La Maison de Bernarda
1986 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Ek, Mats (Sweden)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 1986
Producteur vidéo : Biennale de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
La Maison de Bernarda
1986 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Ek, Mats (Sweden)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 1986
Producteur vidéo : Biennale de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
La Maison de Bernarda
Pour Mats Ek, la danse est l'une des formes du théâtre et certaines de ses œuvres s'inspirent de thèmes empruntés au théâtre. La Maison de Bernarda est tirée de la pièce du même nom de Federico Garcia Lorca. "L'enveloppe extérieure" de la pièce a été modifiée pour mieux faire apparaître le contenu. L'idée la plus fondamentale a consisté à confier le rôle de Bernarda, cette mère tyrannique et borgne, à un danseur, et de plus un danseur bien viril. Même les filles plus proches peut-être des personnages de Lorca que les autres, sont montrées chacune par le biais du mouvement. Elles ne forment pas un "corps de ballet", elles sont cinq solistes "égales", avec chacune leur propre personnalité et désir...
Source : Catalogue de la Biennale de la danse 1986
Ek, Mats
Mats Ek né en 1945 en Suède, fils de birgit Cullberg - danseuse et chorégraphe, fondatrice de la compagnie qui porte son nom - et d’Anders Ek - acteur de théâtre et de cinéma, que l’on a vu dans les films d’Ingmar Bergman -, s’oriente d’abord vers le théâtre, tout en suivant les cours de danse de Donya Feuer (américaine, pratiquant la technique Graham, installée à Stockholm). il commence à chorégraphier en 1976, ses créations disent déjà son engagement de « citoyen du monde » et retiennent l’attention de la critique internationale. En 1980, Mats Ek assume les fonctions de co-directeur artistique de la compagnie avec Birgit Cullberg, et en 1985, lorsque sa mère se retire définitivement, il en reste le seul directeur. Ses « relectures » audacieuses et virulentes de La Maison de Bernarda (1978), Giselle (1982), Le Sacre du printemps (1984), Le Lac des cygnes (1987), Carmen (1992), La Belle au bois dormant (1996) confirment son talent à creuser les apparences pour faire jaillir la psychologie tourmentée des personnages et bousculer les conventions du ballet. Depuis 1993, il travaille en free-lance et crée pour le Nederlands Dans theater, l’Opéra de Paris, la Compañia Nacional de Danza/Nacho Duato, pour Ana Laguna et Mikhaïl Baryshnikov, pour le ballet de l’Opéra royal de Suède, pour Sylvie Guillem. Plus que jamais, Mats Ek cherche à « danser pour dire quelque chose... J’ai envie de refléter l’image de la réalité ». il a également effectué un retour au théâtre en mettant en scène Molière, Racine, Shakespeare, tchekhov, Strindberg, ainsi que l’opéra de Gluck Orphée et Eurydice, au Grand théâtre de Genève (2011). En trente ans, il a imposé sa vision caustique des comportements humains, dans un style personnel qui exacerbe le mouvement, chargeant le corps des désarrois de l’âme. Dans ses réinterprétations psychanalytiques des « classiques » comme dans l’observation aiguë des frustrations de chacun, il ose l’essentiel. En 2004, il crée et interprète avec Ana Laguna le duo Memory, et proposeront une nouvelle version lors de la saison . En 2012, il crée Bye Bye pour Sylvie Guillem.
Source : Programme Maison de la Danse
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Ballet Cullberg
Création du Ballet : 1967
Fondateur : Birgit Cullberg
Le Ballet Cullberg est la principale compagnie de répertoire pour la danse contemporaine en Suède. La compagnie est un contributeur important à la présentation internationale de la danse et de la chorégraphie. Le ballet travaille avec une gamme de chorégraphes et d'artistes internationaux. La compagnie compte actuellement 16 danseurs provenant de presque autant de pays, et les danseurs invités sont constamment invités à divers projets. Depuis sa création, la qualité individuelle de chaque danseur a été la caractéristique déterminante du Ballet Cullberg.
En collaborant avec des chorégraphes et des réalisateurs ancrés dans le domaine contemporain, le Ballet soutient fortement le développement des arts du spectacle et de la danse en tant que forme d'art. Leurs activités englobent différents projets et productions, y compris des ateliers, des conférences, des séminaires et des lectures. Les administrateurs sont Gabriel Smeets et Stina Dahlström. Le Ballet Cullbert a été fondée en 1967 par Birgit Cullberg sous les auspices de Riksteatern, le Théâtre National Touristique Suédois, dont elle fait encore partie.
Source : Site du Ballet
En savoir plus : https://cullbergbaletten.se
La Maison de Bernarda
Chorégraphie : Mats Ek
Scénographie : marie-Louise De Geer Bergenstrahle
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Biennale de la danse - Charles Picq, 1986
La Maison de Bernarda - Federico Garcia Lorca
La Maison de Bernarda (1936), un drame en trois actes de Federico Garcia Lorca.
Publication posthume de 1945.
À la mort de son second mari, Bernarda Alba impose à sa famille un deuil de huit ans et l’isolement à ses filles, comme l’exige la tradition andalouse en ces années 1930.
Soucieuse des apparences et du qu’en dira- t-on, « ce que je veux, c’est que le front de ma maison soit lisse, et la paix dans ma famille », la maîtresse de maison définit pour ses cinq filles, âgées de 20 à 39 ans, les règles d’une nouvelle société où la femme est bafouée, coupée du monde et des hommes. « Naître femme est la pire des punitions », déclare Amelia, l’une des filles. Seule pourvue d’une importante dot, Angustias, fille aînée du premier mariage de Bernarda Alba, est fiancée à Pepe le Romano. Mais Adela, sa cadette, s’est rapprochée de lui depuis longtemps. Autour de ce jeune homme, obscur objet du désir, La Maison de Bernarda Alba donne à voir, sous la forme d’un huis clos, la violence d’une société verrouillée de l’intérieur que la passion fait voler en éclats.
Source : La Comédie Française
À corps et à cris
Latitudes contemporaines
40 ans de rock et danse
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
Pantomimes
Présentation de la pantomime dans les différents courants de la danse.
La petite histoire de Numeridanse
EIVV 2022 Le montage qui danse
Pourquoi je danse ?
Genèse des oeuvres
Un spectacle de danse se crée en plusieurs étapes qui se situent entre le moment où s’énonce un désir initial qui lance le projet, et celui de la première représentation.
Des genres et des styles
La danse est un terme bien vaste qui comprend beaucoup de spécificités. Ils dépendent de la culture d’un pays, d’une époque, d’un lieu. Ce Parcours propose une visite entre les genres et les styles de la danse.
La danse à la croisée des arts
Certains spectacles sont le lieu de rencontre de différents métiers. Voici un aperçu de certains spectacles où les arts se croisent sur la scène d’une pièce chorégraphique.
La filiation «américaine» de la danse moderne [1900-1930] : De la danse libre à la Modern Dance.
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
L'artiste engagé
Dans tous les arts et ici spécialement en danse, l’artiste crée parfois pour défendre une cause, dénoncer un fait, troubler, choquer. Voici un panorama de quelques créations chorégraphiques « engagées ».
Rituels
Découvrez comment la notion de rituel prend sens dans diverses danses à travers ces extraits.
La relecture des œuvres
Certains grands spectacles sont revisités à travers les siècles. Voici deux exemples de pièces relues par différents chorégraphes.