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La belle au bois dormant

L'adage à la rose

Maison de la danse 2018 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien

Chorégraphe(s) : Bart, Jean-Guillaume (France) Petipa, Marius (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2010 > 2019

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La belle au bois dormant

L'adage à la rose

Maison de la danse 2018 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien

Chorégraphe(s) : Bart, Jean-Guillaume (France) Petipa, Marius (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2010 > 2019

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La belle au bois dormant

Créée en 1890 au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, La Belle au bois dormant  est l’œuvre conjuguée de deux des plus grands artistes de la fin du  XIXe siècle, le chorégraphe Marius Petipa et le compositeur Piotr Ilitch  Tchaïkovski. Ce ballet puise son livret dans le célèbre conte de  Perrault et des frères Grimm. Le chorégraphe Marius Petipa y fait  alterner des variations brillantes et de grands ensembles sur une  musique qu’il a littéralement « dictée » au compositeur. Jamais le génie  de Marius Petipa n’a été mis autant en valeur que dans ce véritable feu  d’artifice chorégraphique où chaque numéro de danse est ciselé avec une  précision extrême. La Belle au bois dormant s’impose comme son  chef-d’œuvre. Le Yacobson Ballet a sollicité Jean-Guillaume Bart,  chorégraphe français et Étoile de l’Opéra de Paris, pour mettre en scène  le ballet et reprendre la version originale de 1890. Il nous offre une  version étincelante du « Ballet des ballets », ainsi que le définissait  Rudolf Noureev.


Source : Programme de la Maison de la Danse

Bart, Jean-Guillaume

Jean-Guillaume Bart entre à l’École de Danse de l’Opéra de Paris en 1983.  En 1988, il intègre le Ballet de l’Opéra de Paris. Promu coryphée en  1989, Sujet en 1991, puis Premier Danseur en 1996, il se voit confier  les grands rôles du répertoire, sa solide technique et son style épuré  le destinant aux rôles de danseur noble. Le 5 janvier 2000, il est nommé  Danseur Étoile. Il reçoit le Prix Carpeaux en 1995, le Prix de  l’A.R.O.P un an plus tard, ainsi que le Prix Benois de la Danse en 2000  pour son interprétation d’Apollon Musagète de Balanchine. En  2005, il est nommé Chevalier des Arts et des Lettres. En 2008, il met un  terme à sa carrière de danseur pour se consacrer entièrement à la  pédagogie comme professeur du Ballet de l’Opéra de Paris et collaborer  ponctuellement en tant que répétiteur à la transmission du répertoire.  Il est également professeur invité au Maggio Danza de Florence, à la  Scala de Milan, au Tokyo Ballet, au Théâtre Mikhailovsky de  Saint-Pétersbourg et au Teatro Colón de Buenos Aires. Depuis toujours,  Jean-Guillaume Bart a ressenti le besoin de préserver et cultiver le  vocabulaire classique et néo-classique et de traduire sa propre vision  de la musique. Il s’essaie à une première chorégraphie à l’Amphithéâtre  de l’Opéra Bastille, Alla Fuga, en 1997. Claude Bessy lui commande pour l’École de danse de l’Opéra national de Paris un ballet sur des pages de Rossini, Péchés de Jeunesse (2000),  pour lequel il reçoit le prix Charles Oulmont. Il règle plusieurs  chorégraphies pour Le Jeune Ballet de France, l’English National Ballet  School, l’École nationale de Ballet de Marseille, le Conservatoire  national supérieur de musique et de danse de Paris, les soirées « Jeunes  Danseurs » présentées au Palais Garnier. Robert Carsen le sollicite en  2004 pour régler les parties dansées de Capriccio de Richard Strauss. En avril 2007, il signe en Russie sa première grande production, Le Corsaire, pour  le Théâtre Fédéral d’Ekaterinbourg. En décembre 2010, il règle à Vienne  les danses du Concert du Nouvel An avec les danseurs et les élèves de  l’École de l'Opéra de Vienne et, en 2011, il fait revivre au Palais  Garnier La Source, grand ballet romantique tombé dans l’oubli. En juillet 2014, il crée Lalo Celebration  pour les élèves de la Tanz Akademie de Zurich. Il a été à trois  reprises champion de France de la compétition de Danse historique (2015,  2016, 2017).

Source : Opéra de Paris

Petipa, Marius

Danseur, chorégraphe et pédagogue français (Marseille 1818-Saint-Pétersbourg 1910).

Marius Petipa a des parents qui exercent l'un et l'autre un métier artistique : son père est danseur et maître de ballet, et sa mère, actrice. Lucien Petipa (1815-1898), son frère aîné, est lui aussi danseur professionnel. Marius n'a pas vraiment la vocation pour le devenir à son tour, malgré les leçons que lui dispense son père. Très jeune, cependant, il fait ses débuts au théâtre de la Monnaie, à Bruxelles, où il est élève au conservatoire. Lorsque sa famille revient en France, il entame une carrière qui le mène à Bordeaux, à Nantes – où il devient danseur étoile – et à Paris – où il suit les cours d'Auguste Vestris et danse avec l'illustre Carlotta Grisi. De 1843 à 1846, Marius Petipa travaille pour le Théâtre royal de Madrid, puis en 1847 il est invité pour une année à Saint-Pétersbourg – il y restera près de soixante ans.

