Education, le film work in progress
2000 - Réalisateur-rice : Vayssié, César
Chorégraphe(s) : Charmatz, Boris (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , CCN de Rennes et de Bretagne
Producteur vidéo : association edna
Education, le film work in progress
2000 - Réalisateur-rice : Vayssié, César
Chorégraphe(s) : Charmatz, Boris (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , CCN de Rennes et de Bretagne
Producteur vidéo : association edna
Education, le film work in progress
Ce film de César Vayssié est une évocation et une construction in progress, à partir d'une proposition in situ de Boris Charmatz, Education (novembre 2000, dans le Parlement de Bretagne de Rennes). Installation chorégraphique au sein de laquelle le spectateur était invité à se déplacer de salle en salle, notamment en passant par le tribunal jusqu'aux salles de réception, Education traite du corps éduqué et du rapport entre éducation et autorité. Sans recherche de dramaturgie construite ou d'une écriture chorégraphique rassembleuse, elle invitait à des collages, superpositions d'idées, de matières dans une démarche expérimentale. César Vayssié dans ce film, joue avec ces collages, changements sans transition, répétitions de scène évoquant de la sorte la non-finitude de l'œuvre, l'éternel chantier que propose l'expérimentation. La façon de filmer et de monter les images respecte aussi cette mise en chantier.
Il est important de préciser, comme pour n'importe quelle œuvre cinématographique, que les conditions de visibilité de l'objet sont primordiales pour apprécier le travail. La version proposée ici en intégralité, mais dans un petit format, ne peut nous donner qu'une approche archivistique de l'œuvre.
Source : Boris Charmatz
En savoir plus :
http://www.borischarmatz.org/
www.alainmichard.org/
Charmatz, Boris
Né le 3 janvier 1973 à Chambéry.
Danseur, chorégraphe, mais aussi créateur de projets expérimentaux comme l’école éphémère Bocal, le Musée de la danse ou [terrain], institution future sans murs ni toit, Boris Charmatz soumet la danse à des contraintes formelles qui redéfinissent le champ de ses possibilités. La scène lui sert de brouillon où jeter concepts et concentrés organiques, afin d’observer les réactions chimiques, les intensités et les tensions naissant de leur rencontre.
Après des études à l’école de danse de l’Opéra National de Paris et au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon, il crée et interprète avec Dimitri Chamblas À bras-le-corps (1993), pièce charnière encore présentée aujourd’hui et entrée au répertoire du Ballet de l’Opéra National de Paris en 2017.
S’ensuivent une série de pièces qui ont fait date dont Aatt enen tionon (1996), herses (une lente introduction) (1997), Con forts fleuve (1999) ou encore régi (2006) en parallèle de ses activités d’interprète et d’improvisateur (notamment avec Médéric Collignon, Anne Teresa De Keersmaeker, Odile Duboc et Tino Sehgal).
De 2009 à 2018, Boris Charmatz dirige le Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne et y déploie le Musée de la danse, paradoxe tirant sa dynamique de ses propres contradictions, espace expérimental pour penser, pratiquer, mettre sens-dessus-dessous les rapports établis entre le public, l’art et ses territoires physiques et imaginaires. Le Musée de la danse articule le vivant et le réflexif – art et archive, création et transmission.
Artiste associé de l’édition 2011 du Festival d’Avignon, Boris Charmatz propose Une école d’art, et crée à la Cour d’honneur du Palais des papes enfant, pièce pour 26 enfants et 9 danseurs, recréée à la Volksbühne Berlin en 2018 avec un groupe d’enfants berlinois. Invité au MoMA (New York) en 2013, il y propose Musée de la danse : Three Collective Gestures, projet décliné en trois volets et visible durant trois semaines dans les espaces du musée. Après une première invitation en 2012, Boris Charmatz est à nouveau présent en 2015 à la Tate Modern (Londres) avec le projet If Tate Modern was Musée de la danse ? comprenant des versions inédites des projets chorégraphiques À bras-le-corps, Levée des conflits, manger, Roman Photo, expo zéro et 20 danseurs pour le XXe siècle. La même année, il ouvre la saison danse de l’Opéra National de Paris avec 20 danseurs pour le XXe siècle et invite 20 danseurs du Ballet à interpréter des solos du siècle dernier dans les espaces publics du Palais Garnier. En mai 2015, il propose à Rennes Fous de danse, une invitation à vivre la danse sous toutes ses formes de midi à minuit. Cette « assemblée chorégraphique » qui réunit professionnels et amateurs, connaît deux autres éditions à Rennes (en 2016 et 2018) et d’autres à Brest, Berlin et Paris (au Festival d’Automne en 2017). Boris Charmatz est artiste associé de la Volksbühne durant la saison 2017-2018 au cours de laquelle il présente danse de nuit (2016), 10000 gestes (2017), A Dancer’s Day (2017) et enfant (2018).
