Cavaliers impurs
2024 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Laâbissi, Latifa (France) Baehr, Antonia (France)
Présentée dans la/les collection(s) : CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Cavaliers impurs
2024 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Laâbissi, Latifa (France) Baehr, Antonia (France)
Présentée dans la/les collection(s) : CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Cavaliers impurs
Après Consul et Meshie, objet performatif inclassable jouant avec le regard du public, Latifa Laâbissi et Antonia Baehr ont conçu ce deuxième duo comme une série de séquences hétéroclites, tissées ensemble par le fil de l’impur, de l’hybridation et du collage. Dans Cavaliers impurs, deux corps de tailles, de formes différentes passent les images et les références à la moulinette de leur intensité physique et vocale. Mélangeant leurs vocabulaires respectifs – le rapport à l’expressivité du visage, au travestissement des genres et des registres –, Latifa Laâbissi et Antonia Baehr entrelacent leurs univers au fil de numéros qui dynamitent les codes chorégraphiques et brouillent les pistes. Maison de conte, objet design, architecture éphémère, la boîte en carton géante de la scénographe Nadia Lauro leur sert simultanément d’abri, d’accessoire en kit, de tribune ou de podium sur lequel monter et démonter des figures tour à tour vulnérables ou combatives, témoignant d’une culture en morceaux.
Source : programme du CND
Laâbissi, Latifa
Mêlant les genres, réfléchissant et redéfinissant les formats, le travail de Latifa Laâbissi fait entrer sur scène un hors-champ multiple ; un paysage anthropologique où se découpent des histoires, des figures et des voix. La mise en jeu de la voix et du visage comme véhicule d'états et d'accents minoritaires devient indissociable de l'acte dansé dans Self portrait camouflage (2006), Histoire par celui qui la raconte (2008) et Loredreamsong (2010). Après Phasmes (2001), pièce hantée par les fantômes de Dore Hoyer, Valeska Gert et Mary Wigman, elle revient sur la danse allemande des années 20 avec le diptyque Ecran somnambule et La part du rite (2012). Poursuivant sa réflexion autour de l'archive, elle imagine Autoarchive (2013), une forme performative portant sur les enjeux et les filiations de son propre travail. Sa dernière création Adieu et merci (2013) continue à creuser dans l'inconscient de la danse en construisant une minutieuse chorégraphie de traces et d'inclinations mettant le spectacle en abyme.
Baehr, Antonia
Au plus près du chorégraphique, Antonia Baehr s’intéresse aux règlements, aux lois qu’une société (et plus étroitement : l’espace du théâtre) assigne aux corps, afin de les rendre compréhensibles et reconnaissables. Également performeuse, cinéaste et artiste visuelle, la chorégraphe fouille la fiction du quotidien et du théâtre à la limite de ce qui nous définit en tant qu’humains – nous plaçant par une bascule voluptueuse dans une position critique. Ce faisant, elle ne s’en prend pas uniquement aux oppositions entre l’humain et l’animal, mais aussi aux évidences de l’espace de la représentation. Dans ses travaux, elle agit souvent avec des personnes partenaires, Neo Hülcker, Andrea Neumann, Latifa Laâbissi, William Wheeler et Valérie Castan…, dans une forme qui privilégie le changement de rôles : de projet en projet, chaque artiste devient l’hôte ou l’invité. En 2019, elle intervient en tant que Werner Hirsch dans la dernière vidéo Moving Backwards de Pauline Boudry et Renate Lorenz, présentée au Pavillon suisse de la 58e Biennale de Venise. Sa dernière collaboration avec Lucile Desamory, Die Besondere Perücke, est créée à Leipzig en février 2020. Antonia Baehr est aussi la productrice du souffleur aux chevaux et danseur Werner Hirsch, du musicien et chorégraphe Henri Fleur, du compositeur Henry Wilt et de l’émergeant compositeur de musique actuelle (et ex-mari) Henry Wilde.
Source : programme du CND
Centre national de la danse, Réalisation
Depuis 2001, le Centre national de la danse (CND) réalise des captations de ses programmations de spectacle et de pédagogie et crée des ressources à partir de ces représentations filmées (interviews, conférences dansées, rencontres avec des artistes, démonstrations, grandes leçons, colloques spécialisés, montages thématiques, etc.).
Cavaliers impurs
Direction artistique / Conception : Antonia Baehr & Latifa Laâbissi
Interprétation : Antonia Baehr & Latifa Laâbissi
Scénographie : Conception et réalisation installation visuelle Nadia Lauro - Réalisation installation visuelle Marie Maresca, Charlotte Wallet
Musique originale : Carola Caggiano
Lumières : Eduardo Abdala
Son : Carola Caggiano
Autres collaborations : Accompagnement vocal Dalila Khatir - Figures Antonia Baehr, Latifa Laâbissi & Nadia Lauro
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Fanny Virelizier, Damien Krempf (Figure Project) & Alexandra Wellensiek (make up productions)
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Enregistré au CND le 14 novembre 2024
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