Appalachian Spring
1958 - Réalisateur-rice : Glushanok, Peter
Chorégraphe(s) : Graham, Martha (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse
Appalachian Spring
1958 - Réalisateur-rice : Glushanok, Peter
Chorégraphe(s) : Graham, Martha (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse
Appalachian Spring
Appalachian Spring raconte l'histoire d'un jeune couple de paysans le jour de leur mariage. Conçue alors que la guerre en Europe touche à sa fin, le ballet captive l'imagination des Américains qui commencent à croire en un avenir plus prospère, un avenir dans lequel hommes et femmes seraient de nouveau unis. Les thèmes de la culture populaire américaine se retrouvent tout au long de la danse. Aaron Copland compose la mélodie « Simple Gifts », tandis que la chorégraphie de Martha Graham comprend des motifs de danse carrée, des sauts, des retournements et des révérences. Avec son récit d'une nouvelle vie dans un nouveau pays, la danse incarne l'espoir. Les critiques encensent cette pièce , la décrive comme « brillante et joyeuse », « un témoignage de la finesse simple de l'esprit humain ».
Source : Martha Graham Dance Company
En savoir plus : www.marthagraham.org
Graham, Martha
Par sa créativité, Martha Graham a franchi les frontières de l’art et adopté tous les styles artistiques. Elle a collaboré avec les principaux plasticiens, musiciens et designers de son époque, à qui elle a également passé commande, notamment, le sculpteur Isamu Noguchi et les créateurs de mode, Halston, Donna Karan et Calvin Klein, ainsi que les compositeurs Aaron Copland, Samuel Barber, William Schuman, Norman Dello Joio et Gian Carlo Menotti.
En inspirant des générations de danseurs et de chorégraphes, dont Merce Cunningham, Paul Taylor et Twyla Tharp, Martha Graham a modifié définitivement le domaine de la danse. Les danseurs classiques, Margot Fonteyn, Rudolf Noureev et Mikhaïl Barychnikov sont allés la chercher pour étendre leur art et des artistes en tout genre rêvaient d’étudier et de travailler avec elle. Elle a par exemple enseigné à de nombreux acteurs, à utiliser leur corps comme un moyen d’expression, notamment Bette Davis, Kirk Douglas, Madonna, Liza Minelli, Gregory Peck, Tony Randall, Eli Wallach, Anne Jackson et Joanne Woodward.
Son style avant-gardiste est né de ses expérimentations autour des mouvements élémentaires que sont la contraction et la détente. En se concentrant sur ces activités humaines basiques, elle a animé le corps d’une émotion brute, électrique. Sa technique fondée sur des gestes vifs, des mouvements directs et angulaires a marqué un écart considérable par rapport au style prédominant de cette époque.
Martha Graham a apporté une sensibilité incontestablement américaine à chaque thème qu’elle a exploré grâce à une pratique artistique profondément ancrée dans le rythme de la vie américaine et les luttes des personnes. « Une danse dévoile l’âme du pays dans lequel elle s’enracine. Dès qu’elle échoue à faire cela, alors elle perd son intégrité et tout son sens », écrit-elle en 1937, dans son essai A Platform for the American Dance.
Toujours articulé autour de thèmes sociaux, politiques, psychologiques ou sexuels, le travail chorégraphique de Martha Graham est intemporel, lié au passé et au présent du public. Des œuvres telles que Revolt (1927), Immigrant: Steerage, Strike (1928) et Chronicle (1936, créée l’année où elle a refusé l’invitation d’Hitler à participer au Festival artistique international organisé en marge des Jeux Olympiques de Berlin) incarnent l’engagement de Martha Graham à toujours aborder des problématiques contemporaines difficiles et à se démarquer en tant qu’artiste consciencieuse et politiquement forte.
Tout au long de sa carrière, Martha Graham a toujours milité en faveur de l’individu ; en créant des pièces comme Deaths and Entrances (1943), Appalachian Spring (1944), Dark Meadow (1946) et Errand into the Maze (1947), elle sonde la complexité de l’être humain et de la société. L’imagerie visuelle et la chorégraphie novatrices d’American Document (1938) illustrent parfaitement le génie de la chorégraphe. Cette narration d’une grande intensité, qui révèle le premier danseur masculin de la compagnie et interroge sur ce que signifie « être Américain ». À travers la représentation d’importants groupes culturels des États-Unis, comme les Amérindiens, les Afro-Américains et les Puritains ainsi que l’intégration de textes tirés de documents historiques nationaux, Martha Graham a réussi à saisir l’âme des peuples américains.
Au cours de sa longue et illustre carrière, Martha Graham a créé 181 chefs d’œuvres chorégraphiques qui continuent de représenter des défis et des sources d’inspiration pour des générations d’artistes et leur public. En 1986, ses collègues, employés de théâtre, lui ont décerné le prix Local One Centennial Award pour la danse, remis seulement une fois tous les 100 ans. Lors du Bicentenaire, elle a reçu la plus haute décoration civile des États-Unis, la Médaille présidentielle de la Liberté. En 1998, le magazine Time l’a désignée « Danseur du siècle ». Première danseuse à se produire à la Maison Blanche et à agir en tant qu’ambassadrice culturelle à l’étranger, elle s’est emparée de l’esprit d’une nation et a repoussé les frontières de la danse contemporaine. « J’ai vécu toute ma vie avec la danse, à être une danseuse », déclare-t-elle. « C’est accepter d’être l’instrument de la vie de façon très intense. C’est parfois déplaisant. C’est parfois effrayant. Mais, c’est inévitable ».
