Interview Malandain & la musique
2013
Chorégraphe(s) : Malandain, Thierry (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Malandain Ballet Biarritz / Centre chorégraphique d’Aquitaine en Pyrénées-Atlantiques
Producteur vidéo : Malandain Ballet Biarritz
Interview Malandain & la musique
2013
Chorégraphe(s) : Malandain, Thierry (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Malandain Ballet Biarritz / Centre chorégraphique d’Aquitaine en Pyrénées-Atlantiques
Producteur vidéo : Malandain Ballet Biarritz
Interview Malandain & la musique
Les notes et les gestes : pour Thierry Malandain, véritable chorégraphe-musicien, c'est une éternelle histoire d'amour...
A l'occasion de "Cendrillon", la nouvelle création de Thierry Malandain, le chef d'orchestre Fayçal Karoui et les maîtres de ballet, Françoise Dubuc et Richard Coudray, nous livrent leur point de vue sur le rapport intime qui lie le chorégraphe à la musique.
Pour Malandain, le sens visuel ne se limite pas qu'au mouvement : solos, duos, scènes de groupes sont des interprétations chorégraphiques des émotions véhiculées par la musique.
Malandain, Thierry
Thierry Malandain né le 13 avril 1959 à Petit-Quevilly, a suivi le parcours naturel du danseur classique, mais avec un goût marqué pour les marges et une ténacité hors du commun. Violette Verdy qui préside le concours de Lausanne où il se présente en 1978, l’engage à l’Opéra de Paris pour la saison 1977-1978. Il y rencontre Jean Sarelli, alors « Le » maître de ballet, et le suit lorsque ce dernier prend la direction du Ballet du Rhin. Thierry Malandain reste à Mulhouse jusqu’en 1980, puis rejoint le Ballet Théâtre Français de Nancy que dirige Hélène Traïline et Jean-Albert Cartier. Cela jusqu’en 1986. C’est au cours de ces six années lorraines qu’il fait, avec succès, ses premières expériences de chorégraphe, où il prouva déjà le choix très exigeant de la musique et l’ambition de ses propositions.
En 1986, Thierry Malandain fait un pari. Il quitte le Ballet Théâtre Français de Nancy avec huit danseurs et fonde la compagnie Temps Présent qui s’installe à Elancourt (78), en banlieue parisienne. Dès la saison suivante, il est lauréat de la Fondation de la Vocation, de la Fondation Oulmont et reçoit le 1er Prix du concours chorégraphique de La Baule, le 1er Prix du concours chorégraphique de Vaison-la-Romaine, et à Paris avec Angelin Preljocaj et Claude Brumachon, le Prix de la Nuit des Jeunes Créateurs. De nombreuses pièces contribuent à le faire reconnaître comme un jeune talent prometteur.
En 1991, Thierry Malandain monte Pulcinella d’Igor Stravinski sur la scène de ce qui est encore la Maison de la Culture de Saint-Etienne. Le directeur, Jean-Louis Pichon est en train de guider l’institution vers son nouveau rôle d’Opéra-Théâtre (il deviendra L’Esplanade en 1994). Il sait qu’il a besoin d’un chorégraphe sensible à la musique et capable de proposer une activité forte sur le terrain. Il propose à la compagnie Temps Présent de l’accueillir en résidence à Saint-Etienne. C’est le début d’une aventure de six ans qui verra le chorégraphe créer plusieurs de ses ballets les plus repérés et engager une très originale démarche : recréer les ballets du compositeur stéphanois Jules Massenet.
C’est alors en 1997 que le chorégraphe reçoit une proposition : le Ministère de la Culture et de la Communication et la ville de Biarritz lui offrent de fonder dans la station balnéaire basque le premier Centre Chorégraphique Contemporain de style classique. L’affaire se déroule assez rapidement au point que dès septembre 1998, le Centre Chorégraphique National - Ballet Biarritz voit le jour et s’installe dans la Gare du Midi, vaste édifice déserté par les trains et qui domine de ses deux hautes tours carrées la douceur des jardins biarrots.