À Saint-Pétersbourg, Petipa a eu de célèbres devanciers – entre autres, Charles Didelot et Jules Perrot. Lui-même se fait apprécier à la fois de la cour et du public. D'abord premier danseur du Théâtre-Impérial, il en devient en 1862 le chorégraphe en chef, obtenant son premier triomphe avec "la Fille du pharaon" (d'après le Roman de la momie de Théophile Gautier), et, en 1869, le premier maître de ballet, commandant une troupe de 250 danseurs. De 1855 à 1887, il dirige aussi l'École impériale de danse, comprenant 80 élèves.

Au Théâtre-Impérial, Petipa a la haute main sur les créations comme sur les reprises, sur les engagements comme sur les promotions. Il préside ainsi à l'éclosion de talents qui poursuivront leur carrière au sein des Ballets russes de Serge de Diaghilev. Peu enclin à faire appel aux étoiles étrangères, il doit pourtant consentir à accueillir les gloires de la scène italienne, comme Enrico Cecchetti.

Auteur d'une soixantaine d'œuvres, Petipa avait lui-même substitué une nouvelle tradition à celle du ballet romantique qui l'avait précédée. Il n'a pas pour autant renié le romantisme. C'est lui qui tire Giselle de l'oubli et, dans sa propre dramaturgie, il fait la part belle au fantastique et à la rêverie. Il innove, en revanche, en recherchant l'effet de masse et, pour cela, il mobilise sur scène le corps de ballet tout entier. Rudolf Noureïev assumera avec éclat cet héritage. «La danse est la rencontre de trois émotions et leur dépassement : émotion du corps dompté qui se libère et rejoint l'âme, émotion du geste qui se transforme en poésie, émotion de l'allure qui fait sortir l'interprète de sa corporéité pour devenir l'expression de l'idée » : tel est le legs de Petipa.


Source : Site de l'Encyclopédie Larousse 


En savoir plus : larousse.fr

Plasson, Fabien

Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).

C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.

En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.

En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.

Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.


Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson

Yacobson Ballet

Direction artistique: Andrian Fadeev

Année de création: 1969


Yacobson Ballet a été fondé en 1969 par Leonid Yacobson alors Maître de Ballet et chorégraphe très renommé. Première compagnie indépendante de Russie — non rattachée à un Opéra — elle devient très vite un événement dans le paysage du ballet russe et reçoit le titre de « Compagnie Miniature » en référence au format court des pièces créées par son fondateur. Pendant ses 7 années de direction, Leonid Yacobson a oeuvré à faire évoluer la danse en Russie et a collaboré avec les plus grands danseurs comme Natalia Makarova, Alla Osipenko, Maya Plisetskaya et Mikhail Baryshnikov.

En 1976, après la disparition de Leonid Yacobson, son plus proche collaborateur prend les rênes de la compagnie et ouvre le répertoire aux chorégraphes russes et étrangers, développant un répertoire de création basé sur les fondements de la technique du ballet. La compagnie commence alors à se faire un nom en dehors de la Russie.

Depuis 2011, le Yacobson Ballet est dirigé par Andrian Fadeev ancien danseur principal du Mariinsky Ballet. Composée de 75 danseurs à la technique éblouissante et poussée par des Solistes de forte personnalité, c'est avec conviction qu'Andrian veut amener la compagnie à une reconnaissance internationale. Il reprend, en les dépoussiérant, les pièces du répertoire du ballet classique. Tout en respectant la tradition, il commande en les réactualisant de nouvelles productions scénographiques et de costumes. Coupant dans les longueurs et ne gardant que l'essentiel, il redonne à ces œuvres qui ont traversé l'histoire, du panache et du rythme pour les mettre au goût du jour. Une très belle manière de redécouvrir le répertoire du ballet servi avec élégance et brio par de magnifiques danseurs.

Prima ballerina du Théâtre Mariinsky et artiste à la carrière internationale, Irina Kolpakova a travaillé sur la finalisation du ballet Giselle par le Yacobson Ballet. Elle dit de la compagnie que « la technique n'est pas seulement présente dans les fouettés parfaitement exécutés mais également dans le maintien des danseurs, leur manière de porter les costumes et d'exécuter à la perfection chaque mouvement... Le mouvement est une respiration et ces artistes respirent délicatement et avec maitrise. »


Source: Trait d'union


En savoir plus : yacobsonballet.ru/en

La Belle au bois dormant

Chorégraphie : Jean-Guillaume Bart d’après Marius Petipa

Interprétation : Yacobson Ballet

Texte : Livret de Ivan Vsevolojski et Marius Petipa d’après le conte de Charles Perrault

Musique originale : Piotr Ilitch Tchaïkovski

Costumes : Olga Shaishmelashvili

Décors : Olga Shaishmelashvili

Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon - 2018

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