Mama, Monday, Sunday or Always
1987 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Monnier, Mathilde (France) Duroure, Jean-François (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 1980 > 1989 , Saisons 1990 > 1999
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Mama, Monday, Sunday or Always
1987 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Monnier, Mathilde (France) Duroure, Jean-François (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 1980 > 1989 , Saisons 1990 > 1999
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Mama, monday, sunday or always
Pièce créée d'après extasis, pour 8 danseurs de l'Opéra ballet de Lyon, en collaboration avec Jean-François Duroure. Mama Sunday, Monday or Always est un hommage assez décalé aux thrillers, au cinéma et au cabaret.
Source : Marie-Christine Vernay pour Libération
Monnier, Mathilde
Mathilde Monnier occupe une place de référence dans le paysage de la danse contemporaine française et internationale. De pièce en pièce, elle déjoue les attentes en présentant un travail en constant renouvellement.
Sa nomination à la tête du Centre chorégraphique de Montpellier Languedoc-Roussillon en 1994 marque le début d’une série de collaborations avec des personnalités venant de divers champs artistiques (Jean-Luc Nancy, Katerine, Christine Angot, La Ribot, Heiner Goebbels...).
Elle crée plus de 50 pièces chorégraphiques présentées sur les grandes scènes internationales du festival d’Avignon au Théâtre de la Ville de Paris en passant par New York, Vienne, Berlin, Londres et reçoit plusieurs prix pour son travail (prix Ministère de la culture, Grand Prix SACD).
Après avoir dirigé le CN D Centre national de la danse à Paris, Mathilde Monnier reprend en 2019 son travail de création avec plusieurs pièces Please Please Please (2019) qu’elle crée en collaboration avec La Ribot & Tiago Rodiguez, Records (2021) et Black Lights (2023).
Depuis 2020, Mathilde Monnier est résidente avec sa compagnie à la Halle Tropisme à Montpellier.
Source et en savoir plus : https://www.mathildemonnier.com/fr/
Duroure, Jean-François
Jean-François Duroure, gymnaste accompli à dix ans, enchaîne les stages de danse, Odile Duboc, Josette Baiz et puis Andy Degroat, Mark Tompkins, Hideyuki Yano. Il prend des cours à quartorze ans chez Dominique Bagouet qui vient de s'installer à Montpellier. Il est diplômé de la Fédération française, option danse classique et jazz à 16 ans. Accepté à The Place à Londres, il choisit à 16 ans celle du Centre national de danse contemporaine d'Angers (CNDC) qui va ouvrir avec Viola Farber, chorégraphe américaine. Après sept mois d’école, il entre dans la compagnie Viola Farber, disciple de Merce Cunningham et danse avec François Verret où il rencontre Mathilde Monnier. En 1984, il obtient une bourse du Ministère de la Culture. Ils s’expatrient tous les deux à New York pour étudier la technique Cunningham de ce grand maître chorégraphe et pédagogue américain.
Jean-François Duroure et Mathilde Monnier créent leur premier duo espiègle, combatif et humoristique, Pudique Acide en 1984 à New York. Accompagné d’une musique de Kurt Weill, ce duo est une explosion irrévérencieuse et virtuose, un mélange des genres dans l’impertinence des costumes, tutu et froufrous blancs, kilts et le choix de la musique. Leur danse éclate et explore toutes les possibilités du paraître et de l’être. Leur second duo, Extasis, est créé en 1985 à la Maison de la danse de Lyon.
A 19 ans, une semaine après la création de Pudique Acide, Pina Bausch l'engage au Tanztheater de Wuppertal en Allemagne où il participa à la création d’Auf dem Gebirge hat man ein Geschrei gehört, puis reprend le rôle de Jacques Patarozzi dans la pièce Renate wandert aus.
Créés en pleine émergence de la jeune danse contemporaine française des années 80 éprise de liberté, Pudique acide et son second volet Extasis, marquent un tournant et projettent les danseurs dans leur époque. S’ensuivront dans le cadre de leur association De Hexe, Mort de rire et le film Nuit de Chine (1987). Leur univers apporte une fraîcheur pétillante et virtuose, emblématique de l'épisode charnière de l’histoire de la jeune danse française.