En 2003, avec Les Créatures, musique de Ludwig van Beethoven, Ballet Biarritz franchit une étape créative importante. La pièce, forte, graphique, ambitieuse, dégage un sentiment de maturité et d’aisance qui lui assure une reconnaissance importante. Pour la première fois, grâce à Dominique Hervieu et José Montalvo, la troupe se produit officiellement à Paris (Théâtre national de Chaillot), tandis qu’à Moscou, Les Créatures sont nominées aux Benois de la Danse et reçoivent à Cuba, le Prix de la Critique du XIXème festival International de Ballet de La Havane. En 2004, Le Sang des Etoiles conforte ce succès. C’est à partir de ce moment que le CCN devient l’un de ceux assurant le plus grand nombre de représentations annuelles accompagné d’une forte présence internationale. L’institution monte aussi en puissance.
En août 2009, Thierry Malandain est élevé au grade d’officier des Arts et Lettres. C’est avec une nouvelle appellation « Malandain Ballet Biarritz » que débute pour le chorégraphe une nouvelle ère.
En 2013, alors que le Malandain Ballet Biarritz dépasse désormais les cent représentations annuelles, à la demande de Laurent Brunner, directeur de l'Opéra royal de Versailles, le chorégraphe créé Cendrillon sur la partition de Serge Prokofiev. Outre le merveilleux écrin de l'Opéra royal du Château de Versailles, sous la direction de Josep Caballé-Domenech, les représentations bénéficieront du concours de l’Orquesta Sinfónica de Euskadi originaire de Donostia-San Sebastián. Triomphe d'humanité, Cendrillon fait l’unanimité de la presse et du public et en 2014, Thierry Malandain reçoit à Berlin le Prix du meilleur chorégraphe aux Taglioni European Ballet Awards décerné par la fondation Malakhov.
Source : Site du Malandain Ballet
En savoir plus : http://malandainballet.com/
Interview Malandain & la musique
Musique originale : Georges Antheil, Guillaume Connesson, Piotr Ilitch Tchaïkovski, Hector Berlioz, Franz Schubert, Ludwig van Beethoven, Manuel de Falla, Wolfgang Amadeus Mozart
Musique live : Orchestre de Pau Pays de Béarn dirigé par Fayçal Karoui, Orchestre Lamoureux
Interview Malandain & la musique
MALANDAIN & LA MUSIQUE
Les notes et les gestes : pour Thierry Malandain, véritable chorégraphe-musicien, c'est une éternelle histoire d'amour...
A l'occasion de "Cendrillon", la nouvelle création de Thierry Malandain, le chef d'orchestre Fayçal Karoui et les maîtres de ballet, Françoise Dubuc et Richard Coudray, nous livrent leur point de vue sur le rapport intime qui lie le chorégraphe à la musique.
Pour Malandain, le sens visuel ne se limite pas qu'au mouvement : solos, duos, scènes de groupes sont des interprétations chorégraphiques des émotions véhiculées par la musique.
Extraits de ballets présents dans la vidéo (par ordre d'apparition) :
Ballet mécanique (1996)
compositeur Georges Antheil
Lucifer (2011)
compositeur Guillaume Connesson
Magifique (2009)
Piotr Ilitch Tchaïkovski
"La Valse des fleurs" de Casse Noisette
Une Dernière chanson (2012)
romances et complaintes de la France d'Autrefois - Le Poème Harmonique
"Le Roi a fait battre tambour"
Roméo & Juliette (2010)
Hector Berlioz
Carmen (création 1996 - nouvelle production 2008)
Franz Schubert
"La Jeune fille et la Mort"
Les Créatures (2003)
Ludwig van Beethoven
"Les Créatures de Prométhée"
L'Amour sorcier (2008)
Manuel de Falla
Mozart à 2 (1998)
Wolfgang Amadeus Mozart
Concerto pour piano n°2
Remerciements à Fayçal Karoui, directeur musical de l'Orchestre de Pau Pays de Béarn et de l'Orchestre Lamoureux
Par ordre d'apparition :
Thierry Malandain, directeur et chorégraphe du Malandain Ballet Biarritz
Fayçal Karoui, directeur musical de l'Orchestre de Pau Pays de Béarn et de l'Orchestre Lamoureux
Françoise Dubuc, maîtresse de ballet du Malandain Ballet Biarritz
Richard Coudray, maître de ballet du Malandain Ballet Biarritz
réalisation Frédéric Néry - yocom, mai 2013
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