10 minutes d'écoute musicale
1985 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Kelemenis, Michel (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Kelemenis & cie / KLAP Maison pour la danse
Producteur vidéo : Centre chorégraphique national de Montpellier
10 minutes d'écoute musicale
1985 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Kelemenis, Michel (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Kelemenis & cie / KLAP Maison pour la danse
Producteur vidéo : Centre chorégraphique national de Montpellier
10 minutes d'écoute musicale
Michel Kelemenis rejoint à Montpellier en 1983 le Centre chorégraphique régional, qui devient national l'année suivante, dirigé par Dominique Bagouet. Il entreprend rapidement d'y créer ses propres chorégraphies.
10 minutes d'écoute musicale, pièce pour laquelle il s'attache la complicité de Catherine Legrand, est créée à l'automne 1984, Place Saint Ravy à Montpellier, à l'occasion de la première exposition entièrement consacrée à la plasticienne-scénographe et proche collaboratrice de Bagouet, Christine Le Moigne.
10 minutes d'écoute musicale est la dédicace ludique d'un jeune chorégraphe à ses aînés, “ceux qui avaient 20 ans il y a 20 ans”. Un effet permanent de distorsion humoristique résulte de la froideur de la structure répétitive usant de modules, mais enserrant des gestes d'amour naïf soulignés par l'univers musical, typiquement sixties, de chansons populaires.
La captation est réalisée par Charles Picq, en juin 1985, voie 1 en gare de Montpellier, dans le cadre du festival Montpellier danse.
dernière mise à jour : mars 2012
Kelemenis, Michel
Michel Kelemenis commence la danse à Marseille à l’âge de 17 ans. Dès 1983, il est interprète au sein du Centre Chorégraphique National de Montpellier auprès de Dominique Bagouet et écrit ses premières chorégraphies, dont Aventure coloniale avec Angelin Preljocaj en 1984. Lauréat de la Villa Médicis Hors-les-Murs en 1987, il fonde la même année Kelemenis&cie.
En 1991, il est lauréat de la Bourse Léonard de Vinci, et du Fonds japonais Uchida Shogakukin, puis l’année suivante de Beaumarchais-SACD pour la création de Cités citées. Son parcours est distingué : il est nommé Chevalier dans l’Ordre National du Mérite en 2007 et promu Officier des Arts et des Lettres en 2013. Ses nombreuses pièces (25 comme chorégraphe invité ou pédagogue et plus du double pour sa compagnie) sont présentées à travers le monde. Amoureux du mouvement et des danseurs, de ces instants exceptionnels où le geste bascule dans le rôle, Michel Kelemenis articule ses créations autour de la recherche d’un équilibre entre abstraction et figuration. Pour son style personnel, qui allie finesse et performance, le chorégraphe est sollicité par les Ballets : de l’Opéra national de Paris, de Genève, du Rhin, du Nord, du Capitole de Toulouse, ou encore le Ballet National de Marseille. À l’Opéra de Marseille, il met en scène en 2000 le drame lyrique et chorégraphique L’Atlantide de Henri Tomasi.
Il accorde à la musique une place essentielle, en sollicitant les œuvres originales des compositeurs Christian Zanési, Philippe Fénelon, Philippe Hersant, Yves Chauris, Gilles Grand ou plus récemment le musicien electro Angelos Liaros Copola.
En 2007, Michel Kelemenis s’essaie à la narration avec, notamment, des créations en direction du public jeune, la commande de Cendrillon par le Ballet du Grand Théâtre de Genève, ou La Barbe bleue pour sa compagnie en 2015. Il flirte parfois avec l’exagération expressionniste (L’Ingénue sorcière en 2020).
Des missions confiées par Institut Français à Cracovie, Kyoto, Los Angeles, en Inde, en Corée et en Chine, naissent des projets de formation, de création et d’échange avec des artistes d’expressions différentes et des compagnies étrangères. Une coopération de longue haleine avec l’Afrique du Sud au fil de deux décennies à partir de 1994, le porte à créer en 2008, et pour 3 éditions, la formation pluridisciplinaire CROSSINGS.
De nombreuses actions croisant création et pédagogie sont menées au sein de formations supérieures et professionnelles, à l’attention desquelles le chorégraphe produit le Carrefour artistique BOUGE, suivant un rythme biennal depuis 2016.
En octobre 2011, à l’initiative eu suivant le concept de Michel Kelemenis, KLAP Maison pour la danse à Marseille, nouvel équipement de 2000 mètres carrés dédié à la création chorégraphique et sa visibilité est inauguré. KLAP amplifie les actions fondamentales de Kelemenis&cie autour du cœur battant de la création : soutien aux auteurs et aux compagnies, partage artistique éducatif et citoyen, insertion professionnelle, coopération et culture chorégraphique. Depuis, environ 70 compagnies y déploient leurs projets chaque année.
En 2017 Kelemenis&cie fête ses 30 ans de création.
En 2019, Michel Kelemenis créé le septuor COUP DE GRÂCE en écho aux attentats de Paris. En 2020, il initie 8M3 en réaction à la crise sanitaire, et passe commande de 10 créations en solo à la communauté chorégraphique régionale ; il crée dans ce cadre L’ingénue Sorcière. En 2021, LÉGENDE est le quatrième opus de la compagnie dans la pensée de l’enfance, de la jeunesse et de la famille. Le spectacle est encore actuellement en tournée.
Avec MAGNIFIQUES, pièce pour neuf interprètes créée le 13 janvier 2023 au Grand Théâtre de Provence (Aix-en-Provence), Michel Kelemenis rend hommage aux danseurs et aux danseuses pour inventer, dans le plaisir vécu et projeté d'une forme chorale, un hymne à la jeunesse. Dans la foulée, il créé une pièce pour 19 interprètes du Ballet de l'Opéra national du Capitole à Toulouse : LOIN TAIN joue de reflets, de profondeurs, de matières, de transparences et de lumières, en un écho-hommage à l'œuvre peint de Pierre Soulages.
Sa dernière création VERSUS créée en janvier 2024, est un duo pour quatre interprètes, où le désir s'expose en dépit des sexes, par la mise en présence irrécusable et l'affirmation de deux êtres.
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
10 minutes d'écoute musicale
Chorégraphie : Michel Kelemenis
Interprétation : Catherine Legrand et Michel Kelemenis
Musique additionnelle : Montage de chansons interprétées par Christophe et France Gall
Conception vidéo : La captation est réalisée par Charles Picq, en juin 1985, voie 1 en gare de Montpellier, dans le cadre du festival Montpellier danse
Costumes : Catherine Legrand
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Centre chorégraphique national de Montpellier
Durée : 10 minutes
Danse et musique
Le rapport entre musique et création chorégraphique se décline différemment selon les courants, selon les siècles.
Pourquoi je danse ?
Käfig, portrait d'une compagnie
Genèse des oeuvres
Un spectacle de danse se crée en plusieurs étapes qui se situent entre le moment où s’énonce un désir initial qui lance le projet, et celui de la première représentation.
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
La chorégraphie Belge contemporaine
Ce parcours présente les différents chorégraphes qui ont marqué le territoire belge.