En 1988, il fonde la compagnie Jean-François Duroure. Il crée La Anqâ (1988), La Maison des plumes vertes (1988), Cosmono nox (1990), C’est à midi que l’obscurité s’achève (1991). En 1993, trois créations seront présentées au Festival d'Avignon au Cloître des Célestins : Le Langage des Oiseaux, L'Ephémère et La Nuit Partagée. Cette dernière ouvre la voie de la première collaboration d'envergure mêlant danse contemporaine et danse urbaine. Précurseur sur ce terrain, de nombreux chorégraphes continueront par la suite à explorer ces nouveaux horizons. Rossignol & Palimpseste (1993) inaugure cette fois le champ du spectacle jeune public avec une exigence créative sans concession. Après une tournée de plus de 80 dates en France, il s'envolera en 1994 au Ghana pour collaborer avec le Ballet National du Ghana. 1995 sera l'année du Jazz et d'une collaboration mémorable avec la Compagnie Lubat avec laquelle il créera un spectacle baroque et flamboyant intitulé L'Enchantier, une trans musicale qui fera l'ouverture du Festival Sigma de Bordeaux. Ce sera également l'occasion de rencontres artistiques mémorables avec l'accordéoniste Marc Perrone pour un duo lumineux et cinématographique.
En 1996, le Festival Fin de Siècle de Nantes, qui rendra un hommage d'envergure à l'Afrique du Sud en invitant plus de 200 artistes, commande à Jean-François Duroure la soirée d'ouverture au Palais des Congrès. Sa création What are you doing here ? voit le jour après plus de 18 mois de résidence à Johannesburg (Soweto, Eastrand et Alexandra). Très appuyé par le nouveau gouvernement de Mandela, le spectacle se produira au théâtre mythique The Market Theater de Johannesburg avant de partir pour une tournée en France et à Durban au Kwazulu Natal. Barbara Masekela, figure de la lutte anti-apartheid et ambassadrice d'Afrique du Sud en France assistera à une représentation exceptionnelle au Manège de Reims. Jean-François Duroure explore tous les champs de la création, chorégraphique, corps et voix, texte et écriture chorégraphique. Il est chorégraphe sur trois pièces mises en scène par Georges Lavaudant : Terra incognita (1993), Hamlet (1994) et Lumières (1995), sur une pièce mise en scène par Marcel Maréchal, Les Enfants du Paradis (1997), puis sur Peer Gynt (2004) avec le metteur en scène Patrick Pineau.
Mathilde Monnier recrée avec Jean-François Duroure Pudique acide / Extasis au festival Montpellier Danse (2011), dans le désir de réappropriation et de transmission d'un matériau de création à deux nouveaux danseurs. Pour Jean-François Duroure, la danse est transmission.
En 2001, il devient chorégraphe responsable des études chorégraphiques au Conservatoire Cité de la Danse et de la Musique de Strasbourg où il affine une pédagogie de la danse de l'improvisation et de la création individuelle comme expression de l'intériorité humaine. Transversalité, richesse des rencontres entre les individus, pédagogie et création, avec des professionnels, des amateurs, Jean-François Duroure développe un enseignement personnel basé sur l'étude du mouvement, sa dynamique, sa qualité et sur la présence scénique nécessaire que l'on peut atteindre en relation avec les autres arts et notamment celui de la musique.
La SACD se joint à l’ensemble des auteurs et autrices qu’elle représente, pour envoyer ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
Joanne Leighton, vice-présidente Musique et danse de la SACD.
Source : SACD
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Le Ballet de l'Opéra de Lyon
Dès son arrivée en 1969 à la tète de l’ "Opéra Nouveau de Lyon", Louis Erlo donne à la danse une place de choix. Pour la première fois, en dehors de Paris, une maison d’Opéra accorde à sa compagnie de ballet des soirées entières consacrées à la danse.
