OSCYL
2017 - Réalisateur-rice : demangeot, Dominique
Chorégraphe(s) : Fattoumi, Héla (Tunisia) Lamoureux, Éric (France)
Présentée dans la/les collection(s) : VIADANSE Direction Fattoumi/Lamoureux - CCN de Bourgogne Franche-Comté à Belfort
Producteur vidéo : diversions
- Oeuvre
- Oeuvre chorégraphique
- Chorégraphe
- Collaborateur artistique
- Réalisateur-rice
- Structure
- Générique
OSCYL
2017 - Réalisateur-rice : demangeot, Dominique
Chorégraphe(s) : Fattoumi, Héla (Tunisia) Lamoureux, Éric (France)
Présentée dans la/les collection(s) : VIADANSE Direction Fattoumi/Lamoureux - CCN de Bourgogne Franche-Comté à Belfort
Producteur vidéo : diversions
OSCYL, le teaser
OSCYL
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux poursuivent leur recherche sur la question de l’altérité, notion qui jalonne leur parcours depuis le début. L’altérité entendue comme état, qualité de ce qui est autre, différent, extérieur à « soi ».
Pour cette nouvelle création, ils ont conçu des sculptures biomorphiques à échelle humaine inspirées de la sculpture Entité Ailéede Hans Arp ; Ils les ont nommés Oscyls* en lien avec leur capacité d’osciller et de s’animer au contact des danseurs. Ils s’aventurent ainsi à la croisée des disciplines dans une tentative de décloisonnement entre la danse, les arts plastiques, le théâtre d’objets, le théâtre de marionnettes.
Entourés de ces présences intrigantes et de toute leur équipe, ils ouvrent un nouvel espace d’expérience, véritable terrain de jeux inédits et multiples reliés à l’approche du sociologue Roger Caillois.
Ce dernier met en évidence quatre ressorts relatifs à ce qui prédominent dans le jeu : la compétition (agôn), le hasard (alea), le simulacre (mimicry) et la recherche du vertige (Ilinx).
Oscillant entre deux pôles selon la présence plus ou moins forte de règles préétablies ou qui peuvent s’inventer, ces jeux seront prétextes à faire surgir une variété relationnelle, propice à reconfigurer les liens qui organisent le collectif…
N’est-ce pas là, l’un des enjeux qui traverse notre monde en bouleversement ?
Quatorze présences composent un paysage mouvant. Elles s’animent, révélant deux groupes radicalement distincts, mais en relation. Le premier est humain et, comme toujours chez Héla Fattoumi et Éric Lamoureux, divers : le collectif de danseurs forment un bloc d’humanités. À leurs côtés, les Oscyls patientent, immobiles depuis quelques secondes ou plusieurs centaines d’années ; seule une énergie externe peut les animer. Si l’homme est généreux et leur offre son souffle, alors ils basculent, arpentent et tourbillonnent. Sont-ils des pantins abstraits, des culbutos géants, des organicités librement inspirées d’une sculpture de Hans Arp? Ils n’ont pourtant ni fondation ni socle. Leur ancrage est aussi leur mobilité.
Les danseurs vont au contact. Ils cherchent à inventer un langage, par le toucher. Chaque signal, chaque impulsion, chaque approche appelle une réaction qui provoque le dialogue. Les oscyls sont-ils des partenaires, des miroirs, des alter-ego? Étreinte, esquive, effleurement, abandon, chaque danseur en transmettant son imaginaire, imprime à son Oscyl la marque de sa singularité. Que se joue-t-il entre eux : pas de deux, dressage, manipulation ? On ne sait plus qui déclenche et qui réagit, la relation est étrange, inédite.
Semblables à des marionnettes, auxquelles l’homme, prête un dessein, ils réagissent au mouvement, l’amplifient, le transforment, le déjouent et parfois le prolongent. Mais, si la marionnette répond précisément aux intentions de son
« manipulateur », les Oscyls, eux, une fois lancés, semblent dotés d’une étrange autonomie.
