Racheter la mort des gestes : Chroniques chorégraphiques 1
2012 - Réalisateur-rice : Chambon, Philippe
Chorégraphe(s) : Gallotta, Jean-Claude (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Compagnie Jean-Claude Gallotta - Groupe Emile Dubois , Centre national de la danse
Producteur vidéo : Centre chorégraphique national de Grenoble
Racheter la mort des gestes : Chroniques chorégraphiques 1
2012 - Réalisateur-rice : Chambon, Philippe
Chorégraphe(s) : Gallotta, Jean-Claude (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Compagnie Jean-Claude Gallotta - Groupe Emile Dubois , Centre national de la danse
Producteur vidéo : Centre chorégraphique national de Grenoble
Racheter la mort des gestes : Chroniques chorégraphiques 1
Après l'Homme à tête de chou, Daphnis é Chloé et le Sacre du printemps, Jean-Claude Gallotta et son Groupe Émile Dubois retrouvent le goût de la hronique chorégraphique, un genre imaginé en 2008 et présenté dans une première version dans leur studio de répétition. Intitulées Racheter la mort des gestes (en hommage à un article du journaliste écrivain Hervé Guibert), ces chroniques sont une façon d'être à la scène la plus libre possible, où se rencontrent ceux
qui dansent, ceux qui ont dansé, ceux qui aimeraient bien, ceux qui ne danseront peut-être jamais. Ils passent, ils pensent, ensemble sur la scène, ou à tour de rôle, pour voir. Ils ne sont pas seuls, il y a aussi ceux qui osent et ceux qui glosent, en duos pourquoi pas.
Voici une succession de séquences, souvent courtes, qui, rassemblées, essaient de dire ainsi un état du monde. Enfin, du monde, de ce que nous pouvons modestement en percevoir à travers la vitre du studio ou parfois de quelques hublots; de ce que nous en comprenons, du monde, avec nos gestes, nos mots et nos musiques. Ce sont là des extraits de notre livre de bord, de nos carnets de route. Ce sont nos réactions, parfois immédiates, à l'actualité. Avec
Jean-Claude Gallotta au scratch et aux platines, voici le Petit cabaret des séquences réactives.
Ces chroniques chorégraphiques racontent parfois je ne sais quoi, parfois presque rien ; elles essaient parfois d'en dire plus, parfois elles n'y arrivent pas. Avec des audaces, des incongruités, des raretés, des morceaux de bravoure, des interpellations, des souvenirs. Qui produisent du politique, du pathétique, du pas trop triste, de l'incorrect, du gravissime.
En ce début de deuxième décennie, la danse de Jean-Claude Gallotta a envie de se brûler les ailes à la fois aux feux de sa mémoire et à ceux de l'époque. Racheter la mort des gestes est une sorte de radio(choré)graphie, forcément un peu fl oue, où on essaiera d'apercevoir, sous le fatras opaque d'images et de mots dressés entre nous et le réel, quelques mouvements qui témoigneraient de la présence de la vie, rassurante et résistante.
Claude-Henri Buffard - décembre 2011
> La chorégraphie de la pièce Niveaux de gris, dont un extrait est présenté sur scène, est signée Youtci Erdos et Manuel Chabanis – Compagnie Scalène. Elle est interprétée par ses auteurs. L'extrait de Daphnis é Chloé (chorégraphie Jean-Claude Gallotta), qu'ils interprètent également, est accompagné de la musique d'Henry Torgue.
> Les chorégraphies des pièces diferãs2 et Différentia, dont est tiré l'extrait interprété sur scène par Baïa Ouzar et Fabrice Etienne, sont signées Colette Priou – Association Imagin.
Gallotta, Jean-Claude
Après un séjour à New York à la fin des années 70 où il découvre l'univers de la post-modern Dance (Merce Cunningham, Yvonne Rainer, Lucinda Childs, Trisha Brown, Steve Paxton, Stuart Sherman...), Jean-Claude Gallotta fonde à Grenoble – avec Mathilde Altaraz – le Groupe Émile Dubois qui deviendra Centre chorégraphique national en 1984. Installé depuis ses débuts à la Maison de la culture (dont il sera le directeur de 1986 à 1989), il y crée plus de soixante chorégraphies présentées sur tous les continents, dont Ulysse, Mammame, Docteur Labus, Presque Don Quichotte, les Larmes de Marco Polo, 99 duos, Trois générations, Cher Ulysse...
Il a également chorégraphié plusieurs pièces pour le Ballet de l'Opéra de Lyon et pour le Ballet de l'Opéra de Paris. Invité par le metteur en scène Tadashi Suzuki à Shizuoka (Japon), il y a créé et fait travailler une compagnie japonaise de 1997 à 2000. Après l'Homme à tête de chou (à partir de l'album de Serge Gainsbourg dans une version d'Alain Bashung) en 2009, il crée en 2011 Daphnis é Chloé (Théâtre de la Ville) et le Sacre du printemps (Théâtre national de Chaillot) ; fin 2012, il présente Racheter la mort des gestes - Chroniques chorégraphiques 1 au Théâtre de la Ville, puis à la MC2 ; début 2013, la recréation d'Yvan Vaffan cherchant ainsi patiemment à partager avec le public un même récit, celui d'une histoire et d'un avenir artistique communs.
En octobre 2013, il co-signe le spectacle l'Histoire du soldat de Stravinsky et l'Amour sorcier de Manuel de Falla avec le chef d'orchestre Marc Minkowski et le metteur en scène Jacques Osinski. En 14-15, il présente le Sacre et ses révolutions à la Philharmonie de Parie et en juin, crée l'Étranger à partir du roman d'Albert Camus à la MC2 : Grenoble.
Il ouvre la saison 2015-2016 avec My Rock à la MC2 : Grenoble, puis au Théâtre du Rond-Point à Paris.
