Histoires vives
2007
Chorégraphe(s) : Gilg, Yan (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture , CNC - Images de la culture
Producteur vidéo : FilFil Films; Alsatic TV; Images Plus Epinal
Histoires vives
2007
Chorégraphe(s) : Gilg, Yan (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture , CNC - Images de la culture
Producteur vidéo : FilFil Films; Alsatic TV; Images Plus Epinal
Histoires vives
Histoires vives
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, la contribution des soldats issus de l'ex-empire colonial à la libération de la France n'a laissé que peu de traces dans les livres d'Histoire. Avec "A nos morts", spectacle mêlant hip hop, rap et images d'archives projetées sur grand écran, la compagnie Mémoires vives tente la réparation de cet oubli et la réhabilitation des tirailleurs africains et indochinois tombés pour la France.
Au plus près de cette jeune troupe volontaire, la caméra dévoile les coulisses du spectacle dont le directeur artistique, Yan Gilg, a adopté une démarche reposant autant sur un travail de recherche historique que sur la création artistique (chorégraphie, musique, chant et vidéo). Présent dans les cérémonies commémoratives sur l'ancien front alsacien, à la médiathèque de Lunéville pour l'exposition "Les Goums marocains 39/45", ou en conversation avec Nicolas Bancel, auteur de "La Fracture coloniale", ouvrage qui a nourri le spectacle, pour Yan Gilg "pas question de perdre cette guerre des mémoires" ; la question coloniale, mal réglée par la France, a des prolongements dans les problèmes actuels de notre société. "A nos morts", hommage hip hop aux goumis, indigènes et tirailleurs étrangers à la mémoire euthanasiée, parle efficacement aux jeunes générations. Le spectacle ne condamne que l'ignorance et revendique qu'à "côté de Jean Moulin on ajoute N'Guyen et Hady Bah".
(Sadia Saïghi)
Gilg, Yan
Yan Gilg est un artiste engagé qui ne met pas de frontières entre Culture et Société, qui considère l’art comme un vecteur d’émancipation, de changement, l’art comme transmetteur de connaissances, d’histoire et de mémoires, catalyseur d’espoirs et de luttes.
Depuis la fin des années 80, il a traversé toutes les esthétiques musicales et artistiques inscrites dans les réalités sociales, qui ont été porteuses de contestations. Au début des années 90, il s’investit dans le développement culturel des quartiers populaires strasbourgeois et fonde en 1996, LES SONS D’LA RUE, plateforme artistique de développement consacrée à la culture hip-hop en Alsace.
En 2006, il crée la Compagnie MÉMOIRES VIVES, compagnie pluridisciplinaire, ayant pour projet artistique, la création de spectacles vivants traitant de l’histoire et des mémoires des immigrations. Sous sa direction, la compagnie se lance dans un projet de triptyque sur l’histoire coloniale française. Ce grand projet raconte la colonisation, l’immigration, transmettant une histoire collective d’une France de la diversité.
Il réinscrit dans le récit national celles et ceux qui, de gré ou de force, par leur culture, leur histoire, leur savoir, leur travail, leurs combats, ont fait et font l’Histoire de ce pays. Celles et ceux encore refusés, exclus, niés. Esthétiquement, il travaille sur une certaine théâtralité de son art d’origine, le rap, et invente alors un genre de « théâtre sur beat », « rap théâtral », ou encore « théâtre urbain ».
Il aime le métissage, le croisement des esthétiques et des champs artistiques qui permettent un enrichissement et un renouvellement réciproque.
Auteur, compositeur, interprète (titulaire du D.E. Musiques Actuelles), il devient en 2006 le metteur en scène et le dramaturge de la compagnie Mémoires Vives.
Il utilise la scène comme une tribune politique, historique et poétique et met en scène plus d’une vingtaine de spectacles pluridisciplinaires, tels que À nos Morts… en 2009, un hommage aux tirailleurs et résistants étrangers ayant combattu pour la Libération de la France, Samudaripen en 2010 sur le Génocide des Tsiganes, Kerakoum et Beautiful Djazaïr en 2012 lors du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie ou Sorcières en
2015, qui rappelle l’effroyable massacre des sorcières d’Alsace.
Histoires vives
Direction artistique / Conception : Fitouri Belhiba, Jean-Marie Fawer
Chorégraphie : Yan Gilg
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : FilFil Films, Alsatic TV, Images Plus Epinal
Durée : 52'
Les racines de la diversité en danse contemporaine
La compagnie Vlovajobpru
James Carlès
Pantomimes
Présentation de la pantomime dans les différents courants de la danse.
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
Une scène artistique hip hop en France
La filiation «américaine» de la danse moderne [1900-1930] : De la danse libre à la Modern Dance.
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
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Le ballet poussé à bout
L'évolution du ballet, de sa forme romantique au néo-classique.
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