Le mystère reste entier : une fois déclenchés, ils ont le pouvoir de dilater ou de comprimer le temps, entraînant les danseurs dans des danses réactives variant d’une grande délicatesse à une ivresse jubilatoire.
Les Oscyls, par leur présence imprévisible, ont une force et un secret à transmettre : s’ils s’inclinent, se couchent jusqu’à manger la terre, ils se relèvent, toujours, pour recommencer.
Fattoumi, Héla
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux fondent la Compagnie FATTOUMI/LAMOUREUX en 1988. Leur première pièce Husaïs est couronnée du prix de la 1ère œuvre au concours international de Bagnolet en 1990, suivie du trio Après-midi prix Nouveaux Talents Danse de la SACD en 1991. Ces deux œuvres les propulsent parmi les leaders d’une nouvelle génération de la création contemporaine et leur apportent une reconnaissance internationale.
Un espace de recherche dont la source est l’entremêlement de leurs particularités. De pièce en pièce, ils sondent inlassablement l’intelligence sensible du corps, son pouvoir de dévoilement du sens qui est aussi pensée (penser) en mouvement. Durant cette première période plusieurs pièces marquantes voient le jour dans la continuité d’Husaïs : Si loin que l’on aille (Théâtre de la Bastille et Théâtre de la Ville, 1992) ; Fiesta (Commande du Festival d’Avignon, 1992) ; Asile Poétique (Théâtre de la Ville, 2000) à partir des textes du poète Antonio Ramos Rosa ; Wasla, Ce qui relie… (Biennale de Lyon, 1998) ; Vita Nova (Grande Halle de la Villette, 2000) avec la 11ème promotion du Centre National des Arts du Cirque. Ces pièces affirment un travail chorégraphique relié aux notions de maîtrise/non maîtrise, de puissance/fragile, de minimalisme/performatif, faisant surgir une danse dont la charge expressive est traversée par une « énergie graphique ».
Nommés à la direction du CCN de Caen/Basse-Normandie en 2004, ils poursuivent alors leur démarche à travers des pièces plus portées sur des sujets à forte tonalité sociétale. Ce seront La Madâ’a (Arsenal de Metz, 2004) avec les frères Joubran, virtuoses palestiniens du oud ; Pièze (Unité de pression) et La danse de Pièze (Festival Dialogue de corps, Ouagadougou, 2006 et Théâtre de la Bastille), autour de la notion d’ « homosensualité » dans le monde arabo-musulman ; Just to dance… (Espace des Arts de Chalon-sur-Saône, 2010), pièce autour de la notion de « créolisation » développée par Édouard Glissant ; MANTA, solo créé au Festival Montpellier Danse 2009 puis en tournée internationale (Tokyo, Séoul, Berlin, Tunis, Bruxelles, Stockholm, Oslo), à partir de la problématique que soulève le port du niqab ; Lost in burqa, (Festival danse d’ailleurs, 2011) performance pour 8 interprètes réalisée à partir des « vêtements-sculptures » de la plasticienne marocaine Majida Khattari ; Masculines (Arsenal de Metz, 2013) sur les représentations du féminin de part et d’autre de la Méditerranée.
Ils réactivent une recherche chorégraphique se ressourçant au potentiel expressif et poétique de la danse. Une douce imprudence co-signée avec Thierry Thieû Niang (Festival Ardanthé 2013, Théâtre National de Chaillot, 2014) sur la notion du « Care » ; Waves commande pour le NorrlandsOperan et son Orchestre symphonique dans le cadre de Umeå 2014, capitale européenne de la Culture pour laquelle ils s’associent avec le chanteur et compositeur suédois Peter von Poehl.
Ils s’aventurent régulièrement hors des théâtres pour réagir in-situ à d’autres contextes de réactivité. En février 2009, ils signent la performance Stèles dans le cadre d’une « Nocturne » exceptionnelle, commande du Musée du Louvre. En 2008 il créent Promenade au Grand Palais et imaginent un dialogue avec les sculptures monumentales de Richard Serra. En janvier 2012 ils créent Circle invitant le public au centre d’un dispositif circulaire où la danse s’enivre à l’énergie mêlée de 26 danseurs professionnels et amateurs. En 2013, dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste, ils investissent l’exposition « Un été au bord de l’eau » du Musée des Beaux-Arts de Caen pour une Flânerie chorégraphique.
