Extension
2021 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Dianor, Amala (France) Bosila, Junior (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2020 > 2024
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Extension
2021 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Dianor, Amala (France) Bosila, Junior (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2020 > 2024
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Extension
Extension est un clin d’œil à la première rencontre sur scène entre Amala Dianor et Bboy Junior à l’occasion des vingt ans du Festival Suresnes Cité Danses. Pour cette création, ils développent un duo qui allie à la fois la grâce de leurs énergies félines, la virtuosité technique et leurs prouesses physiques dans un esprit de partage et de fraternité. Dialogue entre deux personnalités du hip hop français, Extension est un prolongement de chacun d’eux dans l’échange avec l’autre. Leurs physiques, la démarche qu’ils ont entreprise dans leurs danses pour emmener le hip hop toujours plus loin, se font écho et les rassemblent. S’appuyer l’un sur l’autre pour s’entraider, se dépasser et s’envoler.
Source : Amala Dianor
En savoir plus : amaladianor.com
Dianor, Amala
Autodidacte au brillant parcours de danseur hip hop, Amala Dianor intègre en 2000 l’école supérieure du Centre National de Danse Contemporaine d’Angers. Dès 2002 et pendant dix ans, il travaille comme interprète pour des chorégraphes de renom aux univers variés (Régis Obadia, Farid Berki, Abou Lagraa, Georges Momboye, Françoise et Dominique Dupuy, Hafiz Dhaou et Aicha M’Barek, Emanuel Gat…). En 2011, il remporte deux prix au concours Reconnaissance pour sa première chorégraphie, intitulée Crossroad etcrée sa compagnie en 2012.
Le chorégraphe est très vite identifié dans le monde de la danse pour la singularité de son écriture élégante et organique qui s’inscrit dans une recherche formelle sur le mouvement, à la croisée des styles. Glissant dʼune grammaire à l’autre avec virtuosité (hip hop, néo-classique, contemporain, afro-contemporaine…), il dépouille les techniques chorégraphiques de leurs dimensions spectaculaires pour ne conserver que les mouvements bruts. Grâce à ce processus de déconstruction, il permet aux interprètes d’expérimenter de nouvelles voies gestuelles. Attiré par la rencontre et le dialogue entre les êtres, il déploie une danse-fusion qui hybride les formes et ouvre une poétique de l’altérité.Depuis 2014, il travaille avec la complicité du compositeur électro-soul Awir Léon qui crée les musiques originales de ses spectacles. Il s’associe ponctuellement avec des chorégraphes (Mickael Le Mer, Pierre Bolo et Annabelle Loiseau, Johanna Faye, BBoy Junior, Mathias Rassin…), des musiciens (Awir Léon, Koki Nakano, Héloïse Gaillard, Steve Eton, Eric Aldéa et Yvan Chiossone), un écrivain (Denis Lachaud), un calligraphe (Julien Breton), des plasticiens (Grégoire Korganow, Olivier Gilquin et Constance Joliff, Clément Débras...).
Invité en création au Centre National de la Danse ou à Suresnes Cités danse, puis artiste associé au Théâtre Louis Aragon à Tremblay-en-France (2014-2016) et au CDCN Pôle-Sud de Strasbourg (2016-2019), il est également associé au Centquatre à Paris (2016-2018) puis soutenu par le Théâtre de la Ville de Paris (depuis 2018) et artiste associé à la Maison de la Danse de Lyon-Pôle européen de création (2019-2021), aux Quinconces-l’Espal, scène nationale le Mans ainsi qu’à Touka Danses, CDCN Guyane (2021-2024) et au Théâtre de Macon scène nationale (2022-2024). Kaplan I Cie Amala Dianor reçoit le soutien de la Fondation BNP Paribas depuis 2020. Elle compte aujourd’hui dix-huit pièces à son répertoire et diffuse en moyenne 80 dates par an en France et dans le Monde, avec le soutien d’Institutions comme l’Institut Français ou l’ONDA...
