Le Palais de Cristal
2014 - Réalisateur-rice : Goetghebeur, François
Chorégraphe(s) : Balanchine, George (Russian Federation)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse
Producteur vidéo : Telmondis
Le Palais de Cristal
2014 - Réalisateur-rice : Goetghebeur, François
Chorégraphe(s) : Balanchine, George (Russian Federation)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse
Producteur vidéo : Telmondis
Le Palais de Cristal
La première création de George Balanchine pour le Ballet de l'Opéra national de Paris sur une partition de Bizet.
La Symphonie en ut de Bizet, créée en 1855, n'est reconnue que très tardivement comme l'un des premiers grands chefs-d'œuvre du compositeur. Une fois redécouverte en 1933, le grand danseur et chorégraphe George Balanchine voit en elle un grand potentiel et elle devient la musique d'un nouveau ballet, chorégraphiée de façon élégante et virtuose à l’image de l’œuvre du maître. Les principaux danseurs, Amandine albisson, Ludmila Pagliero, Mathieu Gauthier et Karl Paquette, sont habillés par le célèbre couturier Christian Lacroix. Des costumes à l’image d’une performance polychromatique et étincelante.
Source : Medici.tv
Balanchine, George
(1904-1983)
Danseur et chorégraphe américain d'origine russe.
Né à Saint-Pétersbourg, fils d'un compositeur géorgien, Balanchine entre par hasard à l'École de danse du Mariinski dont il sort diplômé en 1921. En 1924, profitant d'une tournée des Danseurs de l'État soviétique en Allemagne, il quitte son pays et est engagé comme danseur dans la troupe des Ballets Russes de Diaghilev. Promu maître de ballet en 1925, il y affirme sa vocation de chorégraphe et débute son étroite collaboration avec Igor Stravinski. À la mort de Diaghilev, en 1929, il travaille sporadiquement à Londres (pour le music-hall), Copenhague et Paris. Il collabore avec les Ballets russes de Monte-Carlo (1931-1932), puis, grâce au mécène britannique Edward James, il forme les Ballets 1933, avec lesquels il donne quelques représentations à Paris et à Londres. Acceptant la proposition de L. Kirstein de développer une école classique aux États-Unis, il se fixe à New York en août 1933 et devient citoyen américain en 1939. Après avoir fondé la School of American Ballet (1934), il dirige l'American Ballet. Il est invité à faire des créations pour l'Original Ballet russe (1941), l'American Ballet Caravan (1941), le Ballet russe de Monte-Carlo et l'Opéra de Paris. De 1935 à 1951, il chorégraphie aussi pour les scènes de Broadway (« On Your Toes », 1936 ; « Babes in Arms », 1937 ; « Cabin in the Sky », 1940 ; « Where's Charley ? », 1948) et pour quelques films à Hollywood avec V. Zorina. Mais c'est surtout à la tête du Ballet Society puis, à partir de 1948, du NYCB qu'il mène sa féconde et prestigieuse carrière.
Sa danse
Balanchine accorde la priorité à l'élément dansé. Très tôt, il s'écarte délibérément de la narration dramatique et, s'il signe quelques ballets à thème (« Apollon Musagète », 1927 ; « le Fils prodigue », 1929 ; « la Somnambule », 1946 ; « Orpheus », 1948, « Casse-Noisette », 1954), c'est en éliminant toute pantomime, cherchant à relater l'histoire avec clarté et par le seul truchement de la danse. Il règle aussi des " ballets d'ambiance ", sans intrigue proprement dite, tout en conservant les situations ou les personnages que la partition suggère (« Cotillon », 1932 ; « Serenade », 1934 ; « la Valse », 1951 ; « Liebeslieder Walzer », 1960 ; « Tzigane »,1975).
