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Parade

Maison de la danse 2008 - Réalisateur-rice : Picq, Charles

Chorégraphe(s) : Massine, Léonide (Russian Federation)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2000 > 2009

Producteur vidéo : Maison de la Danse

Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon

en fr

Parade

Maison de la danse 2008 - Réalisateur-rice : Picq, Charles

Chorégraphe(s) : Massine, Léonide (Russian Federation)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2000 > 2009

Producteur vidéo : Maison de la Danse

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Parade

Conçu pendant la Première Guerre mondiale, ce ballet répond à la volonté de Diaghilev de changer d'univers esthétique et inaugure l'orientation moderniste que suivront les Ballets Russes. La guerre et la révolution l'ayant coupé de la Russie, il fait désormais appel à des collaborateurs occidentaux et notamment à Pablo Picasso. Celui-ci se passionne pour l'univers du ballet qu'il voit alors, et sa personnalité domine bientôt l'ensemble de la réalisation de l’œuvre. L'argument du ballet, une parade foraine, plaît à Picasso qui a une prédilection pour le thème des acrobates. Les deux tendances manifestées dans son travail, lors du séjour italien, sont perceptibles dans le rideau de scène, relativement réaliste, et les décors et costumes, d'esprit cubiste. Quant à la musique de Satie, elle amène une modernité faite de clarté, d'humour et de concision ne craignant pas de faire quelques incursions dans le jazz.

Sources : Programme de salle Maison de la Danse

Massine, Léonide

(1895-1979)

Formé au théâtre et à la danse à l' École du Théâtre Bolchoï, il entre dans le Ballet en 1912. En 1913, il est engagé par Serge de Diaghilev aux Ballets Russes où il crée le rôle-titre dans "la Légende de Joseph", et complète sa formation avec Enrico Cecchetti. Il compose, en 1915, sa première chorégraphie, "Soleil de nuit", et mène désormais une double carrière de danseur et chorégraphe. Il quitte les Ballets russes en 1921, danse en Amérique du Sud et en Grande-Bretagne, renoue avec la chorégraphie pour "les Soirées d'Etienne de Beaumont" (1924) et revient chez Diaghilev de 1925 à 1928, participant également aux spectacles de la Revue de Cchran à Londres (1925-1926) et du Roxy Theater à New York jusqu'en 1930. Il collabore avec la Compagnie Rubinstein (1928 et 1931) et, à partir de 1932, avec les Ballets russes de Monte-Carlo. Il est chorégraphe invité à New York à l'American Ballet Theater (1942-1943), et au Ballet International du marquis de Cuevas en 1944. En 1945-1946, il dirige sa compagnie, Ballets Russe Highlights, puis retourne en Europe où il crée ou remonte ses œuvres pour le Sadler's Wells Ballet, les Ballets des Champs Élysées, la Scala de Milan, l'Opéra-comique de Paris, le Grand Ballet du marquis de Cuevas et l'Opéra de Rome. En 1960, il fonde le Balletto Europeo pour le festival de Nervi. Jusqu'à sa mort il est invité à remonter ses oeuvres dans le monde entier.

Source : Dictionnaire de la Danse, Philippe Le Moal, Larousse, 1999

En savoir plus : massine-ballet.com

Satie, Erik

Erik  Satie est un compositeur français de la fin du XIXème et du début du  XXème siècle ; il se rattache à la musique moderne. Il est connu pour  son style particulier, caustique et personnel, dirigé notamment contre  les conventions du romantisme.


Satie  commence l’apprentissage de la musique auprès de l’organiste de Honfleur, puis entre au Conservatoire de Paris  où il obtient des résultats médiocres. Ses premières mélodies sont publiées dès 1887  par son père (Gymnopédies); dès cette période, Satie est précurseur dans plusieurs domaines qui s'épanouiront bien plus tard : musique graphique  (absence de barres de mesure) et conceptuelle, musique de collage.

Il s’installe à Montmartre  et travaille comme pianiste-accompagnateur au cabaret Le Chat Noir,  où il se lie avec Mallarmé, Verlaine, ou Claude Debussy.  Il compose des pièces selon ses amitiés du moment : Le Fils des Etoiles  pour la Rose-Croix, Uspud (ballet chrétien) avec le poète Contamine, Danses gothiques  puis Vexations  en rapport avec son amante Suzanne Valadon. Quelque temps après avoir  formé l’Eglise Métropolitaine d’art de Jésus-Conducteur, il se consacre  brusquement à l’univers du music-hall. A 39 ans, il décide d’obtenir un  diplôme à la Schola Cantorum  de Vincent d’Indy,  où il décroche la mention Très Bien, comme pour contredire ses détracteurs (Trois morceaux en forme de poire ). Au moment de la Guerre, il fait la connaissance de Jean Cocteau, avec qui collabore dans le cadre d’un ballet puis dans le contexte de l’éclosion du Groupe des Six  (Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc, Germaine Taillefferre).


Toute sa vie, Satie s’est inscrit contre le conformisme artistique  du moment (romantisme, impressionnisme, wagnérisme), en adhérant par exemple au mouvement du dadaïsme,  ou en se tenant à l'écart de la vie mondaine parisienne et en méprisant  ouvertement les critiques musicaux de son temps. Sa renommée de provocateur  dépasse parfois le vrai rôle que sa musique, à la fois avant-gardiste et accessible et épurée, a joué au seuil du XXe siècle.


Source : France Musique

Cocteau, Jean

Né à Maisons-Laffitte, le 5 juillet 1889.

Issu d’une famille de la grande bourgeoisie parisienne, Jean Cocteau  fit ses études au lycée Condorcet à Paris. Il était âgé de neuf ans  lorsque son père se suicida.

