Coppélia
2008 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Aznar, Cisco (Spain)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Coppélia
2008 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Aznar, Cisco (Spain)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Coppélia
Le Ballet du Grand Théâtre de Genève continue de démontrer à la fois son engagement dans la création contemporaine et la relecture audacieuse d’œuvres majeures du répertoire. Après son triomphe à la Maison de la Danse avec le programme Teshigawara, Foniadakis et Cherkaoui, grand retour avec une Coppélia épatante. Figure émergente de la chorégraphie en Suisse romande, Cisco Aznar a relevé un défi de taille en acceptant de revisiter ce ballet pour Genève. Inspiré du plus célèbre conte d’Hoffman, ce chef-d’œuvre sur la partition de Léo Delibes a déjà bénéficié de relectures marquantes, à commencer par celle de Roland Petit en 1975 et celle de Maguy Marin en 1993. D’origine catalane, Cisco Aznar et son complice Luis Lara, qui signe les fantastiques décors et costumes, lorgnent du côté de la BD kitsch, de la folie tragique et d’Almodovar. Leur délicate mission de remettre en piste la poupée Coppélia est une formidable réussite ! Ils transposent le ballet d’Arthur Saint-Léon dans un univers d’une modernité et d’une originalité époustouflantes. Le rideau de scène donne d’emblée le ton : l’histoire s’est déplacée sur le plateau télé d’une émission intitulée malicieusement Le plus beau jour de ma vie. Et le couple de présentateurs déjantés qui apparaît confirme alors que la suite sera ébouriffante. Ballet des ouvriers de chantier casqués et des femmes de ménage à balais, Coppélius et Coppélia comme s’ils étaient sortis des mains de Frankenstein, une gitane en transe, des échassiers... Et sur l’écran, Blanche-Neige et les sept nains de jardin ! Car action scénique et projections virtuelles sont en constant dialogue dans cette version vidéo-chorégraphique à la fois touchante et cruelle, comme les ont les contes.
Source : Programme de la Maison de la Danse de Lyon
Aznar, Cisco
Né en 1972 en Catalogne, Cisco Aznar est diplômé de l’École d’Art Dramatique et Chorégraphique de Barcelone. À la fin de ses études, il représente l’Espagne à l’Atelier Chorégraphique de l’Union Européenne au Luxembourg. En 1992, à Lausanne, boursier de l’Atelier Rudra de Maurice Béjart, il participe à la création des ballets Autour de Faust et Mister Cavec le Béjart Ballet. Dès 1993, il travaille en tant que danseur et chorégraphe en Europe et en Amérique latine, avec notamment le Grand Théâtre du Liceu, Julio Bocca, Anna Maria Stekelmann, Paco Decina, Philippe Trehet, Redha et Philippe Lizon. En 1998, il assume la direction artististique de la Compagnie Buissonière Lausanne et crée un grand nombre de spectacles. Ses pièces ont été présentées entre autres dans les théâtres et festivals suivants : Théâtre National de Chaillot-Paris, Maison de la Danse-Lyon, Grand Théâtre de Genève, Opéra de Lausanne, Opéra de Vichy, Auditorium de Dijon, Théâtre de Vidy-Lausanne, Teatro Arriaga de Bilbao, Festival GREC-Barcelone, Festival Latinidades-São Paulo, F.I.T Belo Horizonte, Escena Contemporánea-Madrid, Festival Virginia Woolf-Londres, FILO Londrina, Festival Berner Tanztage, Porto Alegre Em Cena, Esplanade Theatre-Singapore. Il a été, avec sa compagnie Buissonnière, en résidence à La Grange de Dorigny de 2006 à 2009 et a également fait partie des metteurs en scène invités à réaliser une saynette lors du 25e anniversaire en 2017.
