VidéHomeDance
2020 - Réalisateur-rice : Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
Présentée dans la/les collection(s) : Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
Producteur vidéo : Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
VidéHomeDance
2020 - Réalisateur-rice : Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
Présentée dans la/les collection(s) : Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
Producteur vidéo : Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
VidéHomeDance
Cette sélection du projet VidéHomeDance propose un programme de 45 minutes regroupant 18 vidéos-danses reçues dans le cadre de notre appel à participation, lancé durant le confinement du mois de mars au mois de mai 2020. Nous avons demandé aux artistes de proposer un court-métrage de 3 minutes, tourné à l’intérieur de leur hébergement ou dans leur jardin. Nous avons reçu 177 films au total, de la part de professionnels, d’étudiants, d’amateurs, tous confondus. Tandis que certains ont choisi de se confronter à la thématique du confinement (isolation, anxiété, ennui, cohabitation, la pandémie) avec humour ou sérieux, d’autres ont saisi l’occasion pour réinvestir les lieux de leur hébergement afin de créer un journal intime gestuel, ou de collaborer en famille pour la première fois (nous n’avons jamais vu autant d’enfants au sein de vidéos-danses !). Merci de noter que cette sélection présente la richesse d’approches et de sujets abordés, sans financement, et dans certains cas sans formation professionnelle de la part des participants. Les autres vidéos restent accessibles sur la page Facebook du festival. Nous sommes très émus de la qualité et de l’engagement témoignés pour le projet de la part des artistes participants. Merci à eux et bon visionnage !
Petite présentation des films :
Domingo de Pascua
(Dimanche de Pâques / Easter Sunday)
Vicent Gisbert
Espagne / Spain & Allemagne / Germany
Ce film nous rappelle l’étrangeté du confinement lors de la fête de Pâques, souvent associée aux enfants qui partent joyeusement à la chasse des œufs. Ici, la famille masquée, confinée à l’intérieur, vit une temporalité décalée. L’emploi de l’animation en volume (image par image) crée un rapport saccadé au temps - de nombreuses personnes ont ainsi remarqué que leur perception du temps avait changé durant le confinement. Petit à petit, leurs gestes prennent de la vitesse. S’agit-il d’une transformation, d’une invitation à vivre autrement en s’appuyant sur la symbolique de la renaissance de Pâques ? En tout cas, le film propose un journal intime gestuel qui témoigne d’une fête vécue en isolation…
This film recalls the strangeness of being quarantined during the Easter holiday, a day often associated with children who happily hunt for eggs outside. Here, the masked family, confined inside, experiences a displaced temporality. The use of stop-motion animation creates a glitched relationship with time that recalls the numerous accounts of how perception of time changes under lockdown. Little by little, their movements pick up speed. Is it a transformation, an invitation to live differently that draws on the traditional rebirth symbolism of Easter? In any case, the film proposed a movement diary that witnesses a holiday lived in isolation…
Zoo
Yoodaloo Dance Theatre
Royaume-Uni / United-Kingdom
Ce film porte un regard humoristique sur la vie confinée, où l’animal en cage (comme le titre l’indique) devient à la foi celui qui regarde à travers les vidéos et les informations, et celui qui se replie faute de contact réel. Une projection sur le mur de la pièce (Big Sister ?) rappelle au danseur ses obligations de rester en forme (son « bikini body ») et de suivre de nombreuses instructions absurdes, rappelant ainsi les indications qui changent en permanence durant la crise sanitaire, où la situation évolue en permanence tandis que de nombreuses personnes restent figées à l’intérieur durant le confinement. Souvent filmé en plongée, nous avons le sentiment d’observer une caméra de vidéosurveillance, témoignant de la façon dont l’animal humain répond à la vie au zoo...
This film takes a humorous look at life under lockdown in which the caged animal (as the film’s title indicates) becomes both a watcher of the exterior world--through videos and news--as well as one who turns inward due to lack of physical contact. A projection on the wall (Big Sister?) reminds the dancer of his obligation to stay fit (his “bikini body”) and to follow numerous absurd directives, recalling the instructions that constantly change during the global pandemic, a situation that is always shifting in contrast to those who remain in lockdown, many immobile inside their homes. Often filmed from above, as if observing a surveillance camera’s footage, we witness how the human animal responds to life at the zoo...
