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Emaphakatini

Maison de la danse 2022 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien

Chorégraphe(s) : Dianor, Amala (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse

Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon

Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon

en fr

Emaphakatini

Maison de la danse 2022 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien

Chorégraphe(s) : Dianor, Amala (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse

Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon

Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon

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Emaphakathini

Le Franco-Sénégalais Amala Dianor creuse sa danse hybride et lumineuse avec Emaphakathini. Il  s’empare des histoires des danseurs de Via Katlehong et les relie à celle de leur pays pour repousser les frontières et créer de nouveaux espaces à défricher, mêlant danses traditionnelles, gumboots et pantsula.


Source : Maison de la Danse de Lyon

Dianor, Amala

Autodidacte  au brillant parcours de danseur hip hop, Amala Dianor intègre en 2000  l’école supérieure du Centre National de Danse Contemporaine d’Angers.  Dès 2002 et pendant dix ans, il travaille comme interprète pour des  chorégraphes de renom aux univers variés (Régis Obadia, Farid Berki,  Abou Lagraa, Georges Momboye, Françoise et Dominique Dupuy, Hafiz Dhaou  et Aicha M’Barek, Emanuel Gat…). En 2011, il remporte deux prix au  concours Reconnaissance pour sa première chorégraphie, intitulée Crossroad etcrée sa compagnie en 2012.


Le chorégraphe est très vite identifié dans le monde de la danse pour  la singularité de son écriture élégante et organique qui s’inscrit dans  une recherche formelle sur le mouvement, à la croisée des styles.  Glissant dʼune grammaire à l’autre avec virtuosité (hip hop,  néo-classique, contemporain, afro-contemporaine…), il dépouille les  techniques chorégraphiques de leurs dimensions spectaculaires pour ne  conserver que les mouvements bruts. Grâce à ce processus de  déconstruction, il permet aux interprètes d’expérimenter de nouvelles  voies gestuelles. Attiré par la rencontre et le dialogue entre les  êtres, il déploie une danse-fusion qui hybride les formes et ouvre une  poétique de l’altérité.Depuis 2014, il travaille avec la complicité du  compositeur électro-soul Awir Léon qui crée les musiques originales de  ses spectacles. Il s’associe ponctuellement avec des  chorégraphes (Mickael Le Mer, Pierre Bolo et Annabelle Loiseau, Johanna  Faye, BBoy Junior, Mathias Rassin…), des musiciens (Awir Léon, Koki  Nakano, Héloïse Gaillard, Steve Eton, Eric Aldéa et Yvan Chiossone), un  écrivain (Denis Lachaud), un calligraphe (Julien Breton), des  plasticiens (Grégoire Korganow, Olivier Gilquin et Constance Joliff,  Clément Débras...).


Invité en création au Centre National de la Danse ou à Suresnes Cités  danse, puis artiste associé au Théâtre Louis Aragon à  Tremblay-en-France (2014-2016) et au CDCN Pôle-Sud de Strasbourg  (2016-2019), il est également associé au Centquatre à Paris (2016-2018)  puis soutenu par le Théâtre de la Ville de Paris (depuis 2018) et  artiste associé à la Maison de la Danse de Lyon-Pôle européen de  création (2019-2021), aux Quinconces-l’Espal, scène nationale le Mans  ainsi qu’à Touka Danses, CDCN Guyane (2021-2024) et au Théâtre de Macon  scène nationale (2022-2024). Kaplan I Cie Amala Dianor reçoit le soutien  de la Fondation BNP Paribas depuis 2020. Elle compte aujourd’hui  dix-huit pièces à son répertoire et diffuse en moyenne 80 dates par an  en France et dans le Monde, avec le soutien d’Institutions comme  l’Institut Français ou l’ONDA...


Parmi ses pièces, Amala Dianor interprète notamment son solo Man Rec (‘Moi seulement’ en wolof en 2014), le duo Extension (2014) avec la star du break BBoy Junior ou le trio Quelque-part au Milieu de l’infini (2016). En 2019, il signe sa première grande forme pour neuf danseurs auxquels il transmet sa gestuelle métissée, intitulée The Falling Stardust et actuellement encore en tournée. En 2021, il crée deux nouvelles pièces courtes : le trio Point Zéro  qu’il interprète avec ses amis danseurs Johanna Faye (co-directrice de  F.A.I.R.E, CCN de Rennes), et Mathias Rassin (multiple champion du monde  de top rock) ; et le solo Wo-Man avec lequel il prolonge au féminin l’écriture de son propre solo Man Rec.  En 2021, à la recherche de nouveaux publics connectés, il s’associe au  plasticien Grégoire Korganow et invente une série de courts-métrages de  création intitulée CinéDanse dont le premier opus, intitulé Nioun Rec,  est diffusé sur culturebox.fr dans le cadre de Monuments en mouvement  et sélectionné parmi les films de danse du catalogue de la Villa  Albertine aux Etats-Unis.