Parmi ses pièces, Amala Dianor interprète notamment son solo Man Rec (‘Moi seulement’ en wolof en 2014), le duo Extension (2014) avec la star du break BBoy Junior ou le trio Quelque-part au Milieu de l’infini (2016). En 2019, il signe sa première grande forme pour neuf danseurs auxquels il transmet sa gestuelle métissée, intitulée The Falling Stardust et actuellement encore en tournée. En 2021, il crée deux nouvelles pièces courtes : le trio Point Zéro qu’il interprète avec ses amis danseurs Johanna Faye (co-directrice de F.A.I.R.E, CCN de Rennes), et Mathias Rassin (multiple champion du monde de top rock) ; et le solo Wo-Man avec lequel il prolonge au féminin l’écriture de son propre solo Man Rec. En 2021, à la recherche de nouveaux publics connectés, il s’associe au plasticien Grégoire Korganow et invente une série de courts-métrages de création intitulée CinéDanse dont le premier opus, intitulé Nioun Rec, est diffusé sur culturebox.fr dans le cadre de Monuments en mouvement et sélectionné parmi les films de danse du catalogue de la Villa Albertine aux Etats-Unis.
En 2022, Amala Dianor figure parmi les quatre chorégraphes européens élus par le réseau Big Pulse Dance Alliance (Europe créative). La même année, Amala Dianor choisit de répondre à une commande des Via Katlehong pour huit performers sud-africains qui sera créée au festival d’Avignon 2022.
Amala Dianor s’engage parallèlement pour la transmission et la formation : il accompagne volontiers la diffusion de ses pièces par l’organisation d’ateliers avec des danseurs amateurs ou de masterclass avec des danseurs professionnels. Il mène de nombreux projets avec de danseurs pré-professionnels en France, comme dernièrement en 2020 pour la commande Urgence, une pièce transverse théâtre-danse qui voit le jour à la Biennale de la danse 2021. Dans cette même démarche, il entreprend aussi depuis 2019 un projet de coopération en faveur de l’émergence en Afrique de l’Ouest avec la création Siguifin dont la Première a lieu au Festival Suresnes Cités Danse 2022. Il s’agit d’une création collective avec les chorégraphes Ladji Koné, Alioune Diagne et Naomi Fall, pour neuf danseurs du Burkina-Faso, du Sénégal et du Mali.
Amala Dianor reçoit la Médaille de Chevalier des Arts et des Lettres en 2019.
Source : Site de la Compagnie Amala Dianor
En savoir plus : amaladianor.com
Bosila, Junior
Né en République démocratique du Congo alors que le pays s'appelait encore Zaïre, Junior Bosila contracte la polio à l'âge de deux ans. Il arrive en France à l'âge de 5 ans puis est adopté à l'âge de 7 ans par un couple français. Il grandit à Saint-Malo et découvre la danse hip-hop à l'âge de 16 ans par l'intermédiaire des danseurs Rudy et Jeff du crew S.B.C.
En 2000, il intègre le collectif Wanted Posse et remporte en 2001 le Battle of the Year, compétition internationale de break dance (championnats du monde). Il s'ensuit une multitude de représentations à travers le globe avec le Wanted Posse2. Avec la compagnie, il interprète et participe à la création de plusieurs spectacles tels que Bad Moves (2002), Trance (2006) ou encore Konexion (2010). Parallèlement, il participe à différentes émissions télévisées.
En 2008, après son retour d'un voyage au Congo, sa terre natale, il se lance dans la création de son premier spectacle solo BUANATTITUDE.
En 2013, il intégra la compagnie allemande Flying Steps avec laquelle il prit part au spectacle Red Bull Flying Illusion produit par la société Red Bull, en tournée Européenne jusqu'en 2017.
C’est en 2014 qu’il produit avec sa propre compagnie de danse appelée Même Pas Mal le duo Extension en coproduction avec la compagnie d’Amala Dianor, danseur hip-hop contemporain.
En 2015 il intégra Trio, spectacle dans lequel il est accompagné une nouvelle fois, par Amala Dianor et Sly Johnson, beat-boxer (membre du Saïan Supa Crew) mis en scène par Mathilda May.
Il a déjà voyagé dans plus de 70 pays, que ce soit en tant qu’artiste danseur, professeur, ou encore jury au sein de compétitions.
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
Extension
Chorégraphie : Junior Bosila (Bboy Junior), Amala Dianor
Interprétation : Junior Bosila (Bboy Junior), Amala Dianor
Lumières : Samson Milcent
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Production Théâtre de Suresnes – Jean Vilar, soutien du CNDC d’Angers
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon - Fabien Plasson, 2021
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