Ventana
(Fenêtre / Window)
Luisa Machala
Brésil / Brazil
Cette création s’appuie sur les fenêtres pour explorer les contrastes entre l’extérieur et l’intérieur, le fait de regarder et d’être regardé. Nous avons reçu de nombreux films qui jouent avec le motif visuel de la fenêtre en temps de confinement et on en verra plusieurs dans la suite de cette sélection, mais ce film utilise les fenêtres principalement pour transformer leurs lignes et la lumière qui les entoure afin de créer une composition chorégraphique à partir de l’architecture et de la lumière artificielle d’une ville qui semble très peuplée, mais étrangement vide. Qu’est-ce que cela produit quand on regarde vers l’extérieur à la recherche de mouvement ? Et comment voit-on la figure dansante, visible mais injoignable à travers sa fenêtre, qui masque certains gestes et en sublime d’autres par l’ombre de son profil ?
This short film uses windows to explore the contrasts between exterior and interior, or watching versus being watched. We received multiple films that play with the visual motif of the window during lockdown and we will see several later in this selection, but this film uses windows to transform their lines and the light that surrounds them to create a choreographic composition based on architecture and the artificial light of a city that appears to be highly populated but eerily empty. What happens when we look to the outside for signs of movement? And how do we perceive the dancing figure, visible but unreachable, through her window, which both hides and sublimates certain movements in the shadow of her silhouette?
Danses confinées
Christelle Pinet
France (Bourgogne-Franche-Comté)
Cette exploration corporelle par une danseuse confinée propose une relecture et un réinvestissement de nombreux lieux au sein d’un appartement. En traversant les émotions d’humour, d’ennui, de mélancolie, de curiosité ou de joie, de petites découvertes gestuelles émergent de jour en jour en fonction des lieux et des objets ordinaires de la vie quotidienne, transformés ici en matériel chorégraphique et en un collage visuel de couleurs et de formes.
This corporeal exploration by a dancer under lockdown proposes a fresh reading and reinvestment of numerous spaces within an apartment. Emotionally ranging from humour, to boredom, from melancholy to curiosity, and even joy, small movement discoveries emerge from day to day, in collaboration with different spaces and ordinary objects, transformed here into choreographic material and a visual collage of colours and forms.
KIEL
Conrad Kaczor
États-Unis / United States
Un danseur urbain de Portland, Oregon, se film en utilisant une webcam durant le confinement. Comment cette danse qui se déploie normalement sans contrainte en milieu urbain extérieur se transforme-t-elle au sein d’un appartement ? Parfois, la danse semble perdre ses ailes dans cet espace, et à d’autres moments, une nouvelle attention aux détails permet à la danse d’être perçue différemment. Avec le mouvement du montage, des juxtapositions et des nouveaux liens dansants se produisent, créant une séquence virtuelle pour cette danse improvisée.
An urban dancer from Portland, Oregon films himself using a webcam during the lockdown. How does his dance, which originated in an outdoor urban environment without constraints, become transformed inside a small space? Inside his home, a new attention to detail emerges, allowing us to perceive his dance in new ways framed by furniture and decors. With the added movement of the editing, new juxtapositions and links are created, producing a virtual sequence for this improvised dance.
Caring is Sharing
(Prendre soin, c’est partager)
Laura d’Asta
Italie, Royaume-Uni / Italy, United Kingdom
Le titre du film, tiré d’une expression souvent apprise aux enfants anglophones, s’appuie sur le questionnement qui émerge durant la pandémie : quelle est notre vision du “care”, ou du fait de prendre soin ? Dans une étude de mouvement durant laquelle le corps reste caché derrière la caméra, l’artiste nous fait vivre son expérience consistant à transmettre de la nourriture à un voisin à l’aide d’un seau et d’une corde, suspendus par la fenêtre. L’artiste questionne ainsi la vidéo-danse en tant que moyen de partage d’expérience kineshétique et sensible, en nous transmettant les images de son ciel, de son bâtiment, et de son geste utilitaire qui devient une tâche digne des chorégraphes postmodernes.