En 2022, Amala Dianor figure parmi les quatre chorégraphes européens élus par le réseau Big Pulse Dance Alliance (Europe créative). La même année, Amala Dianor choisit de répondre à une commande des Via Katlehong pour huit performers sud-africains qui sera créée au festival d’Avignon 2022.

Amala Dianor s’engage parallèlement pour la transmission et la  formation : il accompagne volontiers la diffusion de ses pièces par  l’organisation d’ateliers avec des danseurs amateurs ou de masterclass  avec des danseurs professionnels. Il mène de nombreux projets avec de  danseurs pré-professionnels en France, comme dernièrement en 2020 pour  la commande Urgence, une pièce transverse théâtre-danse qui  voit le jour à la Biennale de la danse 2021. Dans cette même démarche,  il entreprend aussi depuis 2019 un projet de coopération en faveur de  l’émergence en Afrique de l’Ouest avec la création Siguifin dont  la Première a lieu au Festival Suresnes Cités Danse 2022. Il s’agit  d’une création collective avec les chorégraphes Ladji Koné, Alioune  Diagne et Naomi Fall, pour neuf danseurs du Burkina-Faso, du Sénégal et  du Mali.

Amala Dianor reçoit la Médaille de Chevalier des Arts et des Lettres en 2019.


Source : Site de la Compagnie Amala Dianor

En savoir plus : amaladianor.com

Plasson, Fabien

Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).

C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.

En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.

En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.

Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.


Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson

Via Katlehong Dance

Créée en 1992, la compagnie Via Katlehong Dance, menée par Vusi Mdoyi, Steven Faleni et Buru Mohlabane, emprunte son nom du township de Katlehong dans l'East Rand, un quartier déshérité dans lequel a éclos la culture contestataire pantsula dans les années 1960-1970 et célèbre pour sa participation aux soulèvements dans les années 1980 sous le régime de l'apartheid en Afrique du Sud.

Comme le hip hop aux Etats-Unis et en Europe, la culture pantsula est un style de vie, recouvrant mode, musique, danse, codes gestuels et parlés. Et comme le hip hop, cette culture trouve son terrain d'expression dans la rue.

Dans les années 1990, alors qu'une Afrique du Sud multiraciale voit lentement le jour, la compagnie poursuit son combat protestataire en faveur des jeunes des quartiers pauvres. Les spectacles et performances de la compagnie mêlent plusieurs danses : la pantsula (sorte de hip hop non acrobatique mais virtuose), la tap dance (claquettes percussives effectuées avec des chaussures ferrées), le step (claquettes proches du time step américain) et les gumboots (danse des mineurs, exécutée avec des bottes de caoutchouc).

De l'alliage de ces traditions, la compagnie sud-africaine fait naître une danse énergique, festive et gouailleuse.

Nourrie d'une forte identité communautaire, Via Katlehong Dance poursuit une mission éducative, culturelle et sociale à l'attention des jeunes d'Afrique du Sud. La compagnie a été plusieurs fois récompensée par des prix internationaux (FNB Vita Dance Umbrella, Gauteng Dance Showcase, KTV Most Brilliant Achievement, Gauteng MEC Development Award, etc.) pour ses créations mélangeant de façon inédite les traditions pantsula et d'autres danses communautaires d'Afrique du Sud, comme le gumboots et le steps

En savoir plus

https://www.charleroi-danse.be/profile/via-katlehong/ 

Vernay, Marie-Christine. « Danser contre la violence, les malfaiteurs et la drogue ». Libération, 21 mars 2011.

Vernay, Marie-Christine. « Via Katlehong fait son tapage à Paris », Libération, 21 mars 2011.

Dernière mise à jour : décembre 2013

Emaphakatini

Chorégraphie : Amala Dianor

Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Via Katlehong Dance

Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon - Fabien Plasson, 2022

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