Mort de rire
1987 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Monnier, Mathilde (France) Duroure, Jean-François
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 1980 > 1989
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Mort de rire
1987 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Monnier, Mathilde (France) Duroure, Jean-François
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 1980 > 1989
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Mort de rire
Le plateau est dans le désordre d'une rigolade, comme une bouche qui se tord de rire. À première vue, c'est la mort qui est défiée par le rire. Mais en réalité, la mort n'est pas le sujet exact : de substantif défini, elle devient rapidement adjectif indéterminé.
Indéterminé. Nerveux. Mourir devient l'adjectif de rire.
Le rire a une vie de très courte. Il peut rapidement disparaître et plus vite encore se gâter.
Dans la confusion entre provoquer et représenter le sourire, le travail et le sens du théâtre ont beaucoup de mal à survivre. Ils risquent d'y suffoquer. Ils peuvent se débattre inutilement jusqu'à mourir, justement... pour avoir l'illusion de sauver ou de repousser le plus possible la fin du rire.
"Aussitôt que Dieu rit, sept dieux naquirent qui gouvernèrent le monde... À peine éclata-t-il de rire, la lumière apparut... Il éclata de rire une deuxième fois et l'eau apparut... Au septième jour de rire l’âme apparut." Bruna Filippi
Source : Mathilde Monnier
En savoir plus : mathildemonnier.com
Monnier, Mathilde
De pièce en pièce, Mathilde Monnier déjoue les attentes en présentant un travail en constant renouvellement.
Sa nomination à la tête du Centre chorégraphique de Montpellier Languedoc-Roussillon en 1994 marque le début d'une série de collaborations avec des personnalités venant de divers champs artistiques.
De la plasticienne Beverly Semmes au philosophe Jean-Luc Nancy ou en passant par la cinéaste Claire Denis, Mathilde Monnier ne cesse de repousser les frontières pour nourrir un travail qui est expérience avant toute chose.
La création musicale occupe une place de choix à travers des collaborations très variées qui touchent autant aux musiques savantes que populaires : le jazzman Louis Sclavis, les compositeurs David Moss et Heiner Goebbels, le platiniste virtuose eriKm.
Elle s'appuie aussi bien sur la musique de la rockeuse P.J. Harvey que sur l'univers pop en rose du spectacle 2008 vallée qu'elle co-signe avec le chanteur Philippe Katerine dans un final en beauté à la Cour d'honneur du festival d'Avignon 08.
Fascinée par l'idée de l'unisson elle crée le bucolique Tempo 76 au festival Montpellier Danse 07 sur la musique de Gyôrgy Ligeti.
En février 2008, elle accepte la commande de l'Orchestre Philharmonique de Berlin dirigé par Simon Rattle et chorégraphie l'Opéra Surrogate Cities de Heiner Goebbels. Plus de 130 amateurs sur scène participent à cet opéra centré sur la ville et les rapports de pouvoir qui s'y opèrent. La même année, elle présente au festival Montpellier Danse 08 le burlesque duo Gustavia dans lequel elle se met en scène au côté de la performeuse espagnole La Ribot.
En 2009, Mathilde Monnier s'intéresse à La Mort du cygne à travers une pièce, Pavlova 3'23'', qui travaille l'idée d'une danse de la fin.
En 2010, c'est en étroite collaboration avec le peintre Dominique Figarella que Mathilde Monnier signe la pièce Soapéra, puis elle rend hommage à Merce Cunningham au travers du spectacle Un américain à paris.
En 2011, Mathilde Monnier crée Nos images avec le chorégraphe Loïc Touzé et l'écrivain Tanguy Viel, une pièce autour du cinéma.
Elle recrée avec Jean-François Duroure Pudique acide / Extasis au Festival Montpellier danse 11, deux duos créés par les chorégraphes en 1984 et 1985.
Source : Mathilde Monnier
En savoir plus : www.mathildemonnier.com
Duroure, Jean-François
Jean-François Duroure débute la danse a 14 ans avec Dominique Bagouet puis Odile Duboc et Josette Baiz. Il entre au CNDC d'Angers à l'âge de 16 ans et devient danseur dans la compagnie de Viola Farber. Boursier du ministère de la Culture, il étudie à New-York avec Merce Cunningham.
Il crée avec Mathilde Monnier Pudique Acide et Extasis qui les propulsent sur l'orbite chorégraphie. A 19 ans, Pina Bausch l'engage au Tanztheater de Wuppertal, il devient l'interprète de son immense répertoire. Il est alors l'un des rares danseurs français à avoir été imprégné de ces deux génies de la danse.
A 22 ans il crée sa propre structure et se met alors à explorer tous les champs de la création chorégraphique, et développe un enseignement personnel basé sur l'étude du mouvement, sa dynamique, sa qualité et sur la présence scénique nécessaire, que l'on peut atteindre en relation avec tous les autres arts et notamment celui de la musique.
En 2001, il devient chorégraphe responsable des études chorégraphiques au Conservatoire Cité de la Danse et de la Musique de Strasbourg où il prône une danse de l'improvisation et de la création individuelle comme expression de l'intériorité humaine.
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Mort de rire
Chorégraphie : Mathilde Monnier, Jean-François Duroure
Interprétation : Fabrice Dasse, Herman Diephuis, Joël Luecht, Elena Majnoni, Mathilde Monnier, Loïc Touzé, Jean-François Duroure
Scénographie : Béatrice Scarpato
Lumières : Eric Wurtz
Costumes : Corinne Baudelot
Son : Christophe Sechet
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