The title of this film, inspired by an expression often taught to children, draws on an important question that has emerged during the global pandemic: What is our vision of care and taking care of others? In a movement study during which a body remains hidden behind the camera, the artist allows us to relive her experience of sending food to a neighbor thanks to the use of a bucket and rope hung out the window. In doing so, the artist also questions screendance as a means of sharing kinesthetic experiences and perspectives by transmitting images of the sky as she sees it, her building, and her functional movement worthy of any task-based post modern choreography.
COVID 2020
Luan Machado
Brésil / Brazil
Cette proposition nous vient d’un danseur et musicien qui a créé la bande son ainsi que la chorégraphie pour le projet. S’appuyant sur la culture des clips musicaux, le rhythme intensif conduit ses paroles et ses pas angoissés, en lien avec le pandémie et ses craintes de contamination. Les effets de « glitch » qui contaminent en quelque sorte l’image (un virus électronique) sont aussi une façon d’aborder les changements de rapport au temps que beaucoup de personnes témoignent. Mais cette fois, la vitesse et l’esthétique électro contribuent à un sentiment de panique.
This project comes from a dancer and musician who created both the soundtrack and the choreography for his video. Drawing on music video culture, the intense rhythm drives his anxious words and movements linked to the pandemic and the fear of contamination. Glitch effects contaminate the image like a virtual virus, yet another way to approach the changing relationship to time that many are experiencing. But in this video, the speed and electro aesthetic contribute to a sense of panic.
INSIDE
Eva Motreff
France (Ile de France)
Ce film est un collage, similaire à la création d’un cadavre exquis - le montage vidéo permet de relier la vie confinée de plusieurs étudiantes en danse. Les images de l’extérieur du quartier, ainsi que les explorations dansantes en intérieur, proposent l’archive chorégraphique et visuelle d’une zone particulèrement touchée par la pandémie. La vidéo nous rappelle ce que le confinement représente pour de jeunes danseurs qui trouvent de nouvelles façons de rester actifs et connectés de dehors de leur conservatoire habituel.
This film is a patchwork collage, similar to the exquisite corpse method, that uses editing to connect the lives of several dance students living under lockdown. Images of the outside of their urban neighborhoods, as well as danced explorations of their home interiors, Inside proposes a movement archive from a zone particularly impacted by the pandemic (greater Paris) and what the lockdown represents for young dancers who find new ways of remaining active and connected outside their conservatory.
Hiwangerddi
Angharad Harrop
Royaume-Uni (Pays de galle) / UK (Wales)
Qu’est-ce qui arrive quand une artiste en vidéo-danse gère l’école à la maison durant le confinement ? Elle crée naturellement une vidéo-danse avec ses deux filles ! Ici, les deux jeunes filles jouent le rôle d’interprètes et aident leur maman avec la création de l’animation en volume. Une des deux chante dans sa langue maternelle, le gallois. Une charmante étude de collaboration imaginée par nos plus jeunes artistes et leur maman.
What happens when a screendance artist is in charge of school lessons at home under lockdown? Naturally, she creates a film with her two daughters! Here two young artists are both performers and animation assistants to their mother. One is heard singing the soundtrack in Welsh. A charming study of collaboration imagined by our youngest artists and their mother, Angharad Harrop.
Instant embalaït
(Instant emballé / Wrapped Up Moment)
Rafel Arnal
Espagne / Spain
Ce film nous propose un micro moment dans un jardin isolé, rempli du même corps de l’artiste démultiplié, illustrant ainsi les multiples émotions, mouvements internes, et sensations vécues. L’immobilité de l’image rappelle le temps suspendu du confinement
This film proposes a micro moment in an isolated garden filled with multiple versions of the same body of the artist, illustrating the range of emotions, internal movements, and sensations experienced. The static image recalls the suspension of time during the confinement.
