Spear dance japonesque
1982 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Shawn, Ted (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse
Spear dance japonesque
1982 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Shawn, Ted (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse
Shawn, Ted
Ted Shawn, de Edwin Myers Shawn, (né le 21 octobre 1891 à Kansas City, Missouri, États-Unis - décédé le 9 janvier 1972 à Orlando, Floride) est danseur américain novateur et cofondateur de l'école et de la compagnie Denishawn.
Ancien élève en théologie, Shawn est initié à la danse après une maladie. Peu de temps après avoir commencé sa carrière de danseur, il rencontre et épouse Ruth St. Denis en 1914. Ensemble, ils fondent la Denishawn. Shawn enseignent et promeut de nombreux styles de danse ethniques et théâtraux et, avec St. Denis, chorégraphie l’ensemble du répertoire de la compagnie Denishawn. Lui et St. Denis mettent fin à leur mariage et à leur association professionnelle en 1931, bien qu'ils ne divorce jamais. De 1933 à 1940, il construit un groupe de danseurs pour lesquels il chorégraphie de nombreuses danses, notamment la Symphonie ouvrière, l'Olympiade et le Kinetic Molpai. En s’appuyant sur des sources telles que les mouvements des ouvriers, les danses des Indiens d’Amérique, la danse populaire et la danse populaire américaine, il crée une technique de danse masculine vigoureuse qui renforce considérablement l’attrait de la carrière de danseur pour les hommes.
En 1933, il fonde le Jacob’s Pillow Dance Festival près de Lee, dans le Massachusetts, comme résidence d’été et théâtre pour ses danseurs. Après la dissolution du groupe, Shawn transforme le Jacob’s Pillow en un centre de danse d’importance internationale. Bien que sa propre chorégraphie soit généralement non balletique, il considère que la danse dans son ensemble est composée de nombreux styles valables. Il présente ainsi dans ce théâtre autant des ballets que des danses modernes et ethniques. Shawn continue de faire des apparitions occasionnelles en tant que danseur, faisant revivre ses solos, en chorégraphiant de nouveaux et en interprétant des œuvres créées pour lui par Myra Kinch, notamment Sundered Majesty (1954), inspiré du roi Lear de Shakespeare. Il donne également de nombreuses conférences et écrit plusieurs livres. Une biographie de Walter Terry, Père de la danse américaine, a été publiée en 1976.
Source : Encyclopaedia Britannica
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
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