Fin 2018, Boris Charmatz quitte le Musée de la danse / Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne et crée pour l’occasion La Ruée au TNB, performance collective inspirée de l’ouvrage Histoire mondiale de la France dirigé par Patrick Boucheron.
En janvier 2019, il lance [terrain], structure implantée en Région Hauts-de-France et associée au phénix scène nationale de Valenciennes, à l’Opéra de Lille et à la Maison de la Culture d’Amiens. Boris Charmatz est également artiste accompagné par Charleroi danse (Belgique) de 2018 à 2022.
À l’été 2019, le Zürcher Theater Spektakel lui donne carte blanche pour investir le site du festival, au bord d’un lac : terrain | Boris Charmatz : Un essai à ciel ouvert. Ein Tanzgrund für Zürich lance ainsi le premier test du projet terrain, espace vert chorégraphique où les corps viennent composer une architecture humaine. Pendant trois semaines, tous les jours, par tous les temps, échauffements publics, workshops pour enfants, amateurs et professionnels, performances et symposium sont proposés.
En 2020, le festival d’Automne à Paris présente le Portrait Boris Charmatz, composé de pièces du répertoire et de nouvelles créations : La Ruée (2018), (sans titre) (2000) de Tino Sehgal, La Fabrique (2020), Aatt enen tionon (1996), 20 danseurs pour le XXe siècle et plus encore (2012), boléro 2 (1996) et étrangler le temps (2009), 10000 gestes (2017). Dans ce cadre également, il créée La Ronde pour l’événement de clôture du Grand Palais, performance collective de 12 heures qui fait l’objet d’un film et d’un documentaire diffusés sur France Télévision.
Il orchestre, en juin 2021, la performance Happening Tempête, pour l’ouverture du Grand Palais Éphémère. En juillet, il ouvre le Manchester International Festival avec Sea Change, une création chorégraphique avec 150 danseurs amateurs et professionnels. En novembre, il crée et interprète SOMNOLE, solo entièrement sifflé.
En septembre 2022, Boris Charmatz prendra la direction du Tanztheater Wuppertal Pina Bausch pour y développer, avec [terrain], un nouveau projet entre la France et l’Allemagne.
Boris Charmatz est l’auteur des ouvrages : Entretenir/à propos d’une danse contemporaine (2003, Centre national de la danse/Les presses du réel) cosigné avec Isabelle Launay ; Je suis une école (2009, Éditions Les Prairies Ordinaires), qui relate l’aventure que fut Bocal ; EMAILS 2009-2010 (2013, ed. Les presses du réel en partenariat avec le Musée de la danse) cosigné avec Jérôme Bel. En 2017, dans la collection Modern Dance, le MoMA (Museum of Modem Art, New York) publie la monographie Boris Charmatz, sous la direction d’Ana Janevski avec la contribution de Gilles Amalvi, Bojana Cvejić, Tim Etchells, Adrian Heathfield, Catherine Wood...
Ses projets font l’objet de différentes réalisations cinématographiques, parmi lesquelles Les Disparates (2000), réalisation César Vayssié ; Horace-Bénédict (2001), réalisation Dimitri Chamblas et Aldo Lee ; Une lente introduction (2007) réalisation Boris Charmatz et Aldo Lee ; Levée (2014) réalisation Boris Charmatz et César Vayssié ; Daytime Movements (2016), réalisation Boris Charmatz et Aernout Mik ; TANZGRUND (2021), réalisation César Vayssié ; étrangler le temps (2021) réalisation Boris Charmatz et Aldo Lee.