Création du Festival Danse d’Ailleurs (2005) Dès 2005, ils initient le Festival Danse d’Ailleurs qui a vocation à remettre en perspective la notion d’universalisme en questionnant les cadres référents de la modernité en art selon les horizons culturels. Les quatre premières éditions ont fait focus sur des artistes issus du vaste et divers continent africain et ont valu à ce jeune festival un rayonnement international grandissant, les éditions suivantes ont ouvert le spectre jusqu’en Asie en lien avec le Festival Hot Summer in Kyoto au Japon.
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux sont fortement engagés dans différentes instances à la promotion et à la défense de l’art chorégraphique. De 2001 à 2004, Héla Fattoumi est vice-présidente Danse de la SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques). Elle est à ce titre chargée de la programmation du « Vif du sujet » au Festival d’Avignon. De 2006 à 2008, elle préside l’ACCN (Association des Centres Chorégraphiques Nationaux). Présidence reprise de 2010 à 2013 par Éric Lamoureux, qui assure depuis la vice-présidence. Depuis septembre 2013 Héla Fattoumi est présidente déléguée à la prospective au SYNDEAC.
Ils sont nommés à la direction du Centre chorégraphique National de Franche Comté à Belfort en mars 2015. Dès leur nomination à la direction du CCNFCB ils rebaptisent l’institution VIADANSE, dans la perspective d’impulser une nouvelle dynamique et de faciliter l’appropriation par le public du projet et de l’institution.
Ils enrichissent leur répertoire grâce à la création de plusieurs spectacles dont
•OSCYL en lien avec les arts plastiques, traversé par la notion d’altérité qui constitue un fil conducteur dans le parcours des deux créateurs. Ils s’aventurent ainsi à la croisée des disciplines dans une tentative de décloisonnement entre la danse, les arts plastiques, le théâtre d’objets, le théâtre de marionnettes.
Création en Septembre 2017 pour l’ouverture du Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville Mézières. Avant-première au Festival International de Roverreto (Italie) puis le Théâtre National de Chaillot
•BNETT WASLA relié au désir de poursuivre la transmission d’un répertoire aux jeunes génération. les deux chorégraphes réinventent une partition pour quatre femmes, danseuses du jeune Ballet National Tunisien. Ainsi ils s’engagent dans une véritable expérience intergénérationnelle et transculturelle, puisant dans l’intime et le singulier vers le collectif, traversé des enjeux liés à l’émancipation de la femme.
Création pour l’ouverture de la cité de la Culture de Tunis.
• SWING Museum, spectacle jeune et tout public. SWING Museum propose un voyage imaginaire, à la croisée de la danse, de l’art dadaïste, des marionnettes et de l’imagerie vidéo. Ce conte féerique au décor mouvant s’appuie sur une trame narrative, l’aventure surprenante d’un gardien de musée qui fait un rêve éveillé
Création en février 2018 au festival À pas contés CDCN Dijon, soutenue par le Festival international MOMIX de Kingersheim.
• AKZAK, l’impatience d’une jeunesse reliée, autour du rapport danse/musique. Guidés par le double élan « aller vers et accueillir », les deux chorégraphes embarquent 12 danseurs venus d’Afrique et d’Europe vers une pièce chorégraphique chorale, en dialogue avec une composition musicale originale de et par le percussionniste virtuose Xavier Desandre Navarre. Création les 25 et 26 septembre 2020 aux Zébrures d’Automne, Les Francophonies, Des écritures à la scène, Limoges.
