French dancer and choreographer born in Toulouse in 1960.

After training as a gymnast, Michel Kelemenis begins dancing in Marseille at the age of 17. In 1983, he performs in the Centre Chorégraphique National de Montpellier with Dominique Bagouet and choreographs his first works, among which Aventure coloniale with Angelin Preljocaj in 1984. He was awarded the Villa Médicis Hors les Murs prize in 1987, and founded Kelemenis & cie (Association Plaisir d’Offrir) in the same year. In 1991, he received the Leonardo da Vinci scholarship and Japan’s Uchida Shogakukin fund. His numerous works (more than 60, of which 40 for his company) are performed throughout the world.

In love with movement and dancers, with those exceptional moments when gesture topples a role, Michel Kelemenis structures his works around the search for a balance between abstraction and figuration.

For his personal style, which combines finesse and athletic performance, the choreographer is invited to work with the ballets of the Paris Opera, the Rhin Opera, the Opera du Nord, the Geneva Opera and the Ballet National de Marseille.

In 2000, he directed the lyric and choreographic drama, L’Atlantide, by Henri Tomasi for the Marseille Opera. He has since collaborated with the Festival d’Art Lyrique of Aix-en-Provence: in 2003, he put to movement 4 animalacrobats in Stravinsky’s Renard, directed by Klaus-Michaël Grüber and conducted by Pierre Boulez; in 2004, he assisted Luc Bondy for the chorus movements in Handel’s Hercules, conducted by William Christie.

Since 2008, he starts a reflexion about narration concept, with an approach of creation for young audience.

Through Franch Institute, he participates regularly with French cultural services abroad in Krakow, Kyoto, Johannesburg and Los Angeles, in India, Korea and China. These trips engender training projects, new productions and bilateral exchanges with foreign companies and artists employing various modes of expression.

Numerous programs are organized in higher education and professional training institutions (Coline, Ecole Nationale de Danse de Marseille, and especially with the Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon).

The 10th of december 2007, after 10 years of activity at the Studio/Kelemenis, the Conseil Municipal of Marseille votes in favor of the project Centre de danse en résidence conceived and initiated by the choreographer. Intituled KLAP Maison pour la danse, Construction begins in February 2010 with a completion date planned for spring of the following year.

Source : Kelemenis&cie

More information : http://www.kelemenis.fr/fr/

KLAP Maison pour la danse a ouvert ses portes en octobre 2011. Sa  première activité est de permettre de nombreuses résidences d'artistes,  dont les marseillais, suivant des modalités adaptées aux besoins des  créateurs. Recherche, reprise, création, finalisation... Les présences  d'artistes sont le cœur battant d'un projet de dialogue avec les  publics, voisins, enfants de tous âges, amateurs, professionnels,  amoureux ou néophytes. Enseignement, débats, expositions, projections et  fêtes jalonnent la programmation.
 

Outre les quelques  documents de présentation de la nouvelle Maison pour la danse, de sa  mise en activité et de sa philosophie, le channel KLAP projette d'offrir  rapidement aux équipes résidentes un plus-visibilité au sein de la  plateforme numeridanse.tv.

Les prémices d’une création

Être  premier public d’une œuvre nouvelle importe : dans l’inquiétude de ce  dévoilement inédit, l’artiste offre aux regards la fragilité d’une grâce  intacte.Ne jamais croire, audience, que le noir qui te nimbe  t’efface… Chaleur, distance, respiration : en même temps qu’il se  consume dans l’instant de chaque geste, l’artiste de scène se repaît du  moindre frémissement, de la moindre toux, du moindre gloussement. Aucune  Première ne s’efface de la mémoire d’un artiste, jamais : aussi,  n’est-ce pas là, spectateur, qu’il faut se trouver ?

L’autre  privilège du public dans la vie de KLAP Maison pour la danse se niche  dans le partage d’un bout de chemin avec les artistes. Ici, les projets  en cours d’élaboration sont observés puis dits comme une pensée en  action. Les matières font l’objet de débats au profit des artistes bien  sûr, mais aussi du public invité à rencontrer les convictions ou les  errements, à entendre les intuitions ou les questions, à participer par  sa présence et ses retours à la maturation des propos et des projets.