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Ballet du Grand Théâtre de Genève
Direction artistique: Philippe Cohen
Année de création: 1962
Au début du XXème siècle, les plus grandes troupes de ballet sont invitées à Genève sur la scène du théâtre Neuve, notamment Isadora Duncan ou Nijinski avec les Ballets Russes. Ce n'est qu'à sa réouverture, en 1962, que le Grand Théâtre se dote de sa propre compagnie de ballet. Sa direction a été confiée successivement à Janine Charrat, Serge Golovine, Patricia Neary, Peter van Dyck, Oscar Araiz, Gradimir Pankov, François Passard et Giorgio Mancini. Dès sa naissance, cette compagnie s'est employée à explorer la pluralité stylistique de la danse au XXème siècle, ce qui l'a amenée à travailler avec des artistes réputés comme Georges Balanchine (qui en fut conseiller artistique de 1970 à 1978), Mikhaïl Baryshnikov, Rudolf Noureïev, Jiri Kylian, Ohad Naharin, William Forsythe ou Lucinda Childs.
Aujourd'hui dirigé par Philippe Cohen, le Ballet du Grand Théâtre comprend 22 danseurs de diverses nationalités. De formation classique, ils sont tous capables d'interpréter des chorégraphies néo-classiques et contemporaines. Chaque saison, ils proposent généralement deux nouvelles créations, des reprises de pièces de leur répertoire, des tournées, des animations scolaires et des ateliers chorégraphiques.
Depuis la nomination de Philippe Cohen à la direction du Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2003, le Ballet s’est engagé dans une refonte radicale de son répertoire et de son image en s’appuyant sur deux idées que tout semble séparer : tradition et création. Tradition au sens où l’on revendique son appartenance à une histoire. Création au sens où l’on participe activement à l’écriture de l’histoire de demain.
C’est donc fort de cette conviction que le Ballet du Grand Théâtre de Genève recherche, non pas à cultiver la richesse de sa position mais à la mettre, de façon mesurée, en déséquilibre, en questionnement permanent. Cela se traduit par une programmation originale et audacieuse qui assume sa modernité et son ambition en confiant des projets chorégraphiques à de jeunes créateurs en devenir qui seront les références de demain. Cette position implique un regard exigeant et à l’affût, posé sur ce qu’est et sera le monde chorégraphique dans les prochaines décennies.
La dynamique engendrée par l’invitation aux jeunes chorégraphes de créer en toute liberté ne s’inscrit pas en rupture avec le passé. Bien au contraire, ce qui compte, c’est la modernité, l’écho que l’on donne à la richesse du passé, autant que l’élan qu’on donne à celle de l’avenir. Déjà, le Ballet du Grand Théâtre peut s’enorgueillir d’avoir été un tremplin pour des chorégraphes qui sont aujourd’hui des références internationalement reconnues comme, Saburo Teshigawara, Benjamin Millepied, Sidi Larbi Cherkaoui, Andonis Foniadakis, Emanuel Gat, Gilles Jobin, Ken Ossola...
Sources : Programme de salle Maison de la Danse ; Site du Grand Théâtre de Genève
En savoir plus : geneveopera.com
Coppélia
Chorégraphie : Cisco Aznar
Musique originale : Léo Delibes
Conception vidéo : David Monti
Lumières : Samuel Marchina
Costumes : Luis Lara
Décors : Luis Lara
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon - Charles Picq, 2008
À corps et à cris
Danse et arts numériques
Latitudes contemporaines
40 ans de rock et danse
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
Le Butô
Une découverte de la danse japonaise du Butô.
La Maison de la Danse de Lyon
Pantomimes
Présentation de la pantomime dans les différents courants de la danse.
Danse et arts plastiques
Danse et arts plastiques sont parfois en collaboration sur scène. Ce Parcours ne peut aborder toutes les formes de leurs relations ; il tente seulement de montrer l'importance de la création plastique dans certaines chorégraphies.
La petite histoire de Numeridanse
EIVV 2022 Le montage qui danse
Pourquoi je danse ?
Genèse des oeuvres
Un spectacle de danse se crée en plusieurs étapes qui se situent entre le moment où s’énonce un désir initial qui lance le projet, et celui de la première représentation.
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Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
La danse contemporaine italienne : les années deux mille
Panorama des pratiques de danse contemporaine en Italie dans les années 2000.
Les arts du mouvement
Des genres et des styles
La danse est un terme bien vaste qui comprend beaucoup de spécificités. Ils dépendent de la culture d’un pays, d’une époque, d’un lieu. Ce Parcours propose une visite entre les genres et les styles de la danse.