Silence is Never the Total Absence of Sounds
(Le silence n’est jamais l’absence totale de sons)
Yiyan Lee & Ka Chun Chiu
Autriche / Austria
Un des aspects majeurs ayant émergé durant le confinement concerne les conflits relationnels. Des familles, des conjoints, ou des colocataires, qui normalement ne passent pas toute la journée ensemble à l’intérieur, ont été rapidement confrontés à la nécessité de gérer leurs relations et leurs responsabilités domestiques. Le duo de cette vidéo pose une série de questions par voie de textes. Ils répondent via leurs corps au sein de leur appartement.
One of the major issues that has emerged in countries where stay at home orders were (or are currently) issued is that of domestic conflicts. Families, partners, and roommates who normally don’t spend the entire day at home together were quickly confronted with the additional problem of managing their relationships and home responsibilities. The duo in the video pose a series of questions via text, answering through the body inside their apartment building.
DAY 7
Clémence Juglet
Musique : Archil & Leon - Titre: Splash
France
Cette vidéo joue avec différents meubles, surfaces et couleurs joyeuses pour proposer une exploration de la maison in situ. De façon humoristique, la danseuse nous montre la vie inversée à l’aide de son corps et la façon dont le quotidien à la maison se trouve transformé en période de confinement. De cette situation globale sans précédent émerge une nouvelle exploration des lieux familiers, reinventés par un corps qui ne se déplace pas comme avant non plus...
This video plays with furniture, different surfaces, and joyful colors, proposing a site-specific exploration of home. Using humour, the dancer shows us life upside down through her body and how daily activities at home are transformed during the lockdown. From this new global situation, emerges a new exploration of familiar places, reinvented through the body that isn’t exactly moving the same way either...
BITTE ZURÜCK BLEIBEN
Alice Dell'Anna
Italie / Italy
Cette image fixe nous dévoile une danseuse sur un escalier. Toujours protégée, près de la maison, elle n’arrive pas à descendre entièrement les marches pour rejoindre la vie externe. Le son d’une ambulance en arrière plan nous rappelle la crise sanitaire. Ses gestes fragiles sont filmés à l’aide d’une contre plongée, un angle qui souligne l’étrangeté de ce moment de pandémie. Elle semble coincée dans cet espace contraint sans issue, tandis que des effets de « glitch » font référence de nouveau au rapport temporel du confinement.
This fixed image frames a dancer in a staircase. Protected and near her house, she doesn’t appear able to fully descend the stairs to exposer herself to life outside. The sound of an ambulance heard in the background reminds us of the current health crisis. Her fragile movements are framed in a low angle shot, one that underscores the strangeness of this moment. She appears stuck in this contained space without exit, while glitch effects refer once again to the temporal aspects of confinement.
Envolée
(Flight)
Laure Bouvier
France
Cette vidéo s’appuie pleinement sur les qualités intimes et sensibles de la vidéo-danse. Jouant avec les reflets et la nature vue de l‘intérieur, l’artiste crée une ambiance de méditation qui invite à accepter l’incertitude. Grâce à la contre-plongée elle lie son corps dansant au ciel, restant connectée à la nature mais se positionnant dans l’inconnu, parmi ce vaste bleu sans repères. Son corps semble suspendu, investi dans l’instant, fort mais flexible et calme devant l’orage.
This video calls on the intimate and sensorial qualities of screendance. Playing with reflections and nature seen from inside, the artist creates a meditative ambiance that invites desire to accept uncertainty. Filmed from a low-angle shot, her dancing body is connected to the sky, remaining linked to nature but positioned in the vast blue that lacks any markers. Her body seems suspended, invested in the present, strong yet flexible and calm in the face of the storm.
CADA QUAL
Tatiana Guimaraes
Brésil / Brazil
Cette vidéo est la seule qui propose une danseuse filmée en plongée, un plan de caméra capté de haut qu’il est difficile d’effectuer chez soi. Ici, la surface d’une table, normalement réservée pour les repas collectifs, devient le lieu d’exploration pour un corps unique qui le remplit, comme s’il pouvait tenir l’espace pour ceux qui sont absents. Le montage vidéo permet aux lignes et aux couleurs d’obtenir une qualité impressionniste et floue. L’image devient ainsi onirique, questionnant les limites du corps et de ses environs durant le confinement. Le lien avec le rêve est également important pour son rapport au temps, ainsi que les témoignages de rêves de nombreuses personnes durant cette période qui semblent particulièrement troublés et vibrants.
