Roméo et Juliette
1986 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Cullberg, Birgit
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 1986
Producteur vidéo : Biennale de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Roméo et Juliette
1986 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Cullberg, Birgit
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 1986
Producteur vidéo : Biennale de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Roméo et Juliette
Au début des années 50, Birgit Cullberg a travaillé à une version dansée de Roméo et Juliette. Engagée au Ballet Royal de Suède, Birgit Cullberg avait pour la première fois de sa carrière, à sa disposition, des danseurs de formation classique et pouvait ainsi mettre en pratique son idée de regrouper ces derniers pour obtenir des effets théâtraux. En 1967, lorsqu'elle eut sa propre compagnie, Birgit Cullberg dut adapter ses conceptions à une formation plus réduite, principalement sur la base de techniques de "dans libre". Les batailles de rue mouvementées disparurent par manque de danseurs et furent remplacées par un habile jeu de lumières de son fils Mats Ek, qui avait mis en scène la pièce de Shakespeare au Théâtre Royal. La scène du bal ne pouvait être qu'évoquée, tout en laissant apparaître ce qu'elle comportait de réellement important : la naissance de l'amour entre les deux personnages principaux. La consommation du mariage dans l'un de ses "pas de deux érotique" célèbre à juste titre ; la signature de Birgit Cullberg. Plusieurs générations de danseurs ont dansé Roméo et Juliette, conservant les mouvements d’origine tout en les colorant de leur propre personnalité ; c'est le souhait de Birgit Cullberg, et c'est sans doute la raison pour laquelle ses ballets vivent si longtemps, en dehors du fait qu'elle s'intéresse à des thèmes éternels : l'amour et la mort.
Source : Catalogue de la Biennale de la danse 1986
Cullberg, Birgit
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Roméo et Juliette
Chorégraphie : Birgit Cullberg
Interprétation : Ballets Cullberg
Scénographie : Eva Schaeffer
Musique additionnelle : Sergei Prokofiev
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Biennale de la danse - Charles Picq, 1986
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
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[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
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Dans tous les arts et ici spécialement en danse, l’artiste crée parfois pour défendre une cause, dénoncer un fait, troubler, choquer. Voici un panorama de quelques créations chorégraphiques « engagées ».