On essaye
2005 - Réalisateur-rice : Pasquier, Arnold
Chorégraphe(s) : Rizzo, Christian (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse
Producteur vidéo : Arnold Pasquier
On essaye
2005 - Réalisateur-rice : Pasquier, Arnold
Chorégraphe(s) : Rizzo, Christian (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse
Producteur vidéo : Arnold Pasquier
On essaye
On essaye (2005) est un documentaire de Arnold Pasquier. Il a été réalisé pendant les répétitions du spectacle de Christian Rizzo « Soit le puits était profond, soit ils tombaient très lentement, car ils eurent le temps de regarder tout autour ». Il a été tourné le lundi 11 avril 2005 à La Chaufferie, Saint Denis.
Note d’Arnold Pasquier en 2019 :
"Invité par mon amie danseuse Donata D’Urso, interprète du spectacle, je me rends à la Chaufferie de Saint-Denis muni de ma caméra, dans l’idée de filmer quelques plans des répétitions. Je me trouve à un moment du travail où la troupe répète une scène, avec corrections et modifications et je filme ces filages, ayant l’intuition que ces séquences fourniront la matière d’un film."
« Installé dans le studio de la Chaufferie, à Saint-Denis, Christian Rizzo répète "Soit le puits était profond, soit ils tombaient très lentement, car ils eurent le temps de regarder tout autour". La scénographie, sol composé de monolithes blancs, est déjà en place. Le chorégraphe en pleine réflexion. De lents panoramiques balaient l’espace, tandis que des gros plans captent les corps en mouvements, le détail des mains ou des visages. Entre commentaire et moments de recherche, une séquence chorégraphique revient en boucle et l’on suit son évolution à travers la journée de travail. La notion de chute est au cœur du travail et sa déclinaison stylisée, collective ou singulière, dissémine sa poétique sur le plateau comme à l’image et dans le mouvement. Corps couchés, portés, cris ou manipulation d’objets structurent un langage minimaliste délicatement voué à la disparition ».
Irène Filiberti, in catalogue VIDÉODANSE, Centre Pompidou, 2006.
Rizzo, Christian
Né en 1965 à Cannes, Christian Rizzo fait ses débuts artistiques à Toulouse où il monte un groupe de rock et crée une marque de vêtements, avant de se former aux arts plastiques à la villa Arson à Nice et de bifurquer vers la danse de façon inattendue.
Dans les années 1990, il est interprète auprès de nombreux chorégraphes contemporains, signant aussi parfois des bandes sons ou la création des costumes. Ainsi, on a pu le voir chez Mathilde Monnier, Hervé Robbe, Mark Tompkins, Georges Appaix puis rejoindre d’autres démarches artistiques auprès de Vera Mantero, Catherine Contour, Emmanuelle Huynh, Rachid Ouramdane.
En 1996, il fonde l’association fragile et présente différentes performances, objets dansants et pièces solos ou groupes en alternance avec d’autres projets ou commandes pour l’opéra, la mode et les arts plastiques. Depuis, plus d’une trentaine de productions ont vu le jour, sans compter les activités pédagogiques.
Christian Rizzo enseigne régulièrement dans des écoles d’art en France et à l’étranger, ainsi que dans des structures dédiées à la danse contemporaine.
Au 1er janvier 2015, Christian Rizzo prend la direction du Centre chorégraphique national de Montpellier. Désormais intitulé ICI (Institut Chorégraphique International), le CCN propose une vision transversale de la création, de la formation, de l’éducation artistique et de l’ouverture aux publics. Prenant support sur les pratiques et les territoires, le projet est avant tout un espace prospectif qui prend à bras le corps, l’invitation d’artistes, l’écriture du geste chorégraphique et les manifestations de son partage.
Source : Site internet de l’ICI, CCN de Montpellier
En savoir plus :
Pasquier, Arnold
Arnold Pasquier est un vidéaste et réalisateur de cinéma, né en 1968 à Paris. Il est l’auteur d'une œuvre qui couvre les champs de la fiction, du documentaire, de l'essai et du cinéma expérimental. Il partage son activité entre projets personnels, enseignement et collaborations en tant que chef-opérateur et monteur.