Esprit artiste, esthète au tempérament de dandy, il publia ses  premiers poèmes dès 1909 et devint une des figures à la mode du  Tout-Paris et des salons que fréquentaient les Daudet, la comtesse de  Noailles, Marcel Proust. En 1913, la création par Diaghilev du Sacre du Printemps de Stravinski fut pour lui une véritable révélation, qui devait influencer l’ensemble de son œuvre protéiforme.

Engagé comme ambulancier pendant la Première Guerre mondiale, il se lia d’amitié avec Apollinaire.

L’entre-deux-guerres devait être pour Jean Cocteau, au faîte de sa  gloire, une période d’intense créativité, placée sous le signe de  l’avant-garde. Il collabora avec des musiciens tels Érik Satie (Parade,  1917) et Darius Milhaud, comme avec des peintres célèbres.

Il témoigna dans son écriture d’une égale curiosité, s’essayant à la poésie d’inspiration futuriste, dadaïste ou cubiste : Le Cap de Bonne Espérance (1919), au roman poétique : Le Potomac (1919), Thomas l’imposteur (1923), Les Enfants terribles (1929).

Il occupa également une grand place dans le théâtre, avec Les Mariés de la tour Eiffel (1924), La Voix humaine (1930), La Machine infernale (1934), Les Parents terribles (1938), Les Monstres sacrés (1940), La Machine à écrire (1941), L’Aigle à deux têtes (1946), Bacchus (1952).

Enfin, le cinéma devait à son tour attirer Jean Cocteau, qui donna au  septième art des films et des scénarios marquants, parmi lesquels on  citera Le Sang d’un poète (1930), L’Éternel retour (1943), La Belle et la Bête (1945), Les Parents terribles (1949), Orphée (1950), Le Testament d’Orphée (1960).

Il convient d’ajouter encore à la palette variée de ses talents celui  de dessinateur et de peintre. On lui doit, outre des albums, la  décoration des chapelles de Villefranche-sur-Mer et Milly-la-Forêt.

Génial « touche-à-tout », passé maître dans l’art du sortilège, ce  créateur que son originalité empêche d’enfermer dans telle ou telle  mouvance littéraire ou artistique ne se voua qu’à un seul maître :  l’étonnement — le sien comme celui des autres.

Jean Cocteau fut élu à l’Académie française le 3 mars 1955 au  fauteuil de Jérôme Tharaud, par 17 voix contre 11 à Jérôme Carcopino. Se  présentait également un inconnu, le vicomte de Venel, qui rédigeait en  vers de mirliton ses lettres de candidatures, renouvelées plus de trente  fois.

Reçu le 20 octobre 1955 par André Maurois, Cocteau décrivait la  Coupole comme « quelque grotte sous-marine, une lumière quasi  surnaturelle d’aquarium et sur des gradins en demi-cercle, quarante  sirènes à queues vertes et à voix mélodieuses ».

Mort le 11 octobre 1963.


Source : Académie française

Picq, Charles

Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise  d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le  groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.

Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse  contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges". 

Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :

   • Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
  •  Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
  •  Il initie les "présentations de saisons" en image.
  •  Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.

   •  Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web,  il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
 

Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
  Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
 

Source : Maison de la Danse de Lyon

Europa Danse

Direction artistique: Jean-Albert Cartier

Année de création: 1999

Europa Danse a été créée en 1999 par Jean-Albert Cartier, s'inspirant de l'Orchestre des Jeunes de Claudio Abbado. En effet, pourquoi ne pourrait-on pas transposer ce qui réussissait pour de jeunes musiciens à de jeunes danseurs, en leur offrant le passage obligé entre la fin de leurs études et leur entrée dans la vie professionnelle ? C'est ainsi que depuis sa création, Europa Danse a accueilli près de 250 jeunes danseurs, âgés de 16 à 21 ans. Issus de formation classique, ils ont été sélectionnés avec l'aide d'Hélène Traïline dans des conservatoires ou écoles privées en Europe. En huit ans, 90% des danseurs issus de l'Académie Europa Danse vivent aujourd'hui de leur art. Certains brillent déjà dans de grandes compagnies internationales telles que le San Francisco Ballet, American Ballet Theatre, Het National Ballet d'Amsterdam, English National Ballet, Cullberg Ballet et les compagnies de Jiri Kylian, Nacho Duato, John Neumeier, Opéra de Lyon...

Sources : Programme de salle Maison de la Danse

 

 

Ballets Russes

Les Ballets russes sont une célèbre compagnie d'opéra et de ballet créée en 1907 par Serge de Diaghilev, avec les meilleurs éléments du théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg. Dès 1909, la compagnie entame une tournée internationale et, en 1911, Diaghilev coupe les ponts avec le Ballet impérial. La compagnie devient une troupe privée, indépendante, qui se fixe à Monte-Carlo, Paris et Londres, sans s'attacher à aucun théâtre en particulier.

Parade

Direction artistique / Conception : Susanna Della Pietra supervisée par Lorca Massine (remontage)

Chorégraphie : Léonide Massine

Interprétation : Europa Danse

Texte : Jean Cocteau

Musique originale : Erik Satie

Décors : Didier Courel (peinture)

Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : «Picasso et la danse» est présenté avec le concours de l'École de Flamenco du Conservatoire Royal de Madrid et avec l'accord de Picasso Administration // avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication - Délégation au développement et aux affaires internationales - DMDTS, Région Centre, Région PACA, Département d'Eure et Loir mécénat Veolia Environnement, North Management Consulting, Harlequin, Repetto

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