Steptext (version studio)
2016 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Forsythe, William (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Steptext (version studio)
2016 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Forsythe, William (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Steptext (version studio)
Version studio, sans lumière, sans décor et sans costumes présentée dans le cadre de "La Fabrique" : ateliers, extraits de repertoire, installation vidéos et affiches avec le Ballet de l'Opéra de Lyon le 10 décembre 2016 au CN D à Pantin. Chaque année, le CN D invite une grande compagnie de danse à venir présenter son projet artistique, sous toutes ses facettes, et à prendre possession des espaces du CN D le temps d’une journée, à la rencontre de tous les publics, professionnels et amateurs. Après le Ballet de Lorraine, le CN D invite le Ballet de l’Opéra de Lyon à venir occuper ses lieux. L'occasion de découvrir l’un des plus prestigieux ballets d’Europe à travers des ateliers, projections, extraits de répertoire et performances.
Compagnie de formation classique tournée vers la danse contemporaine, le Ballet de l’Opéra de Lyon, dirigé par Yorgos Loukos, s’est constitué depuis plus de vingt ans un répertoire important (103 pièces, dont 52 créations mondiales), en faisant appel à des chorégraphes privilégiant le langage, le faisant évoluer, inventant son environnement et sa mise en espace.
Steptext
Steptext, première pièce à être entrée au répertoire de la compagnie en 1986, un an après sa création, apparait dans sa torsion à l’extrême du vocabulaire classique comme une sorte de manifeste du « style Forsythe ». Non seulement le chorégraphe y étire les corps et les gestes à la limite du déséquilibre, mais en contrepoint de la Chaconne en ré mineur de Jean-Sébastien Bach, il organise une savante déconstruction des codes sonores et scéniques de la représentation. Les danseurs du Ballet de l’Opéra de Lyon invitent les spectateurs à la répétition de ce troublant ballet de l’ellipse, qui les met très exactement au centre du mystère de la création.
Source : programme du CN D
Forsythe, William
Natif de New York, Forsythe fait ses classes en Floride aux côtés de Nolan Dingman et Christa Long, danse au Joffrey Ballet puis plus tard au Ballet de Stuttgart, où il est nommé chorégraphe résident en 1976. Au cours des sept années suivantes, il crée de nouvelles œuvres pour le Stuttgart Ensemble et les ballets de Munich, La Haye, Londres, Bâle, Berlin, Francfort, Paris, New York et San Francisco. En 1984, il commence un mandat de vingt ans à la tête du Ballet de Francfort, où il créé les œuvres Artifact (1984), Impressing the Czar (1988), Limb’s Theorem (1990), The Loss of Small Detail (1991), ALIE/NA(C)TION (1992), Eidos: Telos (1995), Endless House (1999), Kammer/Kammer (2000) et Decreation (2003).
Après la dissolution du Ballet de Francfort en 2004, Forsythe fonde un nouvel ensemble plus indépendant qu'il a dirigé de 2005 à 2015. Le nouvel ensemble signe les œuvres Three Atmospheric Studies (2005), You made me a monster (2005), Human Writes (2005), Heterotopia (2006), The Defenders (2007), Yes we can’t (2008/2010), I don’t believe in outer space (2008), The Returns (2009) et Sider (2011). Les créations les plus récentes de Forsythe ont été développées et interprétées exclusivement par la Forsythe Company tandis que ses œuvres antérieures figurent au premier rang du répertoire des principaux ballets internationaux, dont le Mariinsky Ballet, le New York City Ballet, le San Francisco Ballet, le Ballet national du Canada, le Semperoper Ballet de Dresden, le Ballet Royal d’Angleterre et le Ballet de l’Opéra de Paris.
Forsythe et ses ensembles sont lauréats de nombreux prix: New York Dance and Performance « Bessie » Award (1988, 1998, 2004, 2007) et London’s Laurence Olivier Award (1992, 1999, 2009). Forsythe s’est vu décerner le titre de Commandeur des Arts et Lettres par le gouvernement français (1999) et a reçu la décoration allemande « Distinguished Service Cross » (1997), le Wexner Prize (2002), le Lion d’Or de la Biennale de Venise (2010), le prix de l’American Dance Festival (1912) et la suédoise Carina Ari Medal (2014).
Forsythe a réalisé des commandes d’installations et de performances pour l’architecte et artiste Daniel Libeskind (Groningen, 1989), ARTANGEL (Londres, 1997), Creative Time (New York, 2005) et SKD – Staatliche Kunstsammlungen Dresden (2013, 2014). Parmi ces « objets chorégraphiques », comme Forsythe les appelle, on trouve entre autres White Bouncy Castle (1997), City of Abstracts (2000), The Fact of Matter (2009), Everywhere and Nowhere at tehe Same Time n°2 (2013) et Black Flags (2014).
