Danse savante
Corps rebelles2016 - Réalisateur-rice : Pecci, Jean-Louis
Chorégraphe(s) : Chaignaud, François (France) Bengolea, Cecilia (Argentina)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse ,
Danse savante
Corps rebelles2016 - Réalisateur-rice : Pecci, Jean-Louis
Chorégraphe(s) : Chaignaud, François (France) Bengolea, Cecilia (Argentina)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse ,
Danse savante - danse populaire
La séparation ancestrale entre danse savante et danse populaire perdure au point que « danser » et « savoir danser » désignent encore de nos jours deux activités différentes : la danse populaire pratiquée par tous, et la danse savante réservée aux seuls professionnels. La danse contemporaine a répercuté ce clivage, même si cette opposition tend à s’atténuer depuis peu, certains chorégraphes joignant le savant au populaire pour inventer une nouvelle forme de danse.
C’est le cas de Cecilia Bengolea et François Chaignaud, qui, ensemble, n’hésitent pas à mêler les styles – dub jamaïcain, danse sur pointe, danse expressionniste, twerk, house…
Source : Corps rebelles
En savoir plus : http://corpsrebelles.museedesconfluences.fr/
Chaignaud, François
Diplômé en 2003 du CNSM de Paris, François Chaignaud a collaboré avec de nombreux·ses chorégraphes (Alain Buffard, Boris Charmatz, Emmanuelle Huynh ou Gilles Jobin). Depuis la création de sa première pièce en 2004, il mène un parcours multiple de danseur, chorégraphe, chanteur, acteur, historien et artiste de cabaret. Son travail, qui tisse pour la danse le rêve d’une expression globale creusant la porosité et les potentialités du corps, est très tôt marqué par l’articulation du chant et de la danse (Думи мої, 2013). Diplômé d’histoire, il nourrit son art de recherches approfondies – épaisseur historique qui se lit aussi bien dans ses propres pièces que dans les nombreuses collaborations qu’il ne cesse de mener, notamment avec le cabarettiste Jérôme Marin (Sous l’ombrelle, 2011), Marie Caroline Hominal (Duchesses, 2009), ou le plasticien Théo Mercier (Radio Vinci Park, 2016).
De 2005 à 2016, François Chaignaud crée avec Cecilia Bengolea plusieurs pièces marquantes présentées dans le monde entier, parmi lesquelles Pâquerettes (2005-2008), Sylphides (2009), (M)IMOSA (coécrite et interprétée avec Trajal Harrell et Marlene Monteiro Freitas, 2011), Dub Love (2013) et DFS (2016). En 2021, il fonde la structure mandorle productions, qui affirme son souhait de poursuivre une démarche artistique marquée par de nombreuses collaborations. Il crée avec Nina Laisné Romances inciertos, un autre Orlando (2017), spectacle dansé et chanté à partir des figures de l’androgynie du folklore baroque espagnol, présenté à la 72ème édition du festival d’Avignon. Ensemble, iels poursuivent actuellement une nouvelle recherche autour des danses de couple en Amérique du Sud.
En savoir plus : https://mandorleproductions.fr
Bengolea, Cecilia
Née à Buenos-Aires, Cecilia Bengolea se forme aux danses urbaines et poursuit des études de danse anthropologique auprès d’Eugenio Barba avant d’étudier la philosophie et d’histoire de l’art à l’Université de Buenos-Aires. En 2001, elle s’installe à Paris et suit la formation Ex.e.r.c.e. à Montpellier, dirigée par Mathilde Monnier. En 2011, Cecilia Bengolea co-réalise deux courts-métrages en dialogue avec l’œuvre de Levi-Strauss Tristes Tropiques : La Beauté (tôt) vouée à se défaire avec Donatien Veisman et Cri de Pilaga avec Juliette Bineau. Cecilia Bengolea performe la danse comme une sculpture animée, avec la possibilité de devenir objet et sujet en même temps. Elle collabore régulièrement avec les artistes Dominique Gonzalez-Foerster, Monika Gintersdorfer, Knut Klassen ainsi qu’avec les artistes spécialistes du dancehall Damion BG Dancerz et Joan Mendy.