La musique et son interprétation sont la clef de voûte de son travail. Pour lui, " le ballet est avant tout une affaire de tempo et d'espace : l'espace délimité par la scène, le temps fourni par la musique ". Ses réalisations les plus spécifiques sont des ballets sans thème dont la construction et la forme découlent de la source musicale. Sans l'illustrer, il donne à voir une partition, composée ou non pour la danse, en s'appuyant sur la structure rythmique, la mélodie et le développement harmonique de la pièce choisie : " Voyez la musique et écoutez la danse ", recommande-t-il. Préférant souvent des œuvres de facture classique, il recourt aussi à un registre plus moderne et parfois populaire ou jazz. Cependant, ses compositeurs favoris sont Tchaïkovski et surtout Stravinski, avec lequel il crée plus de trente ballets.
Privilégiant le dépouillement scénographique afin que le regard puisse se concentrer sur la chorégraphie, il opte le plus souvent pour un plateau nu et des costumes qui dégagent la silhouette, imposant parfois simples tuniques et maillots académiques.
Considérant Petipa comme son père spirituel, il s'inscrit dans la tradition classique et se réfère aux pas d'école pour les outrepasser. Il développe un style caractérisé par un en-dehors poussé à l'extrême, des mouvements dynamiques, précis et vigoureux, des positions hanchées, des combinaisons de pas complexes, voire acrobatiques, une rapidité d'exécution en accord avec les tempi des pièces musicales qui l'inspirent. Il prône une beauté formelle tendant vers l'épurement, une virtuosité technique transcendée par la maîtrise des interprètes et accorde la prééminence à la danseuse. Nombreuses sont ses " muses ", ballerines aux longues jambes fuselées et aux formes discrètes, qu'il fait souvent débuter très jeunes.
Salué comme l'un des plus grands chorégraphes du XXe siècle, il contribue à l'" américanisation " du ballet, jouant également un rôle important dans l'évolution de la comédie musicale, où il introduit la danse classique et, paradoxalement, les principes du ballet narratif.
Source : Dictionnaire de la danse Larousse en ligne
En savoir plus : balanchine.com
Goetghebeur, François
Ballet de l'Opéra national de Paris
Le Ballet de l'Opéra de Paris constitue le berceau de la danse classique. Son origine remonte aux ballets de cour du règne de Louis XIV et à l'Académie royale de danse, créée en 1661, où furent établis les principes de base et les codes toujours en vigueur. Ne formant au départ qu'un seul et même corps (la comédie-ballet), opéra et ballet se sont peu à peu dissociés et ont pris chacun leur indépendance. L'Opéra a toujours eu une double vocation de maintien de la tradition classique - le Ballet de l'Opéra est une compagnie de répertoire - et d'ouverture à la création contemporaine. Dès le XVIIIe siècle, danseurs et chorégraphes français allèrent dispenser leur art à travers toute l'Europe, recevant en retour l'influence de l'étranger (en particulier d'Italie et de Russie) ; aujourd'hui encore sont invités à l'Opéra les plus grands chorégraphes et danseurs du moment.
Source : Ivor Guest, Le Ballet de l'Opéra de Paris : Trois siècles d'histoire et de tradition. 2001, Flammarion : Paris. 336p.
Le Palais de Cristal
Chorégraphie : George Balanchine
Interprétation : Amandine Albisson, Mathieu Ganio, Laura Hecquet, Fanny Gorse, Audric Bezard, Vincent Chaillet, Marie-Agnès Gillot, Karl Paquette, Charline Giezendanner, Sae Eun Park, Axel Ibot, Florimond Lorieux, Valentine Colasante, Pierre Arthur Raveau, Héloïse Bourdon, Séverine Westermann, Yannick Bittencourt, Fabien Revillion, Nolwenn Daniel, Emmanuel Thibault, Marion Barbeau, Laurène Lévy, Cyril Mitilian, Mickaël Lafon
Musique additionnelle : Georges Bizet (Symphony in C major)
Costumes : Christian Lacroix
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Opéra national de Paris
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Telmondis, co-production Opéra national de Paris ; France Télévisions
Telmondis
Créé en 1972 et dirigé par Antoine Perset depuis 2004, Telmondis est l'un des plus grands producteurs audiovisuels français de spectacles vivants haut de gamme : opéra, ballet, théâtre et cirque de renommée mondiale, spectacles musicaux, danse classique et contemporaine, jazz, musiques du monde et documentaires.
En savoir plus : www.telmondis.com
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