Source : Site personnel de Boris Charmatz
En savoir plus : http://www.borischarmatz.org/
Vayssié, César
Diplômé de l'école Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Dijon avec les félicitations du jury. Entre 1992 et 1995, César Vayssié est l'auteur de plusieurs courts et longs-métrages expérimentaux : "Les Quatre saisons" (60'), "La cinquième saiso"n (11')... Cette série de films est montrée au Centre Georges Pompidou, au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris et au National Film Archives de New York. A cette période, il produit et réalise une série de documentaires sur des artistes contemporains ("Il faut être inexact mais précis", "Conscience", "Rire Jaune"). Il travaille aux côtés d'Eric Colliard dans le cadre de Nouvelles Scènes, festival de créations contemporaines à Dijon. En parallèle, il produit et réalise des films de fiction ("Un jour son prince", "It's wonderful"...). Entre 1995 et 1996 il réalise des films pour le spectacle vivant et entame une collaboration avec Odile Duboc. Il est assistant de Philippe Decouflé pour la réalisation de films publicitaires. De septembre 1996 à septembre 1997, il est pensionnaire à la Villa Médicis à Rome où il rencontre l'écrivain Yves Pagès avec qui il écrit le scénario "Elvis de Médicis". Le film est tourné à Rome en août 1997 et sa finalisation se poursuit jusqu'en 1999. Pendant ce temps, il réalise "Les Disparates", film d'après une chorégraphie originale de Boris Charmatz et Dimitri Chamblas. Il s'en suit plusieurs collaborations avec Boris Charmatz ("Education", "héâtre-élévision", "Tarkos Training").
César Vayssié partage son activité entre des réalisations d'œuvres de fictions ("Elvis de Médicis", "Aujourd'hui Madame", "Phénix"), des productions expérimentales ("American Forsythe", "The circle X", "The playlist"...) , des collaborations avec l'art contemporain où le spectacle vivant, des films publicitaires et des clips (Laurent Garnier, Keren Ann, Avia). Il est leader du groupe rock situationniste « Groupederock ». Actuellement il est interprète dans la dernière création de Philippe Quesne "Big-Bang". Il prépare un long-métrage de fiction "Tomber pour France".
Source : César Vayssié
Musée de la danse
Né d’un croisement entre le musée, lieu de conservation, la danse, art du mouvement, et le centre chorégraphique, lieu de production et de résidence, le Musée de la danse est un espace pour penser, pratiquer et élargir les frontières de la danse. S’il est inscrit à Rennes, il est aussi une idée nomade. Dirigée par le chorégraphe Boris Charmatz, cette institution-laboratoire explore les possibilités de croisement entre exposition, geste performatif et articulation d’un discours. Ateliers, débats, spectacles, résidences d’artistes et de chercheurs ; propositions décalées et collections fantasmées naissent directement d’une réflexion sur ce que pourrait être ce musée ludique et hybride.
Le CCN de Rennes et de Bretagne, rebaptisé Musée de la danse par Boris Charmatz, a été dirigé par Gigi Caciuleanu jusqu'en 1993, par Catherine Diverrès et Bernardo Montet jusqu'en 1996, puis par Catherine Diverrès seule jusqu'en 2008. Depuis 2009, Boris Charmatz assure sa direction. A compter de janvier 2019, c'est le collectif FAIR[E] qui prendra le relais. Le collectif est composé de Bouside Aït-Atmane, Iffra Dia, Johanna Faye, Céline Gallet, Linda Hayford, Saïdo Lehlouh, Marion Poupinet et Ousmane Sy.
Le Musée de la danse / Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne est une association subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Bretagne), la Ville de Rennes, le Conseil régional de Bretagne et le Conseil départemental d’Ille-et-Vilaine.
Le Musée de la danse fait partie de l'Association des Centres chorégraphiques nationaux.
En savoir plus : www.museedeladanse.org
Education, le film work in progress
Direction artistique / Conception : Boris Charmatz
Interprétation : Boris Charmatz, Sébastien Clément, Julia Cima, Henri-Emmanuel Doublier, Théo Kooijman, Mathilde Lapostolle, Barbara Manzetti, Annabelle Pulcini
Musique additionnelle : Nico - Velvet Underground
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : association edna, TNB de Rennes
Durée : 13'
ANIMAL KINGODM, Parole des participants
Les racines de la diversité en danse contemporaine
Noé Soulier : Repenser le mouvement
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
La compagnie Vlovajobpru
40 ans de rock et danse
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
James Carlès
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Les états de corps
Explication du terme « état de corps » pour la danse.
L'improvisation
Découverte des spécificités de l’improvisation en danse.
La petite histoire de Numeridanse
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
30 ANS DE GRENADE
Pourquoi je danse ?
Genèse des oeuvres
Un spectacle de danse se crée en plusieurs étapes qui se situent entre le moment où s’énonce un désir initial qui lance le projet, et celui de la première représentation.