Working Title
2023 - Réalisateurs : Belanger, Juliette - Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Brown, Trisha (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2020 > 2024
Producteur vidéo : Maison de la danse
Working Title
2023 - Réalisateurs : Belanger, Juliette - Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Brown, Trisha (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2020 > 2024
Producteur vidéo : Maison de la danse
Working Title
"L’Œuvre fut une source d’inspiration pendant des années… des compositions hachurées, des traversées de l’espace Je pensais à mon enfance (quand je courais à travers la forêt) à la mousse et la boue, au bois pourri et dur. Si vous allez vite, il suffit de choisir où vous placez vos pieds. C’est une première expérience de l’enfance, d’une course folle. Mais ce n’est pas le compte simple un-deux-trois, deux-deux-trois, trois-deux-trois. Il s’agit là de compositions asymétriques et imprévisibles qui se déplacent. C’est un des exemples de quelque chose que j’ai exploré plus tard. C’est devenu un sujet d’exploration pour moi » Trisha Brown
"Avant que les corps des danseurs ne plongent sur scène comme dans un aquarium, avec une fluidité étrange, dans une lumière irréelle et triste, une danseuse dessine en courant des cercles infinis qui entourent parfois deux corps debout et immobiles. Puis tout s'animera peu à peu, dans un climat de grande concentration émotive. La gestuelle est toujours belle, souple, fine, mue par une énergie intérieure contrôlée..." extrait Le Quotidien de Paris - Gérard Mannoni
Brown, Trisha
(1936-2017)
Trisha Brown, l'une des principales inspiratrices de la postmodern dance, s'est faite connaître du public, avec ses premières performances réalisées au Judson Dance Theater de New York dans les années 60. En compagnie d'artistes avec lesquels elle partage une communauté d'esprit, Yvonne Rainer, Steve Paxton et Simone Forti, elle repousse les limites du mouvement imposé jusqu'alors à la chorégraphie et transforme ainsi la danse moderne d'une manière définitive. Ce "lieu qui a révolutionné la danse", selon un critique de l'époque, est alors imprégné d'un esprit d'indépendance et de total irrespect envers la gestuelle affectée de l'époque, qualités qui sont toujours présentes chez Trisha Brown, même quand elle présente son travail dans les grands opéras du monde entier.
Avec sa compagnie, fondée en 1970, elle commence par explorer le territoire de son quartier new-yorkais d'adoption, Soho, en créant des pièces spécialement conçues pour des lieux alternatifs, toits et façades d'immeubles, où elle flirte avec la gravité, s'y pliant ou s'en affranchissant. Avec « Man Walking Down the Side of a Building », tout en annonçant la nouvelle manière de voler qu'elle a par la suite développée dans son « Orfeo » de Monteverdi, en 1998, elle inspire le travail de nombreux chorégraphes et metteurs en scène en quête de lieux insolites et déroutants pour faire évoluer les corps. Elle commence très tôt à explorer ses idées complexes sur le mouvement en travaillant à plusieurs pièces regroupées par cycles. En 1983, avec « Set and Reset », en collaboration avec Robert Rauschenberg et Laurie Anderson, elle complète son premier cycle de travail, « Unstable MolecularStructures », et établit le style géométrique fluide bien qu'imprévisible qui est une marque de son travail. Suit la « Valiant Serie », implacablement athlétique, peut-être le mieux incarnée par « Newark », oeuvre puissante dans laquelle elle pousse ses danseurs à leurs limites physiques et explore pour la première fois un mouvement sexué. Ensuite vient l'élégant et mystérieux cycle intitulé « Back to Zero », dans lequel la chorégraphe s'éloigne d'une virtuosité concrète pour investir le mouvement inconscient, cycle qui comprend le classique « For MG. : The Movie ».
Inspirée par l'expérience de l'opéra qu'elle connût grâce à Lina Wertmüller, qui l'invite à créer la chorégraphie de « Carmen », Trisha Brown se tourne vers la musique classique avec le dessein de mettre en scène sa propre production lyrique. « MO.», créé sur la monumentale Offrande Musicale de Jean- Sébastien Bach. 1998 voit la création mondiale à Bruxelles de sa production de l' « Orfeo » de Monteverdi, suivie par une tournée à guichet fermé à Londres, Paris, Aix-en- Provence et New York. Par la suite, Trisha Brown s'est adjointe deux nouveaux collaborateurs, l'artiste visuel Terry Winters et le compositeur Dave Douglas, pour donner naissance à une trilogie chorégraphique s'appuyant sur les sons et structures de la musique jazz. Complétée par l'éclairagiste Jennifer Tipton, cette équipe artistique a conçu une oeuvre à la fois pleine de sensualité et d'une totale modernité : « El Trilogy ». Parmi ses projets, une collaboration avec le chanteur Simon Keenlyside, créateur du rôle-titre de « l'Orfeo », pour une série « New Visions » au Lincoln Center et la mise en scène du nouvel opéra de Salvatore Sciarrino, « Luci mie Traditrici ». En 2002, une reprise pour une tournée internationale de « l'Orfeo » et l'organisation d'une importante exposition, consacrée à une autre facette de Trisha Brown, celle de la plasticienne, abordant aussi son influence sur les artistes avec qui elle a travaillé au fil des ans.
Trisha Brown est la première femme chorégraphe à avoir reçu une bourse de la Fondation MacArthur. Elle est également lauréate de nombreuses autres récompenses, parmi lesquelles cinq bourses du Centre National des Arts et deux bourses de la Fondation John Simon Guggenheim. En 1988, elle est nommée Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français puis, en janvier 2000, est élevée à la dignité d'Officier. Elle obtient en 1994 le Prix du Festival Américain de Danse Samuel H. Scripps et, à l'invitation du président Clinton, participe aux travaux du Conseil National des Arts de 1994 à 1997. En 1999, elle reçoit le Prix du Gouverneur de l'Etat de New York. Trisha Brown est également lauréate de nombreux doctorats honoris causa et membre honoraire de l'Académie Américaine des Arts et des Lettres.
