Le corps de la ville #22
2016 - Director : Habas, Nicolas
Choreographer(s) : Boussa, Amine (Algeria)
Present in collection(s): Nicolas Habas , Le corps de la ville
Video producer : studio Un Poil Court
Le corps de la ville #22
2016 - Director : Habas, Nicolas
Choreographer(s) : Boussa, Amine (Algeria)
Present in collection(s): Nicolas Habas , Le corps de la ville
Video producer : studio Un Poil Court
Le corps de la ville #22
Le Vieux-Port est le cœur historique de La Rochelle. La tour de la chaîne et la tour Saint-Nicolas, bien visibles derrière Amine Boussa sur le premier plan du film, gardent l'entrée de ce port médiéval. Amine Boussa danse sur le quai du bout blanc, qui longe le chenal reliant le vieux port au port des Minimes, le port de plaisance de La Rochelle. Le film se termine aux abords d’une cale de mise à l’eau du port des Minimes.
Boussa, Amine
Né à Alger, Amine Boussa se passionne très jeune pour le dessin et la peinture. A 18 ans, il découvre la danse hip hop, la place du monument aux Martyrs devient son lieu d’entrainement et de pratique quotidienne. Il est rapidement repéré par la directrice artistique du Ballet National d’Alger, qu’il intègre en se formant au classique et au contemporain. C’est avec la pièce Le Peuplier Rouge qu’il connaitra la scène et ses premières tournées. Enfant, il connaît les années noires du pays. C’est avec force et conviction que la danse devient pour lui un mode d’expression qui lui permet de crier un souffle de vie. En 2004, il devient un des danseurs principaux de Kader Attou pendant plus de 15 ans. Dès 2005, il danse également pour les Cie Dit (Grenoble), Cie S’Poart (La Roche sur Yon), Cie Ego (Niort), Cie Andrès Marin (Séville), l’Ensemble Divana (Radjastan).
C’est en 2011 qu’Amine Boussa décide de créer sa compagnie. Il rencontre Jeanne Azoulay avec laquelle il affinera son écriture jusqu’à trouver une démarche commune. Il puise sa réflexion dans de nombreux supports (peintures, livres, cinéma…) qui sont tantôt des sources d’inspirations, tantôt de libres interprétations. Au fil des pièces, l’écriture d’Amine Boussa s’impose comme graphique, viscérale et instinctive.
En 2013, il créé L’IniZio, une libre interprétation de La Genèse de Michel Ange, peinte sur la voute de La Chapelle Sixtine. Cette création va poser un base sur les multiples inspirations qui viendront par la suite nourrir les futurs créations.
PoTestateM, créée en 2018 est un tournant dans sa réflexion et sa vision de la mise en scène. Cette pièce qui est un triptyque traitant du pouvoir et de comment et ce qu’il engendre, met la danse dans un espace théâtralisé avec une narration plus direct que les pièces précédentes. Pour la première fois dans son travail, les interprètes prennent la parole sur le plateau. PoTestateM est notamment inspirée du roman de Laurent GAUDET « Et Les Colosses Tomberont ».
Ses pièces au sein de la compagnie Chriki’Z connaissent une reconnaissance tant nationale qu’internationale, comme l’IniZio qui obtient le prix de la critique « Other View » au KingFestival 2019 de Novgorod en Russie.
Né à Alger en 1983, Amine Boussa se passionne dès son plus jeune âge pour le dessin et la peinture.C’est à l’âge de 18 ans qu’il rencontre la danse hip hop et cette nouvelle passion ne va plus le quitter.
Il renonce à rentrer à l’ Ecole des Beaux Arts d’Alger et dédie désormais son avenir à la danse.La place du monument aux Martyrs devient son lieu d’entrainement et de pratique quotidienne.
Sa passion l’amène à être rapidement repéré par la directrice artistique du Ballet National d’Alger. Il se forme alors à la danse classique et contemporaine et intègre le Ballet National d’Alger.
C’est avec la pièce Le Peuplier Rouge qu’il connaitra la scène et ses premières tournées.En tant que danseur professionnel Algérien, il connait les années noires du pays (1990- 2000). C’est avec force et conviction que la danse devient pour lui un mode d’expression qui lui permet de crier un souffle de vie au milieu de l’oppression.
En 2004, il rencontre Kader Attou chorégraphe de la Cie Accrorap-Centre Chorégraphique National de La Rochelle et devient un de ses principal danseur interprète durant 14 années.
Dès 2005, il danse également pour les Cie Dit (Grenoble), Cie S’Poart (La Roche sur Yon), Cie Ego (Niort), Cie Andrès Marin (Séville), l’Ensemble Divana (Radjastan).
En 2018 et 2019, il collabore avec le metteur en scène Mathieu Roy – La Cie du Veilleur (Poitiers), avec lequel il co-écrit, pour une commande de la Scène Nationale d’Aubusson, deux pièces intergénérationnelles.
