La composition de la variation est donnée mais non arrêtée dans sa forme stricte, chaque enseignant doit se l’approprier par rapport à son groupe d’élèves et de temps de travail.

Si le besoin est ressenti, l’enseignant peut y apporter quelques modifications propres afin de souligner les qualités de ses élèves et de solidifier leur confiance.

Ma variation est un outil pédagogique qui peut s’adapter selon les paramètres de chaque classe de fin de cycle, tout en gardant sa trame et l’essentiel de son contenu.

La conception de cette variation s’est effectuée en lien avec l’élève et ses propositions suite à l’apprentissage de la chorégraphie. L’écriture corporelle s’est modifiée avec les ressentis et les envies communes suite aux fondamentaux imposés.

L’enjeu fut d’imbriquer des éléments techniques avec l’idée de rester en relation avec un flux corporel, un échange constant avec nos 4 points de base choisis. Notre thème s’est conçu en expérimentant la thématique « Enjeu/ En-je ».

La variation se base sur 4 points à danser au travers de cette fin de cycle 1 :

- La relation du corps à l’espace proche et directionnel.

- La relation au temps et à la musique (pulsation, phrasé et mélodie, rythmique).

- La relation au poids, au relâché et aux formes/ gestes imposés.

- La relation à l’énergie et ses nuances.

Les éléments techniques abordés font la matière, l’éventail des fondamentaux à connaître pour le passage en cycle 2. L’élève doit avoir conscience de ces outils pour travailler la qualité de mouvement et comprendre que la maîtrise corporelle des fondamentaux de 1er cycle lui permettront l’approche de la technique de 2ème cycle. La variation est pour « jouer » en solo, valider son état de danse, montrer sa capacité d’intégration et de réflexion du mouvement. La chorégraphie existe car les bases sont ancrées, absorbées.

Pour la fin de la variation, l’élève peut créer la fin en lien avec la gestuelle abordée.

A la fin de la diagonale de sauts et du déséquilibre en arabesque, l’élève inventera une courte composition sur un mouvement « ternaire » de son choix avec des nuances dans l’espace. Dans la vidéo, Maelys a choisi de finir avec une reprise de bras et des triplettes.

Elodie LAURENT-KOENSGEN

Élodie LAURENT-KOENSGEN se forme au Conservatoire à rayonnement régional de Lyon, tout en suivant des stages à Cannes au Centre de Rosella Higthower. Puis étudiante au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon sous la direction de Didier Deschamps, elle étudie avec Marie-France Delieuvin, Jean Pomarès, Sarah Sugihara et au sein du groupe de ballet dirigé par Jörg Lanner. Elle se perfectionne auprès de Viola Farber et Hervé Robbe, entre autres. Elle danse chez Denis Plassard tout en ayant déjà le goût pour l’enseignement. Titulaire du diplôme d’Etat à 19 ans, elle poursuit sa formation de pédagogue au cours de stages organisés par Françoise et Dominique Dupuy et l’IPMC. Elle se perfectionne conjointement dans des centres à l’étranger (Londres, Bruxelles, Montréal et New-York) où elle travaille avec Steve Paxton, Katjo Tsuboï, Anna Halprin, Robert Dunn et Judith Jamison. Elle se dirige rapidement vers l’enseignement et, toujours précoce, obtient son certificat d’aptitude à 28 ans. Elle enseigne aux Conservatoires à rayonnement régional de Metz, de Besançon puis au Conservatoire à rayonnement départemental de Mulhouse tout en développant un grand intérêt pour la danse en milieu scolaire (de la maternelle à l’université). En parallèle elle reprend ses études et obtient une licence administration et gestion des entreprises culturelles puis un Master d’ingénierie de projets en économie sociale et solidaire.

Né à Damas en Syrie, Karam Al Zouhir est un musicien (violon, alto, clavier) musicologue, éducateur et arrangeur, diplômé du Conservatoire Solhi Al Wadi à Damas, et en éducation musicale à l’université de Homs. En France depuis 2011, il poursuit des études à l’université de Strasbourg où il obtient un master en musicologie sous la direction de Pierre Michel. Il est membre du Syrian Expat Philharmonic Orchestra (Brême), du Damascus String Quintet (Berlin) et d’Ornina Orchestra (Luxembourg).

A Strasbourg, il crée le duo jazz Monky Mind avec le bassiste Joris Coimbra et un duo de musique expérimentale avec le saxophoniste Olivier Duverger. Il est enseignant dans le cadre du post-projet Démos aux conservatoires de Strasbourg et Mulhouse. Karam est à l’origine d’Un Nôtre Pays, spectacle jeune public créé fin 2018. En novembre 2021, il crée le trio à cordes Al-Turukq à l’occasion d’une carte blanche proposée lors du festival Strasbourg Méditerranée. En 2022, il crée le duo flamenco Rihaal avec le guitariste belge Thanas Kas et se lance dans un projet solo Vivre ici et ailleurs inspiré des poèmes de Constantin Cavafis. Il participe à la création de Jeune Mort, un dispositif radiophonique-live programmé à la 77ème édition du festival d’Avignon.

Numeridanse est une plateforme de consultation en ligne uniquement, le téléchargement des vidéos et musiques de variations sont donc impossibles. 

Vous retrouverez toutes les informations dont vous avez besoin sur la page dédiée du site du ministère de la culture : culture.gouv.fr