Trisha Brown est décédée le 18 mars 2017 à San Antonio, au Texas.
Source : Site de la compagnie Trisha Brown
En savoir plus : trishabrowncompany.org
Belanger, Juliette
Juliette Belanger est réalisatrice et monteuse, principalement dans le domaine du spectacle vivant (théâtre, danse, musique, etc.).
C’est au cours de ses premières années d’étude en Métiers des Arts et de la Culture, qu’elle commence à Lille en 2018 et finit à Paris en 2021, que Juliette développe ses compétences et son goût pour l’image et la création vidéo.
Très vite, le monde du spectacle vivant l’intrigue et, dès 2019, ses premières expériences professionnelles s’y inscrivent. Entre festivals de théâtre, compagnies et autres associations de productions, elle découvre et défend les enjeux de la vidéo pour la diffusion du spectacle vivant. Elle termine son cursus universitaire en 2022 en suivant la Licence Professionnelle Techniques et Pratiques Artistiques du montage à Lyon II.
Elle découvre alors le monde de la danse en 2023, en collaborant avec le réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse, Fabien Plasson.
Aujourd’hui, elle réalise et monte des captations de spectacles de théâtre et de danse pour divers festivals, compagnies et évènements culturels tout en continuant à créer divers contenus vidéos autour du spectacle vivant (reportages autour des créations, portraits d’artistes, etc.)
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
Trisha Brown Dance Company
Trisha Brown Dance Company (TBDC) est une compagnie de danse post-moderne dédiée à la performance et à la préservation du travail de la directrice artistique et chorégraphe fondatrice, Trisha Brown. Fondé en 1970, TBDC a effectué une tournée dans le monde entier pour présenter le travail, enseigner et nouer des relations avec le public et les artistes.
Brown engagea des collaborateurs qui sont eux-mêmes des chefs de file dans les domaines de la musique, du théâtre et des arts visuels. On compte parmi eux les artistes visuels Robert Rauschenberg, Donald Judd et Elizabeth Murray et les musiciens Laurie Anderson, John Cage et Alvin Curran, pour n'en nommer que quelques-uns. Avec ces partenaires, Brown a créé un corpus exceptionnellement varié, avec des premières et des performances pour des publics de New York et des homologues internationaux. Lorsque Brown a pris sa retraite à la tête de sa compagnie en 2013, le conseil a nommé Diane Madden et Carolyn Lucas, membres de longue date de la société, directrices artistiques associées, avec pour mandat de présenter ses danses dans divers espaces ; développer, approfondir et développer les initiatives éducatives de la société ; et traiter les archives de la Compagnie comme un organisme vivant à utiliser pour mieux comprendre son travail, en particulier, et la danse en général.
En 2009, la Trisha Brown Dance Company (TBDC) a créé les archives Trisha Brown. La collection contient près de 3 000 matériaux d'images en mouvement, y compris des séquences de performance de plus de 90 œuvres originales, ainsi que des « bandes de construction » - des vidéos réalisées pendant que Brown a créé ces œuvres. Les Archives conservent également d’importants objets tels que des photos, des articles de presse, des programmes ainsi que du matériel audio, des partitions, des décors et des costumes de la collaboration de Brown avec certains des plus grands artistes de l’époque. Les archives sont utilisées pendant les processus de répétition de la société et intégrées aux engagements de performance de TBDC afin de créer un contexte historique pour le travail présenté sur scène. Les archives fournissent également une assistance de référence aux membres du personnel, aux étudiants et aux chercheurs et facilitent les demandes de matériel d'exposition provenant de diverses institutions culturelles. Les Archives ont récemment collaboré à trois expositions majeures sur Robert Rauschenberg: Robert Rauschenberg à la Tate Modern, Robert Rauschenberg: parmi des amis de MOMA et Robert Rauschenberg: Effacer les règles à la SF MOMA.
Source : Site de la compagnie
En savoir plus : trishabrowncompany.org
Working Title
Chorégraphie : Trisha Brown, Carolyn Lucas (recréation)
Interprétation : Christian Allen, Cecily Campbell, Burr Johnson, Lindsey Jones, Catherine Kirk, Patrick Needham , Jennifer Payán, Spencer Weidie
Musique additionnelle : Peter Zummo, "selections from the suite Six Songs: “Sci-Fi,” “Slow Heart,” “Song VI,” “Song IV” / Joué par The Peter Zummo Orchestra : Mustafa Khaliq Ahmed (percussion), Guy Klucevsek (accordion), Dave Phillips (bass), Bill Ruyle (marimba and table), Peter Zummo (trombone)
Lumières : Beverly Emmons
Costumes : Elizabeth Cannon
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Trisha Brown Dance Company
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la danse - Fabien Plasson, Juliette Belanger, 2023
Les racines de la diversité en danse contemporaine
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
Latitudes contemporaines
40 ans de rock et danse
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.
La danse au Québec : identités multiples
Deuxième volet du parcours consacré à la danse au Québec, celui-ci est centré sur la notion de collectif, d’être-ensemble.
La Maison de la Danse de Lyon
L'improvisation
Découverte des spécificités de l’improvisation en danse.
Danse et musique
Le rapport entre musique et création chorégraphique se décline différemment selon les courants, selon les siècles.
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
Pourquoi je danse ?
Käfig, portrait d'une compagnie
Genèse des oeuvres
Un spectacle de danse se crée en plusieurs étapes qui se situent entre le moment où s’énonce un désir initial qui lance le projet, et celui de la première représentation.