This video is the only one we received that shows a dancer from a top shot (or bird’s eye view), a camera angle captured from above that can be difficult to achieve at home. Here, the surface of a table, normally reserved for shared meals, becomes a place of exploration for a single body that fills it, as if it could hold the space for those who are absent. The video editing allows lines and colors to take on a blurred, impressionist quality. As a result, the image becomes dream-like, questioning the limits of the body and its surroundings during the lockdown. This connection to dreams draws on both an alternate relationship to time and the accounts featured in the media from various global citizens regarding their intense and vibrant dreams during the pandemic.
Confinés
(Confined)
Aurore Biry
France (Guadeloupe)
Dans cette vidéo, la réalisatrice et danseuse présente un témoignagne sensible du confinement en Guadeloupe. D’une façon onirique, elle s’appuie sur le toucher, le son, et les textures de son intérieur qui regarde vers l’extérieur. A travers des barrières, telle une fenêtre, elle montre le corps qui désire du contact avec autrui, mais qui prend aussi du plaisir à investir son lieu de résidence lors des moments de douceur et de lenteur que le confinement offre pour apprécier son environnement.
In this video, the filmmaker and dancer presents a sensorial account of the lockdown in Guadeloupe. In a dream-like fashion, she draws on touch, sound and textures from her interior environment looking outward. Across barriers, such as a window, she depicts a body that desires contact with others, but takes pleasure in investigating a home during gentle and slow moments that the lockdown has afforded and that allow one to appreciate their surroundings.
Under the Desk Light
(Sous la lampe du bureau)
Blas Payri
(Espagne / Spain)
L’artiste de vidéo-danse et musicien Blas Payri, normalement actif derrière la caméra, se filme pour cette vidéo, montrant une grande qualité d’inventivité en s’appuyant sur les effets d’une simple lampe dans un bureau à la maison. La composition de mouvement créée par la lumière sur la peau constitue une exploration poétique de la présence durant le confinement et offre de petits éclats d’illumination depuis la pénombre. Bien que la lumière provienne d’une source synthétique, elle semble éveiller une lumière interne du corps humain quand elle rencontre la matière organique de la peau.
The screendance artist and musician Blas Payri, normally active behind the camera, has filmed himself for this video, demonstrating great ingenuity with the effects of a simple home office lamp. The movement composition of light on skin is a poetic investigation of presence during the lockdown and offers small bursts of illumination from the darkness. Although the light comes from a synthetic source, it seems to bring forth an interior light from the human body as it meets the organic matter of skin.
PUITS DE CLOS
Marie-Cécile Crance
France
D’un espace très contraint et sombre, vu à travers des fenêtres carrées, la danseuse devient de plus en plus visible tandis que l’espace s’élargit. Le film se déplace de l’intérieur où le corps semble emprisonné et morcelé, jusqu’à l’extérieur où le corps entier retrouve la nature et respire de nouveau en couleur. Cette vidéo explore le rapport étroit entre gestuelle, présence et lieu, témoignant des effets psychologiques du confinement sur la santé mentale et physique.
From a contained and somber place seen through small square windows, the dancer gradually becomes more visible as the space expands. The film transitions from inside, where the body seems imprimposed and appears to be separated into pieces, to the exterior where the whole body is reuinted in nature and depicted in color. This video explores the close relationship between movement, presence, and place; demonstrating the psychological effets of confinement on mental and physical well being.
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
Le Centre de Vidéo Danse de Bourgogne porte de 2009 tout un ensemble d'actions visant à la promotion de cette discipline. Il organis notamment chaque année le Festival International de Vidéo Danse de Bourgogne. Le Centre initie régulièrement des projets de films collectifs (Sacre/ilège(s), Open Borders, Danses Macabres, Le Ballet de la Nuit) et propose des conférences, des workshops, des programmes thématiques dédiés à la vidéo-danse, en France comme à l'étranger.
VidéHomeDance
Direction artistique / Conception : Franck Boulègue & Marisa C. Hayes
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Centre de Vidéo Danse de Bourgogne
Durée : 45 minutes