En lien avec les musiques actuelles :
• SYMPATHETIC MAGIC avec le chanteur pop Peter von Poehl (collaboration entamée avec WAVES)
• L’évènement MOUVEMENTS Interstices chorégraphiques à l’occasion des 30 ans du festival les Eurockéennes. Une collection de 19 films courts, réunissant de nombreux chorégraphes et danseurs représentatifs de la richesse et de la diversité du champ chorégraphique et offrant ainsi à la danse un espace de visibilité hors norme. coproduction : Ministère de la Culture, Territoire de Musique, Arte Concert, VIADANSE, Sequence.
Ils créent trois autres formes en lien avec les musées et/ou l’espace public :
• OSCYL Variation
• SUPERPOSE et BETWEEN.
Ces différents formats et leur diversité ont offert l’opportunité d’aller à la rencontre du public en faisant varier les contextes de réceptivité. Ils ont également permis de démultiplier les possibilités de diffusion
Ils créent trois spectacles avec les amateurs de toutes générations
• CIRCLE, PULSE, JONCTION. Ils ont été de formidables activateurs de lien via l’engagement dans des expériences humaines et artistiques.
Ils initient TERRITOIRES DANSÉS EN COMMUN - un projet d’éducation artistique et culturelle à l’échelle transfrontalière
Soucieux de développer un réseau actif de personnes ressources dans le domaine de l’éducation artistique et culturelle à l’échelle du territoire transfrontalier, afin de multiplier les possibilités d’intervention artistique en milieu scolaire au-delà même des frontières nationales, VIADANSE, avec le soutien du Fonds de Coopération Belfort – Canton du Jura, de la DRAC Bourgogne Franche-Comté, du Rectorat de l’Académie de Besançon et du Département de l’enseignement de la République et Canton du Jura, met en place un ambitieux programme de formation de personnes ressources de part et d’autre de la frontière (Territoire de Belfort, Pays de Montbéliard, Canton du Jura et Jura bernois en Suisse).
Le dépôt d’un dossier de financement dans le cadre du dispositif Interreg France-Suisse, validé le 7 décembre 2018, permet à ce projet une ambition et une pérennité pour les trois prochaines années, jusqu’en décembre 2021.
Lamoureux, Éric
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux fondent la Compagnie FATTOUMI/LAMOUREUX en 1988. Leur première pièce Husaïs est couronnée du prix de la 1ère œuvre au concours international de Bagnolet en 1990, suivie du trio Après-midi prix Nouveaux Talents Danse de la SACD en 1991. Ces deux œuvres les propulsent parmi les leaders d’une nouvelle génération de la création contemporaine et leur apportent une reconnaissance internationale.
Un espace de recherche dont la source est l’entremêlement de leurs particularités. De pièce en pièce, ils sondent inlassablement l’intelligence sensible du corps, son pouvoir de dévoilement du sens qui est aussi pensée (penser) en mouvement. Durant cette première période plusieurs pièces marquantes voient le jour dans la continuité d’Husaïs : Si loin que l’on aille (Théâtre de la Bastille et Théâtre de la Ville, 1992) ; Fiesta (Commande du Festival d’Avignon, 1992) ; Asile Poétique (Théâtre de la Ville, 2000) à partir des textes du poète Antonio Ramos Rosa ; Wasla, Ce qui relie… (Biennale de Lyon, 1998) ; Vita Nova (Grande Halle de la Villette, 2000) avec la 11ème promotion du Centre National des Arts du Cirque. Ces pièces affirment un travail chorégraphique relié aux notions de maîtrise/non maîtrise, de puissance/fragile, de minimalisme/performatif, faisant surgir une danse dont la charge expressive est traversée par une « énergie graphique ».
Nommés à la direction du CCN de Caen/Basse-Normandie en 2004, ils poursuivent alors leur démarche à travers des pièces plus portées sur des sujets à forte tonalité sociétale. Ce seront La Madâ’a (Arsenal de Metz, 2004) avec les frères Joubran, virtuoses palestiniens du oud ; Pièze (Unité de pression) et La danse de Pièze (Festival Dialogue de corps, Ouagadougou, 2006 et Théâtre de la Bastille), autour de la notion d’ « homosensualité » dans le monde arabo-musulman ; Just to dance… (Espace des Arts de Chalon-sur-Saône, 2010), pièce autour de la notion de « créolisation » développée par Édouard Glissant ; MANTA, solo créé au Festival Montpellier Danse 2009 puis en tournée internationale (Tokyo, Séoul, Berlin, Tunis, Bruxelles, Stockholm, Oslo), à partir de la problématique que soulève le port du niqab ; Lost in burqa, (Festival danse d’ailleurs, 2011) performance pour 8 interprètes réalisée à partir des « vêtements-sculptures » de la plasticienne marocaine Majida Khattari ; Masculines (Arsenal de Metz, 2013) sur les représentations du féminin de part et d’autre de la Méditerranée.
