Wo-Man
2021 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Dianor, Amala (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2020 > 2024
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Wo-Man
2021 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Dianor, Amala (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2020 > 2024
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Wo-Man
Amala Dianor réfléchit depuis longtemps à la manière de transmettre son solo Man Rec, créé en 2014 et qui ne cesse de tourner depuis sa création, totalisant en 2020 plus d’une centaine de représentations dans le monde. Imprégné de toutes ses influences techniques (hip hop, danse contemporaine et africaine…), ce solo représente le manifeste intime du chorégraphe où se déploie la trame d’une écriture hybride et singulière, à la fois dépouillée et complexe, abstraite et incarnée, énergique et tranquille.
C’est sa rencontre avec Nangaline Gomis en 2018 qui lui inspire aujourd’hui Wo-Man. Alors danseuse en formation au Conservatoire National Supérieur de danse de Lyon, Nangaline Gomis avait sollicité le chorégraphe pour reprendre un extrait de Man Rec dans le cadre de ses études. Deux jours de studio ensemble et une mention très bien à l’examen, et puis chacun a repris sa route. Mais l’idée d’une transmission plus longue à cette jeune danseuse extraordinaire et, elle aussi, franco-sénégalaise, infuse doucement, comme une évidence.
En 2020, Amala Dianor, plutôt qu’une reprise de son solo, imagine pour elle un prolongement de la chorégraphie, une recréation sur le corps d’une jeune femme. Interprète à l’énergie pulsatile, Nangaline offre à l’auteur de se transposer dans un autre corps que le sien, pour réinscrire, reconstruire, réinventer son histoire. Ce solo résonne comme une extension, un prolongement de soi-même qui s’appuiera sur la tonicité, la vitalité et la ferveur d’une jeune interprète engagée. « Man » signifie « moi » en Wolof. Man Rec, c’était « moi seulement ». Wo-Man sera ainsi la version féminine de ce « moi » choral, riche d’influences diverses, de racines plurielles.
Source : Amala Dianor
En savoir plus : amaladianor.com
Dianor, Amala
Autodidacte au brillant parcours de danseur hip hop, Amala Dianor intègre en 2000 l’école supérieure du Centre National de Danse Contemporaine d’Angers. Dès 2002 et pendant dix ans, il travaille comme interprète pour des chorégraphes de renom aux univers variés (Régis Obadia, Farid Berki, Abou Lagraa, Georges Momboye, Françoise et Dominique Dupuy, Hafiz Dhaou et Aicha M’Barek, Emanuel Gat…). En 2011, il remporte deux prix au concours Reconnaissance pour sa première chorégraphie, intitulée Crossroad etcrée sa compagnie en 2012.
Le chorégraphe est très vite identifié dans le monde de la danse pour la singularité de son écriture élégante et organique qui s’inscrit dans une recherche formelle sur le mouvement, à la croisée des styles. Glissant dʼune grammaire à l’autre avec virtuosité (hip hop, néo-classique, contemporain, afro-contemporaine…), il dépouille les techniques chorégraphiques de leurs dimensions spectaculaires pour ne conserver que les mouvements bruts. Grâce à ce processus de déconstruction, il permet aux interprètes d’expérimenter de nouvelles voies gestuelles. Attiré par la rencontre et le dialogue entre les êtres, il déploie une danse-fusion qui hybride les formes et ouvre une poétique de l’altérité.Depuis 2014, il travaille avec la complicité du compositeur électro-soul Awir Léon qui crée les musiques originales de ses spectacles. Il s’associe ponctuellement avec des chorégraphes (Mickael Le Mer, Pierre Bolo et Annabelle Loiseau, Johanna Faye, BBoy Junior, Mathias Rassin…), des musiciens (Awir Léon, Koki Nakano, Héloïse Gaillard, Steve Eton, Eric Aldéa et Yvan Chiossone), un écrivain (Denis Lachaud), un calligraphe (Julien Breton), des plasticiens (Grégoire Korganow, Olivier Gilquin et Constance Joliff, Clément Débras...).
