Tous ont besoin d'amour [Palermo]
2002 - Réalisateur-rice : Pasquier, Arnold
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse
Tous ont besoin d'amour [Palermo]
2002 - Réalisateur-rice : Pasquier, Arnold
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse
Tous ont besoin d'amour [Palermo]
Tous ont besoin d’amour [Palermo] (2002) est un court métrage de Arnold Pasquier. Il a été tourné à Palerme en Sicile. Il fait partie d’une suite de trois films.
"À Palerme, deux femmes et un homme marchent en se tenant par la main. Un jardin, une place, un théâtre, ils embrassent les arbres, écoutent parler d’amour et d’un jardin botanique. Ils chantent leurs désirs et le jour et la nuit où on les aimera".
Note d’Arnold Pasquier en 2019 :
"Cette suite de trois films, commencée à l’invitation d’un ami à Palerme, développe un récit qui mêle expérience urbaine, chansons et chorégraphies, inspirées de quelques situations apparues dans les chorégraphies de Pina Bausch, comme ces couples ou ces groupes qui se déplacent en se tenant par la main. C’est une façon de déployer un regard sur des villes par le corps des interprètes, tout en inventant un récit qui échappe à la fiction pour parler d’amour. Le troisième volet a été réalisé à l’invitation l’école des Beaux-Arts de Bourges, et s’est développé sous la forme d’un atelier. Il a été tourné dans les jardins des hortillonnages de Bourges, mêlant les étudiants de l’école et des acteurs et danseurs invités."
Pasquier, Arnold
Arnold Pasquier est un vidéaste et réalisateur de cinéma, né en 1968 à Paris. Il est l’auteur d'une œuvre qui couvre les champs de la fiction, du documentaire, de l'essai et du cinéma expérimental. Il partage son activité entre projets personnels, enseignement et collaborations en tant que chef-opérateur et monteur.
Dès ses études d’arts plastiques et de cinéma, il réalise des essais en Super 8 et en vidéo où il mêle journaux filmés et fictions. À vingt ans, il se rapproche de la danse contemporaine et collabore avec des chorégraphes comme documentariste (Mathilde Monnier, Josef Nadj, Dominique Boivin, Christian Rizzo) et comme danseur (Ami Garmon, Régis Huvier, Felix Ruckert, Julie Desprairies).
En 1997, il est résident au Fresnoy, Studio national des arts contemporains à Tourcoing. En 2004, à la faveur d’une bourse « Villa Médicis hors-les-murs» de l’AFAA, il réalise au Brésil le film de long métrage « Celui qui aime a raison ». Cette expérience marque un intérêt pour la représentation de la ville et de l’architecture qui se développera notamment avec « L'Italie » (2012) ou « Borobudur » (2015), et avec plusieurs projets en lien avec l'oeuvre et la pensée de l'architecte Lina Bo Bardi (2016-2019).
Biographie sensible d’Arnold Pasquier par lui-même (2019) :
« Être né rue des Martyrs à Paris ne lui porte pas ombrage. Il passe les premières années de sa vie à jouer, à Paris puis à Yerres, charmante ville de banlieue, avantageusement proche de la capitale. Il aime alors les châteaux-forts et déjà Venise, les ruines, et veut être archéologue. Il incommode les guides de ses questions pressantes et toujours pertinentes lors de visites de sites remarquables, et son père n’hésite pas à le réveiller tôt un dimanche matin pour écouter le cinéaste Jean Renoir parler à la radio. Sa cinéphilie est dévorante et il voue un culte païen à quelques actrices, quelques acteurs, quelques films. Tous les matins sous la douche, il répète la bande-son du film "Les Enfants du paradis". Après s’être essayé à plusieurs sports, c’est la natation qui a ses faveurs et il s’entraine régulièrement au niveau régional puis national. L’option "Arts plastiques" qu’il choisit pour entrer en seconde au Lycée de Montgeron lui offre des rencontres essentielles. Il s’essaye à la création de costumes, tout d’abord pour s’habiller, puis pour agencer des défilés-spectacles qui sont autant d’occasions de convoquer sa cinéphilie et les arts. A Senigallia, en Italie, il rencontre la belle Angela qui est son inspiratrice, son modèle, son actrice. Pour elle, il fait des robes, des films et l'évoque dans son premier roman, "Période Simple", qui rassemble, dans une maison de banlieue, une bande d’amis et d’amants. Sa disparition, sidérante et brutale, remue le champ de ses attentions. Il abandonne la mode qui le lui rend bien, transforme son manuscrit de roman en un scénario de long-métrage et s’adonne plus que jamais aux arts. Il découvre la danse contemporaine dont les spectacles l’enchantent. Il s’en approche en la filmant puis en dansant. La chorégraphie est un contour de son travail et elle s’invite dans l’ensemble d’une œuvre qui croise art vidéo, fiction, documentaire, émission de radio, spectacle. Il collabore régulièrement sur des films comme chef-opérateur ou monteur et enseigne le cinéma dans des écoles d’art, de design et d’architecture. Cette dernière discipline, l'architecture, rassemble en un même lieu ce qui l’attire aujourd’hui : une scène où se construit le rapport entre un lieu et un corps. »
Source : https://arnoldpasquier.com
Tous ont besoin d'amour [Palermo]
Direction artistique / Conception : Réalisation : Arnold Pasquier
Interprétation : Julia Salerno, Maria Ferrante, Giuseppe Lanino, Romina delle Cicale, Manlio Speciale
Musique additionnelle : Nina Simone, J.S. Bach, Mina
Latitudes contemporaines
La Maison de la Danse de Lyon
L'improvisation
Découverte des spécificités de l’improvisation en danse.
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Le rapport entre musique et création chorégraphique se décline différemment selon les courants, selon les siècles.
Pourquoi je danse ?
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Certains grands spectacles sont revisités à travers les siècles. Voici deux exemples de pièces relues par différents chorégraphes.