Ils réactivent une recherche chorégraphique se ressourçant au potentiel expressif et poétique de la danse. Une douce imprudence co-signée avec Thierry Thieû Niang (Festival Ardanthé 2013, Théâtre National de Chaillot, 2014) sur la notion du « Care » ; Waves commande pour le NorrlandsOperan et son Orchestre symphonique dans le cadre de Umeå 2014, capitale européenne de la Culture pour laquelle ils s’associent avec le chanteur et compositeur suédois Peter von Poehl.
Ils s’aventurent régulièrement hors des théâtres pour réagir in-situ à d’autres contextes de réactivité. En février 2009, ils signent la performance Stèles dans le cadre d’une « Nocturne » exceptionnelle, commande du Musée du Louvre. En 2008 il créent Promenade au Grand Palais et imaginent un dialogue avec les sculptures monumentales de Richard Serra. En janvier 2012 ils créent Circle invitant le public au centre d’un dispositif circulaire où la danse s’enivre à l’énergie mêlée de 26 danseurs professionnels et amateurs. En 2013, dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste, ils investissent l’exposition « Un été au bord de l’eau » du Musée des Beaux-Arts de Caen pour une Flânerie chorégraphique.
Création du Festival Danse d’Ailleurs (2005) Dès 2005, ils initient le Festival Danse d’Ailleurs qui a vocation à remettre en perspective la notion d’universalisme en questionnant les cadres référents de la modernité en art selon les horizons culturels. Les quatre premières éditions ont fait focus sur des artistes issus du vaste et divers continent africain et ont valu à ce jeune festival un rayonnement international grandissant, les éditions suivantes ont ouvert le spectre jusqu’en Asie en lien avec le Festival Hot Summer in Kyoto au Japon.
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux sont fortement engagés dans différentes instances à la promotion et à la défense de l’art chorégraphique. De 2001 à 2004, Héla Fattoumi est vice-présidente Danse de la SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques). Elle est à ce titre chargée de la programmation du « Vif du sujet » au Festival d’Avignon. De 2006 à 2008, elle préside l’ACCN (Association des Centres Chorégraphiques Nationaux). Présidence reprise de 2010 à 2013 par Éric Lamoureux, qui assure depuis la vice-présidence. Depuis septembre 2013 Héla Fattoumi est présidente déléguée à la prospective au SYNDEAC.
Ils sont nommés à la direction du Centre chorégraphique National de Franche Comté à Belfort en mars 2015. Dès leur nomination à la direction du CCNFCB ils rebaptisent l’institution VIADANSE, dans la perspective d’impulser une nouvelle dynamique et de faciliter l’appropriation par le public du projet et de l’institution.
Ils enrichissent leur répertoire grâce à la création de plusieurs spectacles dont
•OSCYL en lien avec les arts plastiques, traversé par la notion d’altérité qui constitue un fil conducteur dans le parcours des deux créateurs. Ils s’aventurent ainsi à la croisée des disciplines dans une tentative de décloisonnement entre la danse, les arts plastiques, le théâtre d’objets, le théâtre de marionnettes.
Création en Septembre 2017 pour l’ouverture du Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville Mézières. Avant-première au Festival International de Roverreto (Italie) puis le Théâtre National de Chaillot
•BNETT WASLA relié au désir de poursuivre la transmission d’un répertoire aux jeunes génération. les deux chorégraphes réinventent une partition pour quatre femmes, danseuses du jeune Ballet National Tunisien. Ainsi ils s’engagent dans une véritable expérience intergénérationnelle et transculturelle, puisant dans l’intime et le singulier vers le collectif, traversé des enjeux liés à l’émancipation de la femme.
