La Fresque
2017 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Preljocaj, Angelin (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse
La Fresque
2017 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Preljocaj, Angelin (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse
La Fresque
Après L’Anoure en 1995, Blanche Neige en 2008, Siddharta en 2010, Angelin Preljocaj poursuit son exploration des contes en choisissant, comme il aime à le faire, une piste encore inexplorée dans son travail, celle des contes traditionnels d’Asie dont on sait la richesse et la force poétique. Ainsi La peinture sur le mur, plonge le lecteur dans le monde fantastique des contes chinois et révèle le pouvoir « surnaturel » de l’art pictural. Si différentes lectures sont possibles, les notions d’illusion et de transcendance sont ici omniprésentes. C’est au cœur de cet univers insolite qu’Angelin Preljocaj a choisi de s’immerger. Ce conte chinois est la source d’une adaptation plus contemporaine. Angelin Preljocaj en conserve la trame mais avec la puissance de son imaginaire, le transposera dans un espace à la croisée des cultures. Il garde bien sûr l’essence du récit et ses évocations symboliques.
« Existe-t-il un passage secret qui permette d’accéder à l’essence d’une image qui nous fascine ? François 1er a-t-il cherché un jour à Chambord le chemin qui le conduirait à Mona Lisa ? En acquérant une toile datant du XVIème siècle, le Prince de Liechtenstein a t-il cru qu’en la regardant assidûment, son imagination aurait le pouvoir de téléporter son corps auprès de la Vénus de Cranach ?
La Fresque, inspirée d’un célèbre conte chinois, nous parle de ce voyage dans une autre dimension où l’image devient lieu de transcendance et où l’être physique entre en intelligence avec l’image. Cette question de l’image est au cœur de cette recherche. Elle nous renvoie aussi à la caverne de Platon et ses ombres portées qui questionnent notre existence. J’aimerais explorer dans ce spectacle les relations mystérieuses existant entre la représentation et le réel. La danse crée les liens qui se nouent entre image fixe et mouvement, entre instantanéité et durée, entre vif et inerte. Derrière cette métaphore qui traverse le conte chinois se profile la question de la représentation dans notre civilisation et la place de l’art dans la société d’aujourd’hui. »
Angelin Preljocaj
Preljocaj, Angelin
Né en 1957 en région parisienne, Angelin Preljocaj débute des études de danse classique avant de se tourner vers la danse contemporaine auprès de Karin Waehner, Zena Rommett, Merce Cunningham, puis Viola Farber et Quentin Rouillier. Il rejoint ensuite Dominique Bagouet jusqu’à la création de sa propre compagnie en décembre 1984. Il a chorégraphié depuis 60 pièces, du solo aux grandes formes et s’associe régulièrement à d’autres artistes dans des domaines divers tels que la musique (Goran Vejvoda, Air, Laurent Garnier, Granular Synthesis, Karlheinz Stockhausen), les arts plastiques (Claude Lévêque, Subodh Gupta, Adel Abdessemed), le design (Constance Guisset), la mode (Jean Paul Gaultier, Azzedine Alaïa), le dessin (Enki Bilal), la littérature (Pascal Quignard, Laurent Mauvignier) et le cinéma d’animation (Boris Labbé)…
Ses créations sont présentées dans le monde entier et reprises au répertoire de nombreuses compagnies, dont il reçoit également des commandes comme le New York City Ballet, le Staatsoper de Berlin ou le Ballet de l’Opéra national de Paris. Il réalise également des courts-métrages et des films mettant en scène ses chorégraphies. Il a reçu plusieurs prix dont le « Grand Prix National de la danse » (1992), le « Benois de la danse » (1995), le « Bessie Award » (1997), « Les Victoires de la musique » (1997), le « Globe de Cristal » (2009) et le « Prix Samuel H. Scripps » de lʼAmerican Dance Festival pour lʼensemble de son œuvre (2014). Son premier long-métrage, Polina, danser sa vie, réalisé avec Valérie Müller et adapté de la bande-dessinée de Bastien Vivès, est sorti en salle en novembre 2016.
En avril 2019, il est nommé à l’Académie des Beaux-Arts dans la nouvelle section chorégraphie. La même année, il crée Winterreise pour La Scala de Milan, ainsi que Soul Kitchen avec des détenues du Centre pénitentiaire des Baumettes à Marseille, résultats de quatre mois d’ateliers menés au sein de la prison. Le documentaire Danser sa peine réalisé par Valérie Müller voit le jour la même année et livre un regard intime sur cette création en milieu carcéral. Le film remporte le premier prix Fipadoc en 2020.