Invité en création au Centre National de la Danse ou à Suresnes Cités danse, puis artiste associé au Théâtre Louis Aragon à Tremblay-en-France (2014-2016) et au CDCN Pôle-Sud de Strasbourg (2016-2019), il est également associé au Centquatre à Paris (2016-2018) puis soutenu par le Théâtre de la Ville de Paris (depuis 2018) et artiste associé à la Maison de la Danse de Lyon-Pôle européen de création (2019-2021), aux Quinconces-l’Espal, scène nationale le Mans ainsi qu’à Touka Danses, CDCN Guyane (2021-2024) et au Théâtre de Macon scène nationale (2022-2024). Kaplan I Cie Amala Dianor reçoit le soutien de la Fondation BNP Paribas depuis 2020. Elle compte aujourd’hui dix-huit pièces à son répertoire et diffuse en moyenne 80 dates par an en France et dans le Monde, avec le soutien d’Institutions comme l’Institut Français ou l’ONDA...
Parmi ses pièces, Amala Dianor interprète notamment son solo Man Rec (‘Moi seulement’ en wolof en 2014), le duo Extension (2014) avec la star du break BBoy Junior ou le trio Quelque-part au Milieu de l’infini (2016). En 2019, il signe sa première grande forme pour neuf danseurs auxquels il transmet sa gestuelle métissée, intitulée The Falling Stardust et actuellement encore en tournée. En 2021, il crée deux nouvelles pièces courtes : le trio Point Zéro qu’il interprète avec ses amis danseurs Johanna Faye (co-directrice de F.A.I.R.E, CCN de Rennes), et Mathias Rassin (multiple champion du monde de top rock) ; et le solo Wo-Man avec lequel il prolonge au féminin l’écriture de son propre solo Man Rec. En 2021, à la recherche de nouveaux publics connectés, il s’associe au plasticien Grégoire Korganow et invente une série de courts-métrages de création intitulée CinéDanse dont le premier opus, intitulé Nioun Rec, est diffusé sur culturebox.fr dans le cadre de Monuments en mouvement et sélectionné parmi les films de danse du catalogue de la Villa Albertine aux Etats-Unis.
En 2022, Amala Dianor figure parmi les quatre chorégraphes européens élus par le réseau Big Pulse Dance Alliance (Europe créative). La même année, Amala Dianor choisit de répondre à une commande des Via Katlehong pour huit performers sud-africains qui sera créée au festival d’Avignon 2022.
Amala Dianor s’engage parallèlement pour la transmission et la formation : il accompagne volontiers la diffusion de ses pièces par l’organisation d’ateliers avec des danseurs amateurs ou de masterclass avec des danseurs professionnels. Il mène de nombreux projets avec de danseurs pré-professionnels en France, comme dernièrement en 2020 pour la commande Urgence, une pièce transverse théâtre-danse qui voit le jour à la Biennale de la danse 2021. Dans cette même démarche, il entreprend aussi depuis 2019 un projet de coopération en faveur de l’émergence en Afrique de l’Ouest avec la création Siguifin dont la Première a lieu au Festival Suresnes Cités Danse 2022. Il s’agit d’une création collective avec les chorégraphes Ladji Koné, Alioune Diagne et Naomi Fall, pour neuf danseurs du Burkina-Faso, du Sénégal et du Mali.
Amala Dianor reçoit la Médaille de Chevalier des Arts et des Lettres en 2019.
Source : Site de la Compagnie Amala Dianor
En savoir plus : amaladianor.com
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
Wo-Man
Chorégraphie : Amala Dianor
Interprétation : Nangaline Gomis
Musique originale : Awir Leon
Lumières : Nicolas Tallec
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Coproduction Maison de la Danse / Pôle européen de création – DRAC Auvergne – Rhône-Alpes / Ministère de la Culture ; Théâtre de la Ville, Paris ; Les Quinconces-L’espal scène nationale du Mans ; Bonlieu Annecy scène nationale
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon - Fabien Plasson, 2021
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