C’est en 2011 qu’Amine Boussa décide de créer sa compagnie afin de développer son écriture chorégraphique.Celle-ci s’inspire souvent d’une œuvre d’esthétique différente (souvent la peinture, la littérature le cinéma ou la musique) qui fait de sa démarche artistique une ekphrasis raffinée avec la danse.La Cie Chriki’Z née à la Rochelle compte, à ce jour, 6 créations ainsi que des tournées et projets dans plus de 12 pays.
Pascal Ducourtioux
Il voyage avec la musique depuis son enfance et un jour découvre le blues sur le manche d'une guitare, le classique sur les touches d’un piano et la musique contemporaine avec les percussions.
Il explore alors des pistes harmoniques et rythmiques métissées puis prend doucement son envol en compagnie d’autres artistes…avec Didier Levallet, J.F. Jenny Clark… dans l’univers du jazz… en compagnie de Rodolphe Marconi, Didier Roten… dans le monde du cinéma, avec le Théâtre sur le Fil, Bjorn Fuller, les Fous de Bassan… pour les marionnettes et le théâtre… en ciné concert « l’homme à la caméra », la « belle et la bête »…
Il compose «Homo Loquax» l’opéra des glaces avec l’orchestre philharmonique de Radio France, accompagne Isabelle Autissier sur le spectacle «une nuit la mer…» et multiplie les rencontres et les expériences plurielles et transversales.
Aujourd’hui le voyage continue avec «Bec de Cha», "Sénégal Acoustic", le trio vocal "Misses Swing", "New Tabou"…dans un univers croisé de tous les possibles avec l’envie de partager une rencontre avec un public quelque soit la rampe des lumières qui en offre l’accès…
Habas, Nicolas
Nicolas Habas comes from cinema first, as a screenwriter and director of several short fiction films including Le mal de Claire, broadcast on French TV and documentaries (La parole en chantier, triptych on a popular neighborhood in urban renewal). He is very interested in the tensions between reality and the imaginary, society and intimacy, geography and territories. With a self-taught apprenticeship that led him to a deep understanding of the codes of the film industry, he decided to find «his» cinema and returned with Le Corps de la Ville, the web series anchored in dance, to his first loves, since he made his first dance video in 1998. Shot during the 30° Eurockéennes de Belfort Festival and Broadcast on Arte Concert, Mouvements is its second web series.
Filmography :
2024 Le corps de la ville en Guadeloupe - Documentaire 52 ‘(support : HD, © JPL Productions/ WIPS Productions/ Canal +) - en cours de post production -
2023 L'envol - Court métrage documentaire d'après Ruptures de Bouziane Bouteldja (support : 4k, durée 28' © Cie Dans6T/Cie CinéDanse). Best Cinematography Award, 2024 Breaking Walls Dance Film Festival, Le Caire, Égypte.
2022 Le corps de la ville en Guyane - pilote du documentaire 52’ (support : HD, durée : 5’, © JPL Productions/ WIPS Productions). Sélection officielle : Festival Cinédanse Quebec, Danca Em Foco à Rio de Janeiro, Wyoming Dance Film Festival à Cheyenne, USA.
2022 Danse ton île - Documentaire 52’ (support : HD, © JPL Productions/ AV Com Productions/ France Télévision).
2021 Le corps de la ville en Martinique - Documentaire 52 ‘ et web série (support : HD, durée : 10 x 5’, © JPL Productions/ WIPS Productions/ France Télévision).
2020 Pères en prison - Court métrage documentaire (support HD, durée 5’ © Festival La Rochelle Cinéma/ studio Un Poil Court)
2019 Le corps de la ville à Nouméa - Documentaire 52 ‘ et web série (support : HD, durée : 10 x 5’, © JPL Productions/ AV Com Productions/ France Télévision).
2018 Mouvements - Documentaire 26’ et web série (support : HD, durée : 18 x 3’, © Séquence SDP/ Eurockéennes de Belfort/ Viadanse/ Ccn de Belfort/ Arte Concert).
2014/2019 Le corps de la ville - web série (support : HD, durée : 36 x 4’, © studio Un Poil Court en partenariat avec le Festival La Rochelle Cinéma, Studio Chérie (Berlin), le Périscope (Lyon), Le Festival Nocte Graus (Espagne), le Festival DAN.CIN.FEST, Le CCN de La Rochelle, la Cie En Knap (Slovénie), la Cie Hors Série, la Cie Propos, la Cie Jean Claude Gallotta et le CNSMD de Lyon).
2011 Mauvaise graine - Court métrage de fiction (support : 35 mm, durée : 21’, © CLC Productions/ Lyon TV).
2006/2012 La parole en chantier - Triptyque documentaire (support : HDV, durée : 3x40’, © Petits bolides films/ Espace Louis Aragon).