Après Le Lac des cygnes en 2020 et Deleuze / Hendrix en 2021, il chorégraphie et met en scène l’opéra Atys de Lully pour le Grand Théâtre de Genève en 2022. Parallèlement, il imagine une courte chorégraphie pour l’application « Danse Europe ! », projet participatif ouvert à tous. Pour Dior, Il crée la chorégraphie et le film Nuit romaine avec les danseurs du Ballet de l’Opéra de Rome dans le cadre de la Journée internationale de la danse. Il participe par ailleurs à la série télévisée Irma Vep de Olivier Assayas, en tant qu’acteur et chorégraphe.
En juillet 2022, il présente sa création Mythologies pour les danseurs du Ballet Preljocaj et du Ballet de l’Opéra de Bordeaux sur une musique originale pour orchestre de Thomas Bangalter. En février 2023 il crée Birthday Party pour des interprètes seniors au Théâtre National de Chaillot sur une commande de l’Aterballetto et Torpeur en juin 2023 au Festival Montpellier Danse. Sa dernière création Requiem(s) a vu le jour en mai 2024.
Le Ballet Preljocaj compte aujourd’hui 30 danseurs permanents et réalise en moyenne 120 dates par an dans le monde entier.
En savoir plus : preljocaj.org
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
Ballet Preljocaj
Direction artistique : Angelin Preljocaj
Année de création : 1985
Créée en décembre 1984, la Compagnie Preljocaj devient Centre Chorégraphique National de Champigny-sur-Marne et du Val-de-Marne en 1989. En 1996, elle est accueillie à la Cité du Livre à Aix-en-Provence et devient Ballet Preljocaj - Centre Chorégraphique National de la Région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, du Département des Bouches-du-Rhône, de la Communauté du Pays d'Aix, de la Ville d'Aix-en-Provence. Le Ballet Preljocaj est aujourd'hui constitué de 26 danseurs permanents, plus de 100 représentations par an sont effectuées en France comme à l'étranger. Depuis la création de sa compagnie, Angelin Preljocaj a créé 46 chorégraphies, du solo aux grandes formes.
Angelin Preljocaj s'associe volontiers avec d'autres artistes parmi lesquels Enki Bilal ("Roméo et Juliette", 1990), Goran Vejvoda ("Paysage après la bataille", 1997), Air ("Near Life Experience", 2003) etc. Outre la diffusion de ses pièces dans le monde entier, le Ballet Preljocaj multiplie les actions de proximité à Aix-en-Provence et dans la région afin de faire découvrir la danse au plus grand nombre : lectures, vidéodanse, répétitions publiques, stages et ateliers de pratique, interventions dansées dans l'espace urbain… un dispositif complet a été mis en place pour permettre au public de voir la danse autrement.
En octobre 2006, le Ballet Preljocaj a investi son nouveau lieu conçu par l'architecte Rudy Ricciotti : le Pavillon Noir est le premier centre de production construit pour l'activité qu'il abrite où les artistes peuvent mener leur processus de création en intégralité, du travail en studio à la représentation sur scène. Dans son Théâtre et ses quatre studios, des rencontres et des spectacles de danse sont proposés toute l'année : ceux d'Angelin Preljocaj et de compagnies invitées.
Source : Site de la Compagnie Ballet Preljocaj
En savoir plus : preljocaj.org
La Fresque
Chorégraphie : Angelin Preljocaj
Interprétation : Clara Freschel, Nuriya Nagimova, Nagisa Shirai, Anna Tatarova, Yurié Tsugawa, Sergi Amoros Aparicio, Marius Delcourt, Antoine Dubois, Jean-Charles Jousni, Fran Sanchez
Musique originale : Nicolas Godin
Lumières : Éric Soyer
Costumes : Azzedine Alaïa ; Réalisation masques : Michèle Belobradic
Décors : Constance Guisset ; Réalisation décors : Atelier du petit chantier
Autres collaborations : Assistante répétitrice : Natalia Naidich ; Choréologue : Dany Lévêque ; D'après le conte chinois "La Peinture sur le mur"
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Production : Ballet Preljocaj ; Co-production : Grand Théâtre de Provence, Maison des Arts de Créteil, Théâtre de la Ville - Paris / Théâtre National de Chaillot, Scène Nationale d’Albi, National Taichung Theater (Taïwan)
Danse et arts numériques
Les racines de la diversité en danse contemporaine
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
Latitudes contemporaines
40 ans de rock et danse
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.
La danse au Québec : identités multiples
Deuxième volet du parcours consacré à la danse au Québec, celui-ci est centré sur la notion de collectif, d’être-ensemble.
La Maison de la Danse de Lyon
Danse et musique
Le rapport entre musique et création chorégraphique se décline différemment selon les courants, selon les siècles.
La petite histoire de Numeridanse
Pourquoi je danse ?
Käfig, portrait d'une compagnie
Genèse des oeuvres
Un spectacle de danse se crée en plusieurs étapes qui se situent entre le moment où s’énonce un désir initial qui lance le projet, et celui de la première représentation.
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
La danse contemporaine italienne : les années deux mille
Panorama des pratiques de danse contemporaine en Italie dans les années 2000.