Chambon, Philippe
Philippe Chambon est un réalisateur français, qui a notamment réalisé de nombreuses captations du Groupe Émile Dubois, compagnie de Jean-Claude Gallotta.
Groupe Émile Dubois
À la fin des années soixante-dix, une poignée de jeunes chorégraphes surgit sur la scène française. Jean-Claude Gallotta est de ceux-là. En 1981, Il crée sa compagnie, le Groupe Emile-Dubois avec Mathilde Altaraz, et huit danseurs (quatre garçons, quatre filles), inspiré par la révolution chorégraphique de Merce Cunningham et John Cage à New York. Ces danseurs ne sont pas recrutés sur les seuls critères techniques mais sur leur personnalité, leur différence, leur désir de s’intégrer dans un groupe ; l’un vient du théâtre, un autre de l’architecture, une troisième est médecin.
Le G.E.D. est invité à s’installer comme cellule de création dans les murs de la Maison de la Culture de Grenoble. Une de ses premières pièces, Ulysse (1981), est tout de suite reconnue comme fondatrice de la nouvelle danse française. Le chorégraphe surprend, avec un « ballet blanc » qui ne détruit pas le tissu classique, mais joue avec et l’intègre dans la gestuelle contemporaine.
Dans ces premières années, le G.E.D. contribue à faire naitre l’idée des Centres chorégraphiques nationaux. Celui de Grenoble est un des premiers, il lui est attribué en 1984.
Au début des années 90, le G.E.D. produit des spectacles appelés D.T.M (danse, texte, musique) selon cette idée que la notion de danse doit dépasser la simple question du mouvement des corps et doit intégrer le son, la voix, la parole, le sens.
Au fil du temps, l’équipe de danseurs se renouvelle mais l’importance que le chorégraphe accorde à la qualité des rapports humains entraine chaque interprète à suivre la compagnie sur plusieurs spectacles, à l’exemple de Thierry Verger depuis 1992, de Béatrice Warrand depuis 1995.
Le G.E.D. fait ainsi voyager dans le monde entier un style chorégraphique qui, à partir de la source Cunningham, s’est développé de façon très personnelle avec notamment l’introduction d’un humour gestuel et d’une réflexion permanente sur la singularité du corps de « ceux qui dansent, ceux qui ont dansé, ceux qui aimeraient bien, ceux qui ne danseront peut-être jamais".
Fin 2015, le G.E.D. quitte l’écrin du Centre chorégraphique national et reprend son identité première tout en continuant à travailler à l’intérieur de la MC2 Grenoble. Jean-Claude Gallotta devient également auteur associé du Théâtre du Rond-Point à Paris.
Le G.E.D. a présenté Volver en 2016, a repris My Rock, a créé My Ladies Rock en 2017 et prépare Comme un trio d’après Bonjour Tristesse de Françoise Sagan (automne 2018) ainsi que la recréation de l’Homme à tête de chou (printemps 2019).
Outre les créations de Jean-Claude Gallotta, le G.E.D. gère également la transmission de pièces de répertoire et des actions de sensibilisation auprès de publics scolaires et amateurs.
Le Groupe Émile Dubois / Cie Jean-Claude Gallotta est soutenu par le Ministère de la culture et de la communication en tant que Compagnie à rayonnement national et international. Il est également soutenu par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et le Département de l’Isère.
Source : Groupe Émile Dubois
En savoir plus : www.gallotta-danse.com
Racheter la mort des gestes : Chroniques chorégraphiques 1
Assistance direction artistique / conception : Jean-Claude Gallotta et Claude-Henri Buffard
Chorégraphie : Jean-Claude Gallotta
Assistance à la chorégraphie : Mathilde Altaraz
Interprétation : Sarah Barrau, Christophe Delachaux, Ximena Figueroa, Ibrahim Guetissi, Mathieu Heyraud, Georgia Ives, Cécile Renard, Gaetano Vaccaro, Thierry Verger, Béatrice Warrand et avec Alexane Albert, Manuel Chabanis, Julie El Malek, Youtci Erdos, Fabrice Etienne, Margot Guiguet, Annie Hugues, Frédéric Le Salle, George Macbriar, Anna Pastoukhov, Baïa Ouzar, Sylviane Richard, Emile Rigard-Cerison, Jean-Pierre Thieffine, Jacqueline Viale, Jean-Claude Viale, Stéphane Vitrano, Mary-Alice Wack, Thalia Ziliotis
Texte : Jean-Claude Gallotta et Claude-Henri Buffard
Lumières : Dominique Zappe assisté de Sylvain Fabry
Costumes : Jacques Schiotto et Marion Mercier
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Centre chorégraphique national de Grenoble coproduction Théâtre de la Ville-Paris avec le soutien de la MC2: Grenoble
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Don Diego Productions
Durée : 85'
À corps et à cris
Les racines de la diversité en danse contemporaine
La compagnie Vlovajobpru
Memories (ou l'oubli)
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
L'improvisation
Découverte des spécificités de l’improvisation en danse.
Corps dansants
Focus sur la variété des corps que propose la danse contemporaine et la manière de montrer ces corps : de la nudité complète au corps tout à fait caché ou recouvert.
Pantomimes
Présentation de la pantomime dans les différents courants de la danse.
La petite histoire de Numeridanse
Charles Picq, réalisateur en danse
Pourquoi je danse ?
La danse contemporaine italienne : les années deux mille
Panorama des pratiques de danse contemporaine en Italie dans les années 2000.
LES CENTRES CHORÉGRAPHIQUES NATIONAUX
SOUFFLE OCÉAN INDIEN 1,2,3,4
Étranges spectacles
Des spectacles atypiques de danse contemporaine qui réinventent le rapport à la scène.