Source : Martha Graham Dance Company
En savoir plus : www.marthagraham.org
Glushanok, Peter
Peter Glushanok a eu une longue carrière dans le cinéma en tant que réalisateur, producteur et caméraman, à partir des années 1940, avant de devenir peintre dans les années 1970. Ses films comprenaient "Le Monde du Danseur" et "L'Hymne des Nations", des documentaires sur Martha Graham et Arturo Toscanini. M. Glushanok a également réalisé des films sur un large éventail de thèmes sociaux, notamment «Freedom of the Press» et «Japanese Bride in America», tous deux pour la division des affaires civiles de l'armée des États-Unis, et «Angry Boy», un documentaire primé sur le traitement psychiatrique. Il a également réalisé des courts métrages pour l'Office of War Information à Washington et des longs métrages incluant «Oncle Vanya».
Il est né à Riga, en Lettonie, et est arrivé aux États-Unis au début des années 1920. Il a servi dans la marine pendant la seconde guerre mondiale. Il a enseigné la réalisation de films avancés et l'éclairage au City College et a dirigé un atelier de cinéma à l'Université Columbia. Il a été professeur associé de cinéma et de télévision à la School of the Arts de l'Université de New York, où il a développé des cours sur la musique de film et la musique électronique. Martin Scorsese faisait partie de ses étudiants.
Il a également composé de la musique électronique et remporté le premier prix du concours international de musique électronique de Dartmouth pour sa partition "In Memoriam for My Friend Henry Sala".
Source : The New York Times
Martha Graham Dance Company
En 1926, Martha Graham fonde sa compagnie de danse et son école. Elle vit et travaille à l'époque, dans un petit studio de Carnegie Hall dans le centre-ville de Manhattan.
Martha Graham et sa compagnie ont élargi le vocabulaire du mouvement de la danse contemporaine et modifié à jamais la portée de la forme artistique en ancrant les œuvres dans des contextes sociaux, politiques, psychologiques et sexuels contemporains, en renforçant leur impact et leur résonance.
La Martha Graham Dance Company fut une ressource inégalée pour nourrir nombre des plus grands chorégraphes et danseurs des 20e et 21e siècles, dont Merce Cunningham, Erick Hawkins, Pearl Lang, Pascal Rioult et Paul Taylor.
Le répertoire des 181 œuvres de Graham comprend des artistes renommés tels que Mikhail Baryshnikov, Claire Bloom, Margot Fonteyn, Liza Minnelli, Rudolf Noureev, Maya Plisetskaya et Kathleen Turner. Ses techniques révolutionnaires et son style incomparable ont valu à la compagnie une reconnaissance de plus de 50 pays d'Amérique du Nord et du Sud, d'Europe, d'Afrique, d'Asie et du Moyen-Orient.
Aujourd’hui, la compagnie continue de promouvoir l’ingéniosité de Graham. Elle adopte une nouvelle vision de la programmation qui met en valeur des chefs-d’œuvre de Graham aux côtés d’œuvres récemment commandées par des artistes contemporains inspirés par le legs de Graham.
Source : Martha Graham Dance Company
En savoir plus : www.marthagraham.org
Appalachian Spring
Chorégraphie : Martha Graham
Interprétation : Martha Graham (Bride), Stuart Hodes (Husbandman), Bertram Ross (Preacher) Matt Turney (Pioneer Woman), Yuriko, Helen McGehee, Miriam Cole, Ethel Winter (Followers)
"Avoir peur de la sorcière Graham"
"Bien avant le Moyen Âge, les sorcières, sous des noms et des apparences divers, ont hanté les légendes et les mythes. L’une d’entre elles, Médée, a connu une gloire sulfureuse qui ne se dément pas : elle a fait l’objet de quantités d’adaptations. Nous avons demandé à Noemi Lapzeson de nous raconter la Médée de Martha Graham dans Cave of the Heart (« Caverne du cœur »). Elle nous raconte Graham elle-même en Médée."
Pour en savoir plus : "Avoir peur de la sorcière Graham", Entretien avec Noemi Lapzeson, Propos recueillis et mis en forme par Hervé Gauville, Annie Suquet, dans Repères, cahier de danse 2012/2 (n° 30), pages 9 à 12.
À corps et à cris
Les racines de la diversité en danse contemporaine
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
La compagnie Vlovajobpru
Latitudes contemporaines
40 ans de rock et danse
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
James Carlès
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Quand le réel s'invite
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Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
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Deuxième volet du parcours consacré à la danse au Québec, celui-ci est centré sur la notion de collectif, d’être-ensemble.
La Fondation BNP Paribas
La Maison de la Danse de Lyon
L'improvisation
Découverte des spécificités de l’improvisation en danse.