Ses créations - films, performances et installations - ont été présentées dans de nombreux musées et expositions, notamment au Whitney Biennial (New York, 1997), le Festival d’Avignon (2005, 2011), au musée du Louvre (2006), à la Pinakothek der Moderne de Munich (2006), au 21_21 Design Sight in Tokyo (2007), au Wexner Center for the Arts (Columbus, 2009), au Tate Modern (Londres, 2009), à la Hayward Gallery, (Londres, 2010), au MoMA (New York 2010), à l’ICA Boston (2011) et à la Biennale de Venise (2005, 2009, 2012, 2014).
En collaboration avec des spécialistes des médias et des éducateurs, Forsythe a développé de nouvelles approches pour la documentation, la recherche et l'éducation dans le domaine de la danse. Son application « Technologies d'improvisation : outil pour l’œil analytique de la danse », développée en 1994 avec le ZKM / Zentrum für Kunst und Medientechnologie de Karlsruhe, est utilisée comme un outil d’enseignement au service des compagnies professionnelles, des conservatoires de danse, des universités, des programmes d'architecture de troisième cycle et de nombreux lycées à travers le monde. 2009 a été l'année du lancement de « Synchronous Objects » pour son ballet One Flat Thing, reproduced, partition digitale en ligne développée avec l'Ohio State University pour révéler les principes organisationnels de la chorégraphie et démontrer la possibilité de leur application à d'autres disciplines. « Synchronous Objects » a servi de projet-pilote pour « Motion Bank » de Forsythe, une plate-forme de recherche centrée sur la création et la recherche de partitions digitales en ligne en collaboration avec des chorégraphes invités.
En tant qu'éducateur, Forsythe est régulièrement invité pour des conférences et des ateliers de travail dans des universités et autres institutions culturelles. En 2002, Forsythe a été choisi pour élaborer le Mentorat Danse du Programme Rolex de Mentorat artistique. Forsythe est Membre honoraire du Laban Centre for Movement and Dance de Londres et Docteur honoris causa de la Juilliard School de New York. Forsythe est également Professeur de Danse et Conseiller Artistique à l'Institut chorégraphique de l’École de Danse Glorya Kaufman de l'Université de Californie du Sud.
Source : Site internet de William Forsythe
En savoir plus :
http://www.williamforsythe.com
Centre national de la danse, Réalisation
Depuis 2001, le Centre national de la danse (CND) réalise des captations de ses programmations de spectacle et de pédagogie et crée des ressources à partir de ces représentations filmées (interviews, conférences dansées, rencontres avec des artistes, démonstrations, grandes leçons, colloques spécialisés, montages thématiques, etc.).
Le Ballet de l'Opéra de Lyon
Dès son arrivée en 1969 à la tète de l’ "Opéra Nouveau de Lyon", Louis Erlo donne à la danse une place de choix. Pour la première fois, en dehors de Paris, une maison d’Opéra accorde à sa compagnie de ballet des soirées entières consacrées à la danse.
Dès lors, celle-ci n’a cessé de s’ouvrir à tous les affluents, qu’ils soient fleuves ou rivières, voisins ou lointains, harmonieux ou tumultueux. Mais dans tous les cas, talentueux. Cette vivifiante ouverture au monde, le Ballet de l’Opéra de Lyon l’a vécue d’emblée, avec ses premiers directeurs, l’Italien Vittorio Biagi, puis le yougoslave Milko Speremblek et le né-zélandais Gray Veredon, tous dans la mouvance néo-classique et béjartienne de l’époque.