Création pour l’ouverture de la cité de la Culture de Tunis.
• SWING Museum, spectacle jeune et tout public. SWING Museum propose un voyage imaginaire, à la croisée de la danse, de l’art dadaïste, des marionnettes et de l’imagerie vidéo. Ce conte féerique au décor mouvant s’appuie sur une trame narrative, l’aventure surprenante d’un gardien de musée qui fait un rêve éveillé
Création en février 2018 au festival À pas contés CDCN Dijon, soutenue par le Festival international MOMIX de Kingersheim.
• AKZAK, l’impatience d’une jeunesse reliée, autour du rapport danse/musique. Guidés par le double élan « aller vers et accueillir », les deux chorégraphes embarquent 12 danseurs venus d’Afrique et d’Europe vers une pièce chorégraphique chorale, en dialogue avec une composition musicale originale de et par le percussionniste virtuose Xavier Desandre Navarre. Création les 25 et 26 septembre 2020 aux Zébrures d’Automne, Les Francophonies, Des écritures à la scène, Limoges.
En lien avec les musiques actuelles :
• SYMPATHETIC MAGIC avec le chanteur pop Peter von Poehl (collaboration entamée avec WAVES)
• L’évènement MOUVEMENTS Interstices chorégraphiques à l’occasion des 30 ans du festival les Eurockéennes. Une collection de 19 films courts, réunissant de nombreux chorégraphes et danseurs représentatifs de la richesse et de la diversité du champ chorégraphique et offrant ainsi à la danse un espace de visibilité hors norme. coproduction : Ministère de la Culture, Territoire de Musique, Arte Concert, VIADANSE, Sequence.
Ils créent trois autres formes en lien avec les musées et/ou l’espace public :
• OSCYL Variation
• SUPERPOSE et BETWEEN.
Ces différents formats et leur diversité ont offert l’opportunité d’aller à la rencontre du public en faisant varier les contextes de réceptivité. Ils ont également permis de démultiplier les possibilités de diffusion
Ils créent trois spectacles avec les amateurs de toutes générations
• CIRCLE, PULSE, JONCTION. Ils ont été de formidables activateurs de lien via l’engagement dans des expériences humaines et artistiques.
Ils initient TERRITOIRES DANSÉS EN COMMUN - un projet d’éducation artistique et culturelle à l’échelle transfrontalière
Soucieux de développer un réseau actif de personnes ressources dans le domaine de l’éducation artistique et culturelle à l’échelle du territoire transfrontalier, afin de multiplier les possibilités d’intervention artistique en milieu scolaire au-delà même des frontières nationales, VIADANSE, avec le soutien du Fonds de Coopération Belfort – Canton du Jura, de la DRAC Bourgogne Franche-Comté, du Rectorat de l’Académie de Besançon et du Département de l’enseignement de la République et Canton du Jura, met en place un ambitieux programme de formation de personnes ressources de part et d’autre de la frontière (Territoire de Belfort, Pays de Montbéliard, Canton du Jura et Jura bernois en Suisse).
Le dépôt d’un dossier de financement dans le cadre du dispositif Interreg France-Suisse, validé le 7 décembre 2018, permet à ce projet une ambition et une pérennité pour les trois prochaines années, jusqu’en décembre 2021.
Stephane Pauvret
Plasticien / Scénographe
Stéphane Pauvret est artiste visuel pluridisciplinaire, diplômé de l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg (la HEAR), de l’École d’Architecture de Nantes (DPEA), et de sciences PO en Arts et Politiques. Il s’implique dans les arts vivants comme scénographe de scènes et d’espaces de vie culturels, collaborateur artistique et documentariste, pour le théâtre, la danse, l’opéra.