En 2016, Cecilia Bengolea est commissionnée par l’ICA à Londres pour la première édition de Art Night et présente au Covent Garden Market une installation vidéo à l’intérieur d’un dispositif constitué de miroirs holographiques ainsi qu’une performance participative de dancehall en collaboration avec la ballerine Erika Miyauchi et l’artiste dancehall Damion BG Dancerz. En collaboration avec l’artiste anglais Jeremy Deller, elle co-réalise le film RythmAssPoetry, commissionné par la Biennale d’art contemporain de Lyon 2015. Ensemble, ils tournent leur second film en Jamaïque, Bombom’s Dream, commissionné par la Hayward Gallery de Londres et la Biennale d’art contemporain de Sao Paulo 2016.
Au printemps 2018 Cecilia Bengolea crée Insect Train avec Florentina Holzinger, une pièce collaborative consacrée à l’interface entre nature et artifice du corps humain.
Source et en savoir plus : https://vlovajobpru.com/
Pecci, Jean-Louis
Jean-Louis Pecci est un réalisateur canadien.
Vlovajobpru
Cecilia Bengolea et François Chaignaud collaborent depuis 2005. Ensemble, ils créent Pâquerette (2005-2008), Sylphides (2009), Castor et Pollux (2010), Danses Libres (2010), (M)IMOSA (coécrit et interprété́ avec Trajal Harrell et Marlene Monteiro Freitas, 2011), Altered Natives’ Say Yes To Another Excess – TWERK (2012), Dub Love (2013) et DFS (2016). Ils créent en septembre 2014 en ouverture de la Biennale de la Danse de Lyon How Slow The Wind pour sept danseurs du Ballet de l’Opéra de Lyon et signent en 2015 deux autres chorégraphies originales pour le Ballet de Lorraine (Devoted), sur une musique de Philip Glass et pour le Tanztheater Wuppertal (The Lighters’ Dancehall Polyphony).
Avec Sylphides, performance écrite pour des corps évoluant dans des combinaisons de latex à air comprimé, ils gagnent le Prix de la critique de Paris en 2009. Cinq ans plus tard, François Chaignaud et Cecilia Bengolea reçoivent le prix Jeunes Artistes à la Biennale de Gwangju pour l’ensemble de leur œuvre. Leurs créations sont présentées entre autres au Festival d’Automne et au Centre Pompidou à Paris, au festival Impulstanz à Vienne, à The Kitchen et à l’Abrons Art Centre de New York, au Festival d’Avignon, à la Tate Modern et l’ICA de Londres, au théâtre Sadler’s Wells de Londres, au Tanz im August à Berlin, à la Biennale de Lyon, au festival Montpellier Danse, au deSingel à Anvers, au Centre National de la Danse à Pantin, au Teatro de la Ribera à Buenos Aires, au Panorama Festival à Rio de Janeiro ou au SESC Sao Paulo et enfin plus récemment en octobre 2018 au Festival international Kyoto Experiment, au Japon.
Source : Site de la Compagnie
En savoir plus : vlovajobpru.com
Exposition Corps Rebelles
Corps rebelles vous propose d’observer les liens entre les grandes périodes de la danse contemporaine et les évolutions de la société au cours du 20e siècle. Danse virtuose - Danse vulnérable - Danse savante, danse populaire - Danse politique - Danses d’ailleurs - et Lyon, une terre de danses ; six grands thèmes sont développés par de célèbres chorégraphes, en résonance avec des extraits de pièces dansées et des archives d’actualité. Revenant sur un siècle de génie, huit versions du même tableau du Sacre du printemps de Stravinsky illustrent la question de la reprise d’une œuvre, de la mémoire et de l’interprétation.
Source : Corps rebelles
En savoir plus : http://corpsrebelles.museedesconfluences.fr/