Mais c’est Françoise Adret qui, à partir de 1985, va donner à la compagnie une tournure résolument plurielle. La "mère Adret" à comme l’appellent affectueusement ses danseurs a un œil, du bagout et un solide carnet d’adresses. Surtout, cette Française qui a beaucoup voyagé a pour mission de donner à cette troupe une dimension nationale et internationale. Elle constitue un répertoire sur un double spectre : les grands chorégraphes internationaux encore peu demandés, (et non des moindres, entre Jiří Kylián, Mats Ek, Nacho Duato ou William Forsythe) et la chance donnée à la "jeune danse française" (Mathilde Monnier, Maryse Delente, Angelin Preljocaj)… Dans toute troupe, il y a des temps de grâce, Mais à Lyon, un moment d’éclat allait changer le cours des choses. En 1985, personne n’imaginait qu’une poupée magique (la Cendrillon de Maguy Marin) ferait faire le tour du monde à la compagnie, avec pas moins de trois tournées aux États-Unis la seule année 1987… Trois ans plus tard, Lyon récidivait en créant la fameuse relecture de Roméo et Juliette par Angelin Prejlocaj. Nouveau défi (c’est, pour le chorégraphe, sa première commande d’importance), et nouvelle pièce mémorable. Les dés étaient jetés…
Lorsqu’en 1991, le Grec Yorkos Loukos alors maître de ballet-directeur succède à Françoise Adret, le pli est pris et se démultiplie jusqu’à aujourd’hui, avec une palette "choré-graphique" d’une grande ouverture d’esprit. Maguy Marin devenue chorégraphe résidente fait encore des étincelles lorsqu’en 1993, elle inaugure le nouvel Opéra de Lyon avec une version déjantée de Coppélia en goguette dans la banlieue lyonnaise. Détours vers l’histoire de la danse, regards sur la danse au présent, visions de ce qu’elle sera demain, pluralité des styles, des âges des chorégraphes, de leurs origines, de leur formation : la force du Ballet de l’Opéra de Lyon, c’est justement de n’avoir pas de spécificité, mais un répertoire extrêmement diversifié revendique Yorgos Loukos. Autant dire que cela attire le public (qui aime la nouveauté) et les jeunes danseurs d’aujourd’hui, adeptes et aguerris aux changements de style. Même les professeurs ne sont pas à demeure, qui changent tous les mois, pour s’interdire toute routine.
Aujourd’hui, la compagnie possède un répertoire de 117 œuvres dont plus de la moitié sont des créations. Lister les chorégraphes venus travailler à Lyon, c’est rappeler l’importance des pionniers de la nouvelle danse française (Mathilde Monnier, Jean-Claude Gallotta) et de leurs jeunes cousins (de Jérôme Bel à Christian Rizzo, Alain Buffard ou Rachid Ouramdane). C’est rejoindre les ténors de la modern dance américaine (Trisha Brown, Merce Cunningham, Lucinda Childs), de l’énergie post-classique (William Forsythe, Benjamin Millepied) et de la "next wave" (comme Otto Ramstad). C’est explorer la musicalité belge (de Keersmaeker) la théâtralité suédoise (Mats Ek), le lyrisme tchèque (Jiří Kylián), la puissance israélienne (Ohad Naharin, Emanuel Gat). C’est habituer son regard aux petits nouveaux (Tania Carvalho, Alessandro Sciarroni, Marina Mascarell..). C’est être… aux confluences d’une danse plus que jamais ouverte sur le monde.
Source : Site de l'Opéra de Lyon
En savoir plus : opera-lyon.com
Steptext (version studio)
Chorégraphie : William Forsythe
Interprétation : Kristina Bentz, Sam Colbey, Albert Nikolli, Leoannis Pupo-Guillen, Roylan Ramos
Musique additionnelle : Jean-Sébastien Bach, Partita pour violon seul n°2 en ré mineur BWV 1004 (Chaconne)
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Pièce pour quatre danseurs créée en janvier 1985 par l’Aterballetto, à Reggio Emilia, Italie. Entrée au répertoire du Ballet de l’Opéra le 15 mars 1987.
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Enregistré au CN D le 10 décembre 2016 dans le cadre de La Fabrique
La danse au Québec : Les corps déraisonnables
Première partie du Parcours consacré à la danse au Québec, voici un ensemble d’extraits présentant l’utilisation très physique du corps.
L'improvisation
Découverte des spécificités de l’improvisation en danse.
Corps dansants
Focus sur la variété des corps que propose la danse contemporaine et la manière de montrer ces corps : de la nudité complète au corps tout à fait caché ou recouvert.
Danse et musique
Le rapport entre musique et création chorégraphique se décline différemment selon les courants, selon les siècles.
Danses noires
Genèse des oeuvres
Un spectacle de danse se crée en plusieurs étapes qui se situent entre le moment où s’énonce un désir initial qui lance le projet, et celui de la première représentation.
La chorégraphie Belge contemporaine
Ce parcours présente les différents chorégraphes qui ont marqué le territoire belge.
L’espace scénique
Un spectacle de danse se déroule dans une zone spatiale définie ou non. Ce parcours permet de comprendre l’occupation de l’espace scénique en danse.
COLLECTION BAGOUET
Technique(s) contemporaine(s)
Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.
La filiation «américaine» de la danse moderne [1900-1930] : De la danse libre à la Modern Dance.
Le ballet poussé à bout
L'évolution du ballet, de sa forme romantique au néo-classique.
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.