Depuis 2007, il collabore à toutes les créations de Héla Fattoumi et Éric Lampoureux en intervenant sur la réflexion scénique au sens large. Ses scénographies sont présentées dans de nombreux Centre Dramatiques, Chorégraphiques et Scènes Nationales. Il expose régulièrement en tant qu’artiste plasticien, et mène de nombreux workshops, résidences, et conférences en France et à l’étranger.
Gwendoline BOUGET
costumiere
Depuis 2004, elle crée des costumes pour le théâtre et la danse. Au théâtre, elle a notamment travaillé avec Aurélia Guillet, Hubert Colas, Antoine Lemaire, Scali Delpeyrat, Antoine Gindt et Charlotte Lagrange. Elle poursuit une collaboration artistique avec Maya Bösch, compagnie Sturmfrei et Sylvain Creuzevault depuis 2016. En danse, elle a travaillé auprès de Jean François Durroure, Odile Duboc, Jean Guizerix, Michèle Rust et oeuvre depuis 2017 avec les chorégraphes Fattoumi/Lamoureux.
Jean-Noël Françoise
Création musicale
Musicien autodidacte, il commence par étudier la littérature dans les années 90, tout en participant à de nombreux groupes rock et expérimentaux.
Il se tourne ensuite vers le spectacle vivant tout en poursuivant son activité au sein de divers collectifs musicaux (concerts, musique improvisée, installation, cinémix, performances).
Depuis 2006, il est sound designer pour David Bobée, travaille régulièrement pour Le Clair Obscur de Frédéric Deslias et rejoint le Panta-théâtre en 2011.
Pour la danse, il collabore avec Héla Fattoumi et Éric Lamoureux. En 2009, il intègre la Compagnie congolaise Baninga/DeLaVallet Bidiefono et rencontre les Compagnies Silenda et Moi Peau.
Il crée en 2015 sa propre compagnie Hors d’œuvre, il y mêle danse, théâtre et musique.
Eric Wurtz
Créateur Lumière
Après une activité de graphiste dans la presse et l'édition, ÉRIC WURTZ s'oriente en 1983, vers l'éclairage scénique au sein du groupe Lolita. Son approche singulière de la lumière l'amène à collaborer avec les chorégraphes parmi les plus novateurs de la danse contemporaine, notamment : Lucinda Childs, François Chaignaudet Cecilia Bengolea, Régine Chopinot, Philippe Decouflé, La Ribot et Mathilde Monnier sur l'ensemble de ses créations.
Au cours de ses nombreuses interventions dans le spectacle vivant on notera ses créations dans le domaine théâtral et lyrique avec: Maurice Bénichou, Philippe Genty, Alain Maratrat, Olivier Martinaud, et ces interventions à l’étranger pourBoyzie Cekwana, Ahn Aesoon, Bouchra Ouizguen et John Scott.
A travers ces expériences, il participera aux évolutions qui font de la lumière un partenaire privilégié de la mise en scène.
Curieux de se confronter à des espaces différents, il conçoit les éclairages des événements suivants : Cérémonie de clôture du Cinquantenaire des débarquements de Normandie, 1994, Caen.
Ouverture du Championnat du monde de Football, 1998, Paris.
Ouverture du Festival Al Janadriyah, Ryad, 2001.
Il enrichit également sa réflexion sur la lumière et l’espace public en intervenant comme conseil auprès de l'agence de design Plan Créatif et de la R.A.T.P pour la ligne de tramway TVS et conçoit avec Anne Bureau, l'éclairage de la Ville du Port, 2000 (La Réunion).
Il est lauréat du programme Nusantara, AFAA, Ministère des Affaires Etrangères (1997), ce qui lui permet d'initier un projet personnel de recherche avec la lumière comme médium.
demangeot, Dominique
VIADANSE - Direction Fattoumi-Lamoureux - CCN de Bourgogne Franche-Comté à Belfort
Le Centre chorégraphique national de Bourgogne Franche-Comté à Belfort est un lieu dédié à la création contemporaine. Le label CCN (centre chorégraphique national) a vu le jour en 1984. Il y a actuellement 19 centres chorégraphiques nationaux en activité en France.