2004 Le mal de Claire - Court métrage de fiction (support : Super 16 mm, durée 14’, © Lumina Films/France Télévision).
2000 En attendant septembre - Court métrage de fiction (support : DV, durée : 30’, © Petits Bolides films/ Carré Image).
1998 Marie au parc - Vidéo danse (support : S-VHS, durée 7’, auto production).
Festival La Rochelle Cinéma (Fema)
En 1973, les RIAC (Rencontres Internationales d’Art Contemporain), un festival pluridisciplinaire de musique, cinéma, danse, théâtre, arts plastiques, débats, sont créées à Royan puis, dès l’année suivante, elles s’installent à La Rochelle. Déjà, le cinéma rencontre un vif succès.
En 1980, seul le volet cinéma est maintenu et le Festival de La Rochelle débute son existence autonome, dirigé par Jean-Loup Passek, critique de cinéma, qui deviendra aussi responsable du cinéma au Centre Georges Pompidou : « Nous avons toujours pensé et nous le pensons encore qu’un palmarès est un jeu de hasards entre des films trop différents les uns des autres pour être comparés et jugés avec équité. Il n’y a pas de compétition à La Rochelle. L’important pour nous c’est l’esprit de curiosité, l’important pour nous c’est d’aller explorer dans tous les pays du monde. »
En 1987, les RIAC deviennent le Festival International du Film de La Rochelle, qui sera dirigé jusqu’en 2001 par Jean-Loup Passek.
Côté programmation, le festival a toujours été un pont entre la mémoire du cinéma et son actualité, ou même son avenir, en programmant très tôt de jeunes auteurs comme Volker Schlöndorff dès 1975 ou Nanni Moretti en 1977.
En 2002, Prune Engler, fidèle collaboratrice de Jean-Loup Passek depuis 1977, prend la direction du Festival, aux côtés de Sylvie Pras (dans l’équipe depuis 1986). Leur projet est de maintenir l’esprit du Festival, son âme et son indépendance. Au début des années 2000, le festival se développe considérablement tant du côté de sa programmation, avec la création de diverses sections (« Découverte », « D’hier à aujourd’hui », « Musique et cinéma », etc.) que de l’accueil des professionnels et des actions menées toute l’année à La Rochelle.
En 2018, Arnaud Dumatin et Sophie Mirouze, présents dans l’équipe depuis 2001 et 2003, reprennent à leur tour la direction et changent le nom du Festival, qui revient à ses origines en devenant le Festival La Rochelle Cinéma (Fema).
Aujourd’hui, le Fema La Rochelle reste non-compétitif et se veut une grande fête du cinéma, au début de l’été, avec un public nombreux et fidèle, et des films d’hier et d’aujourd’hui venus du monde entier.
En 2019, lors de sa 47e édition, 164 longs métrages et 41 courts métrages, de 38 pays différents, ont été présentés au cours de 352 séances.
Parallèlement au Festival qui est le cœur de son activité, le Fema La Rochelle élargit toute l’année le champ de ses missions : activités pédagogiques à destination de tous les publics, accompagnement d’artistes.
Développant de multiples collaborations, le festival contribue à la sensibilisation des jeunes spectateurs et offre un accès privilégié aux pratiques cinématographiques à travers différents dispositifs, s’adressant aussi bien aux étudiants en cinéma les plus naturellement concernés qu’à celles et ceux qui sont souvent éloignés de la culture. Il accueille chaque année plusieurs réalisateurs en résidence pour des projets de courts métrages écrits et tournés dans l’agglomération rochelaise et au-delà.
Le corps de la ville #22
Artistic direction / Conception : Nicolas Habas
Choreography : Amine Boussa
Original music : Pascal Ducourtioux
Other collaborations : Assistante montage : Lucile Fauron/Etalonnage : Yoann Belton - Séquence SDP/Régie : Anne Charlotte Girault/Direction de production : Floriane Rigaud
Production / Coproduction of the video work : le studio Un poil court et le Festival La Rochelle Cinéma en partenariat avec le CCN de La Rochelle/ Cie Accrorap et Crystal Publishing
DANCE AND DIGITAL ARTS
K. Danse's artistic partners
Dyptik Company
Animal Kingdom, participant's words
Yield Variations on dissuasive urban furniture
Roots of Diversity in Contemporary Dance
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM – VITAL MOMENTUM
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
LATITUDES CONTEMPORAINES
40 years of dance and music
Indian dances
Discover Indian dance through choreographic creations which unveil it, evoke it, revisit it or transform it!
Amala Dianor: dance to let people see
Body and conflicts
A look on the bonds which appear to emerge between the dancing body and the world considered as a living organism.
James Carlès
Meeting with literature
Collaboration between a choreographer and a writer can lead to the emergence of a large number of combinations. If sometimes the choreographer creates his dance around the work of an author, the writer can also choose dance as the subject of his text.
When reality breaks in
Dance and performance
Here is a sample of extracts illustrating burlesque figures in Performances.
Butoh
On 24th May 1959, Tatsumi Hijikata portrayed the character of the "Man" in the first presentation of a play called Kinjiki (Forbidden Colours).
The Ankoku Butoh was born,
Do you mean Folklores?
Presentation of how choreographers are revisiting Folklore in contemporary creations.
States of the body
Explanation of the term « State of the body » when it’s about dance.