs artistiques.
6/Orienter la programmation du Festival sur des petites formes, mais qui interroge toujours les enjeux de l’altérité sur la scène contemporaine et dans notre société.
Conférences corpus africana
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
Les racines de la diversité en danse contemporaine
La compagnie Vlovajobpru
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.