Dès lors, celle-ci n’a cessé de s’ouvrir à tous les affluents, qu’ils soient fleuves ou rivières, voisins ou lointains, harmonieux ou tumultueux. Mais dans tous les cas, talentueux. Cette vivifiante ouverture au monde, le Ballet de l’Opéra de Lyon l’a vécue d’emblée, avec ses premiers directeurs, l’Italien Vittorio Biagi, puis le yougoslave Milko Speremblek et le né-zélandais Gray Veredon, tous dans la mouvance néo-classique et béjartienne de l’époque.
Mais c’est Françoise Adret qui, à partir de 1985, va donner à la compagnie une tournure résolument plurielle. La "mère Adret" à comme l’appellent affectueusement ses danseurs a un œil, du bagout et un solide carnet d’adresses. Surtout, cette Française qui a beaucoup voyagé a pour mission de donner à cette troupe une dimension nationale et internationale. Elle constitue un répertoire sur un double spectre : les grands chorégraphes internationaux encore peu demandés, (et non des moindres, entre Jiří Kylián, Mats Ek, Nacho Duato ou William Forsythe) et la chance donnée à la "jeune danse française" (Mathilde Monnier, Maryse Delente, Angelin Preljocaj)… Dans toute troupe, il y a des temps de grâce, Mais à Lyon, un moment d’éclat allait changer le cours des choses. En 1985, personne n’imaginait qu’une poupée magique (la Cendrillon de Maguy Marin) ferait faire le tour du monde à la compagnie, avec pas moins de trois tournées aux États-Unis la seule année 1987… Trois ans plus tard, Lyon récidivait en créant la fameuse relecture de Roméo et Juliette par Angelin Prejlocaj. Nouveau défi (c’est, pour le chorégraphe, sa première commande d’importance), et nouvelle pièce mémorable. Les dés étaient jetés…
Lorsqu’en 1991, le Grec Yorkos Loukos alors maître de ballet-directeur succède à Françoise Adret, le pli est pris et se démultiplie jusqu’à aujourd’hui, avec une palette "choré-graphique" d’une grande ouverture d’esprit. Maguy Marin devenue chorégraphe résidente fait encore des étincelles lorsqu’en 1993, elle inaugure le nouvel Opéra de Lyon avec une version déjantée de Coppélia en goguette dans la banlieue lyonnaise. Détours vers l’histoire de la danse, regards sur la danse au présent, visions de ce qu’elle sera demain, pluralité des styles, des âges des chorégraphes, de leurs origines, de leur formation : la force du Ballet de l’Opéra de Lyon, c’est justement de n’avoir pas de spécificité, mais un répertoire extrêmement diversifié revendique Yorgos Loukos. Autant dire que cela attire le public (qui aime la nouveauté) et les jeunes danseurs d’aujourd’hui, adeptes et aguerris aux changements de style. Même les professeurs ne sont pas à demeure, qui changent tous les mois, pour s’interdire toute routine.
Aujourd’hui, la compagnie possède un répertoire de 117 œuvres dont plus de la moitié sont des créations. Lister les chorégraphes venus travailler à Lyon, c’est rappeler l’importance des pionniers de la nouvelle danse française (Mathilde Monnier, Jean-Claude Gallotta) et de leurs jeunes cousins (de Jérôme Bel à Christian Rizzo, Alain Buffard ou Rachid Ouramdane). C’est rejoindre les ténors de la modern dance américaine (Trisha Brown, Merce Cunningham, Lucinda Childs), de l’énergie post-classique (William Forsythe, Benjamin Millepied) et de la "next wave" (comme Otto Ramstad). C’est explorer la musicalité belge (de Keersmaeker) la théâtralité suédoise (Mats Ek), le lyrisme tchèque (Jiří Kylián), la puissance israélienne (Ohad Naharin, Emanuel Gat). C’est habituer son regard aux petits nouveaux (Tania Carvalho, Alessandro Sciarroni, Marina Mascarell..). C’est être… aux confluences d’une danse plus que jamais ouverte sur le monde.
Source : Site de l'Opéra de Lyon
En savoir plus : opera-lyon.com
Mama, monday, sunday or always
Chorégraphie : Mathilde Monnier et Jean-François Duroure
Musique additionnelle : Kurt Weill, Bernard Herrmann
Lumières : Eric Wurtz
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Ballet de l'Opéra de Lyon
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse
Durée : 25'
La compagnie Vlovajobpru
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