Symbole de l'éphémère et du renouveau, le sakura est le cerisier ou le prunier en japonais. La danse du cerisier inspire souvent des solos de danse traditionelles ou contemporaine. 

Avec une danse sakura animée d'inspiration awa, la vidéaste souhaite rendre hommage à la sagesse et à l'intemporalité de cette culture ancestrale.

Marianne ML réinterprète cette période en jouant sur les dichotmies autour d'un axe, dans les passages du noir au blanc, du sombre à la lumière. Une danse awa dans un astre mouvant, avec des jeux cycliques sur la trâce,  l'apparition ou la disparition de la figure, la silhouette. 

Le danseur tourne autour d'un point d'équilibre terrestre fragile, à l'image de la période de floraison/défloraison ici disséquée et soumise au ralentis. Les pétales apparaissent et rythment les saions entre les période d'épanouissement. Des trâces naissent entre le mouvement de la figure et leur parcour. Le temps s'impose parfois au détriment de la figure.

Comme les mythes et les légendes, la vidéodanse Sakura invite à l'interprétation et à la rêverie.

Ce qui se  danse ici est une métaphore poétique et sociale. L'oeuvre rejoind les philosophies zen et samouraï : se réparer à (ré)affronter la vie, avec ses accomplissemens, ses parts d'ombres et ses plénitudes dans le renouveau.

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La pièce sonore originale mèle flûte traversière contemporaine et musique électronique. Elle rend hommage au compositeur japonais Michio Miyagi et son oeuvre "Haru no umi, the sea of spring", Inspirée par les instruments le sakuachi et le koto, l'oeuvre est suggestive, aux lignes expressives. Les jeux des vagues illustre le renouvellement Inkal traduit ici les harmonies de la pièce en travaillant unquememnt à  partir de la matière sonore du jeux de la flûte (mélodie, souffle,  clétage).

Eclectique  et multi-instrumentiste, deux mots qui résument bien le profil de Julien Decaux. Fasciné par la guitare, il débute l’instrument à l’âge de  huit ans et ne le quittera plus.

De rencontres en concerts, il étanche sa soif de musique en s’essayant aux guitares électriques, au piano, à la batterie, à la clarinette, au saxophone, à la basse et la contrebasse ainsi que le chant.

Durant ses études universitaires, il se passionne  également pour la musique contemporaine et notamment la musique assistée  par ordinateur. Il réalise des pièces pour électronique et instrument, et des installations sonores interactives.

Epris de bon mot et de poésie, il participe à de  nombreux groupes de chansons françaises se réappropriant le répertoire  de Boris Vian, Serge Gainsbourg, Francis Lemarque, Jacques Brel…

Se trouvant toujours sur le fil, il aime  l’improvisation et le jazz sous toutes ses formes : Be-Bop, Swing, Jazz  Manouche et Fusion. Il anime avec plaisir les jams sessions parisiennes.

On le retrouve également dans la musique de film où ses talents d’instrumentiste et d’arrangeur servent les images avec finesse.

Marianne ML mène une recherche pratique et poétique post-universitaire en danse en lien avec la video numérique. Elle réalise des videodanses pour des festivals dédiés ou sous formes  de clips pour des artistes électroniques (Vision Musicale, Kiosk Records) et des performances VJ en lives (Live Performers Meeting, Soirées IRL, Festival International de Danse Animée) où intervient toujours un ou plusieurs corps en danse. En amont, elle travaille avec des danseurs professionnels ou amateurs, avec des créations chorégraphiques construites ou bien des improvisations libres qu'elle dirige.

Formée en danse jazz et ancienne étudiante en Arts et Technologies Numériques de l'Université de Rennes, elle s'est tournée vers la danse contemporaine et ses différentes formes à l'heure du multimédia en 2008, et poursuit depuis une recherche théorique pionnière et approfondie sur  le passage du corps dansant à son image.

Les questions d'hybridation, de métamorphose et de mutation à l'ère informatique sont centrales dans sa recherche.

Depuis 2017, la réalisatrice, chorégraphe numérique, vit et travaille à Saint-Denis de La Réunion, pays de ses origines. Elle dirige le centre de recherche en Danse Animée d'Hangars Numériques.