Serge Peretti le dernier italien
1997 - Réalisateur-rice : Delouche, Dominique
Chorégraphe(s) : Peretti, Serge (Italy)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture
Producteur vidéo : les films du Prieuré
Serge Peretti le dernier italien
1997 - Réalisateur-rice : Delouche, Dominique
Chorégraphe(s) : Peretti, Serge (Italy)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture
Producteur vidéo : les films du Prieuré
Serge Peretti, le dernier Italien
On l'appelle "maître" et c'est aussi avec beaucoup de déférence que Dominique Delouche filme Serge Peretti, figure imposante de l'opéra de Paris depuis les années 30. Jusqu'à sa mort en 1997, il eut à coeur de transmettre son art aux petits rats comme aux danseurs étoiles de l'Opéra.
Dominique Delouche construit son portrait en donnant longuement la parole à Serge Peretti, mais aussi à ceux qui l'ont connu : Yvette Chauviré, Claude Bessy, Cyril Atanassoff. Films d'archives et photographies viennent illustrer le parcours d'un danseur d'exception surnommé "le petit Vestris", dont le style fut unanimement célébré. Vieilli, la voix éraillée, on le voit également faire travailler Nicolas Le Riche, Jean-Yves Lormeau : dans sa mémoire, chaque geste, chaque intention dramatique est restée gravée avec une précision stupéfiante. De même, il se souvient comment durant l'Occupation, Lifar négocia avec la Kommandantur pour lui éviter d'aller se battre en Italie contre la France, son pays d'adoption, en faisant valoir aux Allemands qu'ils gagneraient davantage à le voir danser !
Source : Fabienne Arvers
Peretti, Serge
Formé à l'École de l'Opéra de Paris, il entre dans le Ballet en 1920. Premier danseur en 1930, il est le premier homme à recevoir le titre d'étoile, en 1941. Maître de ballet en 1945, il quitte l'Opéra en 1946. Il ouvre sa propre école de danse en 1948 et revient à l'Opéra comme professeur de la classe des étoiles de 1962 à 1970.
Très beau danseur, le plus grand de son époque, il s'impose par l'élégance et la pureté de sa danse, à la technique sûre et précise. Il crée d'innombrables rôles, s'adaptant avec bonheur au style de chorégraphes aussi divers que M. Fokine ou B. Nijinska et surtout S. Lifar, dont il crée de nombreux ballets.
Deux mois avant sa mort, le réalisateur Dominique Delouche lui consacre un film intitulé Serge Peretti, le dernier italien.
Source : Germaine Prudhommeau, Dictionnaire de la danse (dir Philippe Le Moal), Larousse, 1999
Delouche, Dominique
"Venu de l’Ecole des Beaux-Arts et pourvu d’une excellente formation musicale, il fut l’assistant de Fellini et auteur de courts métrages couronnés dans tous les festivals avant de passer à la réalisation d’œuvres plus importantes dont l’élégance et le raffinement font ouvertement penser à Ophuls. Nul mieux que lui n’a su capter en images la Danse et rendre sensible sur le plan visuel le charme de la musique." Jean Tulard (Dictionnaire des Cinéastes)
« Esprit classique, Dominique Delouche s'intéresse à la logique qui détermine les vocations et à la singularité des destinées qu'elles entraînent. Il ne s'est jamais contenté, comme tant d'autres, de filmer la danse ou l'opéra. Dès le commencement, son regard précis et passionné s'est consacré à l'observation des mécanismes subtils qui permettent aux gestes et à la voix d'atteindre leur métamorphose et à la mémoire d'en transmettre le secret. Seule une éthique rigoureuse et un amour absolu des interprètes guident cette démarche constamment aux prises avec l'invisible. » Patrick Bensard
Après des études de piano et de chant aux Beaux-Arts, Dominique Delouche fut l’assistant de Federico Fellini de 1955 à 1960 (« Les Nuits de Cabiria »). Il réalise son premier film « Le Spectre de la Danse » en 1960. Jusqu’en 1985, il produit et réalise d’autres court-métrages de danse dont « Aurore » et « La dame de Monte Carlo ». En 1968, il met en scène Danielle Darrieux dans une adaptation de la nouvelle de Stefan Zweig « 24h de la vie d’une femme » (Festival de Cannes 1968), et dans la comédie musicale « Divine » en 1975. Il réalise d’autres long-métrages comme « Une étoile pour l’exemple » (1988), « L’homme de désir » (1970). En 1971, il monte et filme pour la télévision française l’opéra « La Voix humaine » (texte de Cocteau, musique de Poulenc) avec la soprano Denis Duval avec qui il travailera de nouveau sur "Denise Duval revisitée, ou la "voix" retrouvée" (1999). Le dernier film de son répertoire est « Balanchine in Paris » (2011). Gabriel Dussurget dans les années 1970 ("Béatris, "Esther" et "Didon et Enée") ouvrit à Dominique Delouche les portes de la mise en scène d'opéra ; relayé par Rolf Libermann à l'Opéra de Paris en 1978 pour la production de "Werther" (mise en scène, décors, costumes).
Source : Site de Dominique Delouche
En savoir plus : dominique.delouche.pagesperso-orange.fr
Serge Peretti, le dernier Italien
Chorégraphie : Serge Peretti
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : les films du Prieuré / Participation CNC, ministère de la culture (DMD), cinémathèque de la danse
Durée : 65'
Les racines de la diversité en danse contemporaine
Noé Soulier : Repenser le mouvement
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
James Carlès
Pantomimes
Présentation de la pantomime dans les différents courants de la danse.
La petite histoire de Numeridanse
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
Pourquoi je danse ?
Danse dehors
La scène d’un théâtre et le studio ne sont pas les seuls lieux de travail ou de représentation d’une pièce chorégraphique. Parfois, les danseurs et les chorégraphes dansent à l’extérieur.
COLLECTION BAGOUET
Technique(s) contemporaine(s)
Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1960-1990] Postmodern dance et Black dance, des postures artistiques engagées dans leurs temps
Alors que les différentes visions de la Modern dance développées depuis la fin des années 1920 continuent à être actives, à se transformer et que leur rayonnement à l’international croît, une nouvelle génération de danseurs émerge dans une Amérique en pleine mutation.
La filiation «américaine» de la danse moderne [1900-1930] : De la danse libre à la Modern Dance.
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
La ronde
De l’importance de la Ronde en danse aujourd’hui.
Le ballet poussé à bout
L'évolution du ballet, de sa forme romantique au néo-classique.
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Promenade entre les différentes conceptions et réceptions des genres dans les différents styles et époques de la danse.