Dès ses études d’arts plastiques et de cinéma, il réalise des essais en Super 8 et en vidéo où il mêle journaux filmés et fictions. À vingt ans, il se rapproche de la danse contemporaine et collabore avec des chorégraphes comme documentariste (Mathilde Monnier, Josef Nadj, Dominique Boivin, Christian Rizzo) et comme danseur (Ami Garmon, Régis Huvier, Felix Ruckert, Julie Desprairies).
En 1997, il est résident au Fresnoy, Studio national des arts contemporains à Tourcoing. En 2004, à la faveur d’une bourse « Villa Médicis hors-les-murs» de l’AFAA, il réalise au Brésil le film de long métrage « Celui qui aime a raison ». Cette expérience marque un intérêt pour la représentation de la ville et de l’architecture qui se développera notamment avec « L'Italie » (2012) ou « Borobudur » (2015), et avec plusieurs projets en lien avec l'oeuvre et la pensée de l'architecte Lina Bo Bardi (2016-2019).
Biographie sensible d’Arnold Pasquier par lui-même (2019) :
« Être né rue des Martyrs à Paris ne lui porte pas ombrage. Il passe les premières années de sa vie à jouer, à Paris puis à Yerres, charmante ville de banlieue, avantageusement proche de la capitale. Il aime alors les châteaux-forts et déjà Venise, les ruines, et veut être archéologue. Il incommode les guides de ses questions pressantes et toujours pertinentes lors de visites de sites remarquables, et son père n’hésite pas à le réveiller tôt un dimanche matin pour écouter le cinéaste Jean Renoir parler à la radio. Sa cinéphilie est dévorante et il voue un culte païen à quelques actrices, quelques acteurs, quelques films. Tous les matins sous la douche, il répète la bande-son du film "Les Enfants du paradis". Après s’être essayé à plusieurs sports, c’est la natation qui a ses faveurs et il s’entraine régulièrement au niveau régional puis national. L’option "Arts plastiques" qu’il choisit pour entrer en seconde au Lycée de Montgeron lui offre des rencontres essentielles. Il s’essaye à la création de costumes, tout d’abord pour s’habiller, puis pour agencer des défilés-spectacles qui sont autant d’occasions de convoquer sa cinéphilie et les arts. A Senigallia, en Italie, il rencontre la belle Angela qui est son inspiratrice, son modèle, son actrice. Pour elle, il fait des robes, des films et l'évoque dans son premier roman, "Période Simple", qui rassemble, dans une maison de banlieue, une bande d’amis et d’amants. Sa disparition, sidérante et brutale, remue le champ de ses attentions. Il abandonne la mode qui le lui rend bien, transforme son manuscrit de roman en un scénario de long-métrage et s’adonne plus que jamais aux arts. Il découvre la danse contemporaine dont les spectacles l’enchantent. Il s’en approche en la filmant puis en dansant. La chorégraphie est un contour de son travail et elle s’invite dans l’ensemble d’une œuvre qui croise art vidéo, fiction, documentaire, émission de radio, spectacle. Il collabore régulièrement sur des films comme chef-opérateur ou monteur et enseigne le cinéma dans des écoles d’art, de design et d’architecture. Cette dernière discipline, l'architecture, rassemble en un même lieu ce qui l’attire aujourd’hui : une scène où se construit le rapport entre un lieu et un corps. »
Source : https://arnoldpasquier.com
On essaye
Direction artistique / Conception : Arnold Pasquier
Chorégraphie : Christian Rizzo
Interprétation : ric Grondin, Hélène Iratchet, Wouter Krokaert, Eric Martin, Tamar Shelef, Maria Donata d’Urso, David Wampach
Musique originale : Gerome Nox, Didier Ambact
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Arnold Pasquier
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