C'est une colline
1990 - Réalisateur-rice : Pasquier, Arnold
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse
Producteur vidéo : Arnold Pasquier
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
C'est une colline
1990 - Réalisateur-rice : Pasquier, Arnold
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse
Producteur vidéo : Arnold Pasquier
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
C'est une colline
C’est une colline (1990) est un court métrage de Arnold Pasquier. Il a été réalisé au cours d’un atelier de vidéodanse proposé par Mark Tompkins dans le cadre de la 5ème manifestation internationale de vidéo et de télévision de Montbéliard. Il a été réalisé le samedi 16 juin 1990 sur un parking de Montbéliard (Doubs).
Pour Arnold Pasquier, il s'agit d'"une danse de groupe filmée en plan séquence filmé sur un parking de Montbéliard. Cinq danseurs interprètent une chorégraphie écrite par moi-même sur un extrait du texte « L’été 80 » de Marguerite Duras lu en direct."
Note d’Arnold Pasquier en 2019 :
"Dans les années 90, je précise et développe mon intérêt pour la danse contemporaine. Je tourne de nombreuses captations de spectacles, des ateliers et des cours et danse un peu. Mon premier « pas », c’est de participer à un atelier de vidéo-danse organisé à Montbéliard par le chorégraphe Mark Tompkins. Chaque participant de l’atelier réalise un court métrage. Je choisis comme décor un garage, principalement pour la profondeur de champ de son allée centrale et pour la possibilité qu’offre ses box à se transformer en petites scènes où les interprètes vont danser. C’est ma première chorégraphie, inspirée par Angelin Preljocaj. Le texte de Marguerite Duras est lu par l’amie anglaise d’un des interprètes (j’ai oublié son nom, non crédité au générique, ainsi que deux noms des danseurs)."
Pasquier, Arnold
Arnold Pasquier est un vidéaste et réalisateur de cinéma, né en 1968 à Paris. Il est l’auteur d'une œuvre qui couvre les champs de la fiction, du documentaire, de l'essai et du cinéma expérimental. Il partage son activité entre projets personnels, enseignement et collaborations en tant que chef-opérateur et monteur.
Dès ses études d’arts plastiques et de cinéma, il réalise des essais en Super 8 et en vidéo où il mêle journaux filmés et fictions. À vingt ans, il se rapproche de la danse contemporaine et collabore avec des chorégraphes comme documentariste (Mathilde Monnier, Josef Nadj, Dominique Boivin, Christian Rizzo) et comme danseur (Ami Garmon, Régis Huvier, Felix Ruckert, Julie Desprairies).
En 1997, il est résident au Fresnoy, Studio national des arts contemporains à Tourcoing. En 2004, à la faveur d’une bourse « Villa Médicis hors-les-murs» de l’AFAA, il réalise au Brésil le film de long métrage « Celui qui aime a raison ». Cette expérience marque un intérêt pour la représentation de la ville et de l’architecture qui se développera notamment avec « L'Italie » (2012) ou « Borobudur » (2015), et avec plusieurs projets en lien avec l'oeuvre et la pensée de l'architecte Lina Bo Bardi (2016-2019).
Biographie sensible d’Arnold Pasquier par lui-même (2019) :
« Être né rue des Martyrs à Paris ne lui porte pas ombrage. Il passe les premières années de sa vie à jouer, à Paris puis à Yerres, charmante ville de banlieue, avantageusement proche de la capitale. Il aime alors les châteaux-forts et déjà Venise, les ruines, et veut être archéologue. Il incommode les guides de ses questions pressantes et toujours pertinentes lors de visites de sites remarquables, et son père n’hésite pas à le réveiller tôt un dimanche matin pour écouter le cinéaste Jean Renoir parler à la radio. Sa cinéphilie est dévorante et il voue un culte païen à quelques actrices, quelques acteurs, quelques films. Tous les matins sous la douche, il répète la bande-son du film "Les Enfants du paradis". Après s’être essayé à plusieurs sports, c’est la natation qui a ses faveurs et il s’entraine régulièrement au niveau régional puis national. L’option "Arts plastiques" qu’il choisit pour entrer en seconde au Lycée de Montgeron lui offre des rencontres essentielles. Il s’essaye à la création de costumes, tout d’abord pour s’habiller, puis pour agencer des défilés-spectacles qui sont autant d’occasions de convoquer sa cinéphilie et les arts. A Senigallia, en Italie, il rencontre la belle Angela qui est son inspiratrice, son modèle, son actrice. Pour elle, il fait des robes, des films et l'évoque dans son premier roman, "Période Simple", qui rassemble, dans une maison de banlieue, une bande d’amis et d’amants. Sa disparition, sidérante et brutale, remue le champ de ses attentions. Il abandonne la mode qui le lui rend bien, transforme son manuscrit de roman en un scénario de long-métrage et s’adonne plus que jamais aux arts. Il découvre la danse contemporaine dont les spectacles l’enchantent. Il s’en approche en la filmant puis en dansant. La chorégraphie est un contour de son travail et elle s’invite dans l’ensemble d’une œuvre qui croise art vidéo, fiction, documentaire, émission de radio, spectacle. Il collabore régulièrement sur des films comme chef-opérateur ou monteur et enseigne le cinéma dans des écoles d’art, de design et d’architecture. Cette dernière discipline, l'architecture, rassemble en un même lieu ce qui l’attire aujourd’hui : une scène où se construit le rapport entre un lieu et un corps. »
Source : https://arnoldpasquier.com
C'est une colline
Direction artistique / Conception : Arnold Pasquier
Interprétation : Catherine Contour, Mark Tompkins, Willi Dorner, Catherine Lanoir, Jurgen Schulz
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Arnold Pasquier
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