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux ont été nommés à la direction du Centre chorégraphique national de Bourgogne Franche-Comté à Belfort le 1er mars 2015. Leur projet VIADANSE est construit dans la perspective d’un centre chorégraphique de 3ème génération, autour d’un concept dynamique qui évoque la circulation des projets et la constitution de réseaux à travers la région Bourgogne Franche-Comté, la Suisse et l’Union européenne. Ce projet trace des axes forts en matière de création et de diffusion, en diversifiant les propositions, en travaillant à la construction d’un réseau de production et d’accompagnement d’artistes, tant sur le plan régional qu'international.
En parallèle des productions des deux directeurs-chorégraphes, VIADANSE accueille chaque année une quinzaine d’équipes artistiques de France et de l’étranger pour des temps de résidences artistiques allant d’une à trois semaines. Les espaces de travail sont ainsi occupés en permanence par la Cie Fattoumi-Lamoureux ou par des équipes artistiques nationales ou internationales invitées, faisant de VIADANSE un lieu de création ouvert sur le monde et sur la multitude des esthétiques de la danse contemporaine du XXIème siècle.
VIADANSE a aussi pour ambition de réinventer le lien avec les publics, en particulier les jeunes, et de rechercher de nouvelles voies en matière d’éducation artistique et culturelle (EAC), notamment par la mise en œuvre de programmes de formation destinés aux acteurs de l’EAC en région Bourgogne Franche-Comté et sur le territoire trans-frontalier franco-suisse. A ce titre, VIADANSE co-pilote le projet « Territoires Dansés en Commun », financé au travers du programme Interreg IV France-Suisse, entre 2018 et 2021.
OSCYL
Direction artistique / Conception : Héla Fattoumi/Éric Lamoureux
Chorégraphie : Héla Fattoumi/Éric Lamoureux
Interprétation : Sarath Amarasingam, Jim Couturier, Robin Lamothe, Bastien Lefèvre ou Matthieu Coulon, Johanna Mandonnet, Clémentine Maubon, Angela Vanoni
Conseil artistique / Dramaturgie : Stéphane Pauvret, Valentine Paley (Dans le cadre du dispositif Relève chorégraphique Pro-Helvetia)
Mise en scène : Héla Fattoumi/Éric Lamoureux
Musique originale : Éric Lamoureux et Jean-Noël Françoise
Conception vidéo : Diversions
Lumières : Eric Wurtz
Costumes : Gwendoline Bouget assistée de Charles Chauvet
Décors : Oscyls :Cyril Cornillier
Direction technique : Thierry Meyer
Son : Nathanaëlle Wong
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Production / VIADANSE - Direction Fattoumi/Lamoureux - CCN de Bourgogne Franche-Comté à Belfort - Co-productions / Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de osci Théâtre National de Chaillot, Paris Espace des Arts, Scène nationale de Chalon-sur-Saône Le Granit , Scène nationale de Belfort MA, Scène nationale - Pays de Montbéliard Les 2 Scènes, Scène nationale de Besançon
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Diversions
Latitudes contemporaines
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
La Fondation BNP Paribas
Danse et arts plastiques
Danse et arts plastiques sont parfois en collaboration sur scène. Ce Parcours ne peut aborder toutes les formes de leurs relations ; il tente seulement de montrer l'importance de la création plastique dans certaines chorégraphies.
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
Danses noires
Pourquoi je danse ?
Käfig, portrait d'une compagnie
La chorégraphie Belge contemporaine
Ce parcours présente les différents chorégraphes qui ont marqué le territoire belge.
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1960-1990] Postmodern dance et Black dance, des postures artistiques engagées dans leurs temps
Alors que les différentes visions de la Modern dance développées depuis la fin des années 1920 continuent à être actives, à se transformer et que leur rayonnement à l’international croît, une nouvelle génération de danseurs émerge dans une Amérique en pleine mutation.
Féminin - Masculin
Promenade entre les différentes conceptions et réceptions des genres dans les différents styles et époques de la danse.
Rituels
Découvrez comment la notion de rituel prend sens dans diverses danses à travers ces extraits.