Event Merce Cunningham au CDNC d'Angers
2016 - Director : Carlès, James
Choreographer(s) : Cunningham, Merce (United States) Swinston, Robert (United States)
Present in collection(s): Festival International Danses & Continents Noirs
Event Merce Cunningham au CDNC d'Angers
2016 - Director : Carlès, James
Choreographer(s) : Cunningham, Merce (United States) Swinston, Robert (United States)
Present in collection(s): Festival International Danses & Continents Noirs
« Event Merce Cunningham » – Compagnie du CNDC Angers
« Event Merce Cunningham » – Compagnie du CNDC Angers
Programmation Festival « Danses et Continents Noirs »
Direction James Carlès
Cunningham, Merce
Born in Centralia, Washington on April 16, 1919, Cunningham began his career as a modern dancer at the age of 20, dancing for six years with the Martha Graham Dance Company. He presented his first recital in 1944, and formed the Merce Cunningham Dance Company in 1953. The company was a living canvas for his experimentation and the creation of his unusual pieces.
Over his long career he choregraphed more than 150 pieces and more than 800 Events. Many dancers studied and worked with Cunningham before founding their own companies, among them Paul Taylor, Trisha Brown, Lucinda Childs and Karole Armitage ... He collaborated with many artists; his collaboration with John Cage had the most influence on his practice.
Together Cunningham and Cage proposed a series of radical innovations in dance. The most famous and controversial of these dealt with the relationship between dance and music, able to co-exist in the same space and time but needing to be conceived independently of each other.
Cunningham continued to experiment and innovate throughout his life, and he was one of the first to use new technologies in his own art form. He choreographed and taught almost until the day he died, July 26, 2009, and received many awards and accolades. Cunningham’s life and work have inspired the publication of four books and three important exhibitions; several of his pieces have been presented by other prestigious companies such as American Ballet Theatre, the Ballet de Lorraine, the New York City Ballet, the Paris Opera Ballet, the Rambert Dance Company in London and the White Oak Dance Project.
Source: CCN-Ballet de Lorraine
More information: www.mercecunningham.org
Swinston, Robert
ROBERT SWINSTON
Robert Swinston graduated from the Juilliard School with a BFA in Dance.
His experiences as a dancer began with the Martha Graham Apprentice Group. He performed with the companies of Kazuko Hirabayashi and José Limón, before joining Merce Cunningham Dance Company (MCDC) in 1980. In 1992, he became Assistant to the Choreographer.
After Cunningham’s death in 2009 Robert became Director of Choreography and maintained the company’s repertoire during the Legacy Tour (2010-2011). During this period he assembled 25 Events for MCDC, concluding with the final performances at the Park Avenue Armory Events.
While Director of Choreography for the Merce Cunningham Trust (2012) Swinston created Four Walls / Doubletoss Interludes, an adaptation of John Cage’s Four Walls (1944) and Cunningham’s Doubletoss (1993) for Baryshnikov Arts Center.
In January 2013, he became Artistic Director of the Centre national de danse contemporaine (CNDC) in Angers, France. For Compagnie CNDC d’Angers he created: the Cunningham Event, decor by Jackie Matisse with guest musicians ; Four Walls Doubletoss Interludes ; Deli Commedia Variation (adaptation of Cunningham/Caplan Video Dance) and Debussy’s La Boîte à Joujoux for young audiences.
He has staged Cunningham works for companies such as the White Oak Dance Project, Rambert Dance Company, New York City Ballet, and the Paris Opera. In 2003, Robert Swinston was awarded a « Bessie » for the reconstruction and performance in How to Pass, Kick, Fall and Run (1965).
Carlès, James
Depuis 2016, James Carlès a fait le choix de mettre à disposition du public l’ensemble de ses vidéos.
CNDC - Angers
Le Centre national de danse contemporaine – CNDC – a été créé en 1978 à l’initiative du Ministère de la Culture et de la Ville d’Angers. Il faisait suite au B.T.C. Ballet théâtre contemporain dirigé par Françoise Adret et Jacques-Albert Cartier, transféré à Nancy. Conçu comme école de chorégraphes et le siège d’une compagnie permanente, il est dirigé par Alwin Nikolais pendant trois ans.
Lorsque Viola Farber lui succède en 1981, l’école se spécialise dans la formation de danseurs. Viola Farber constitue une nouvelle compagnie et inaugure un programme de formation pédagogique.
En avril 1984, la direction du CNDC est confiée à Michel Reilhac. Le centre forme toujours des danseurs interprètes et des professeurs. Il n’abrite plus de compagnie permanente mais sert de plateforme de production grâce à des résidences. Sont alors présentes de grandes compagnies de renommée internationale (en résidence pour deux à trois mois) et des compagnies plus jeunes (dans le cadre des « Quartiers d’été »). C’est ainsi que Merce Cunningham et sa compagnie inaugurent le grand studio Bodinier et que se succèdent des personnalités telles que Régine Chopinot, Maguy Marin, Odile Duboc, Dominique Bagouet, Mathilde Monnier et Jean-François Duroure, Edouard Lock, Hervé Robbe, Philippe Decouflé, Catherine Diverrès et Bernardo Montet, Daniel Larrieu, Trisha Brown, Wim Vandekeybus…
En avril 1988 la nouvelle directrice, Nadia Croquet, continue de développer une politique visant à soutenir la création, avec une ouverture plus spécifique sur l’Europe. En janvier 1993, Joëlle Bouvier et Régis Obadia sont nommés directeurs artistiques du CNDC alors labellisé CNDC l’Esquisse.
Le CNDC, devenu centre chorégraphique national (CCN) dans les années 1990, renforce sa mission de pôle chorégraphique grâce à la production de spectacles et à son rôle de conseiller artistique tout en poursuivant la formation. Parallèlement, de 1986 à 2006, il travaille avec le Nouveau Théâtre d’Angers, centre dramatique national, pour proposer une programmation de spectacles chorégraphiques, accroissant ainsi l’audience et la lisibilité de la danse auprès des publics en multipliant les regards sur la création contemporaine.
En février 2004, le CNDC est placé sous la direction de la chorégraphe Emmanuelle Huynh, il entend alors perpétuer la tradition de l’expérimental propre à la danse contemporaine et proposer une école en lien avec les dynamiques de la création contemporaine. A partir de 2011, l’Ecole du CNDC est dotée de deux formations d’envergure, l’une conduit au Diplôme national supérieur professionnel de danseur (DNSPD) et à la licence, la seconde prépare à un master.
Robert Swinston, nommé en 2012 directeur artistique du CNDC par le Conseil d’administration, prend ses fonctions en janvier 2013. Créer et encourager la création, faire fructifier l’héritage de Merce Cunningham, programmer des spectacles dans des esthétiques variées, former des artistes autonomes, polyvalents et d’un haut niveau ainsi que favoriser l’émergence de nouveaux talents, tel est l’objet de son projet pour le CNDC. Transmettre aux publics les fondements d’une démarche de création, sensibiliser les jeunes et faire rayonner le CNDC tant à l’échelle locale, que nationale et internationale, tels sont les objectifs de Robert Swinston pour le CNDC.
Les directeurs du CNDC depuis sa création :
Alwin Nikolais (de septembre 1978 à juillet 1981)
Viola Farber (de septembre 1981 à juillet 1983)
Michel Reilhac (de mars 1984 à décembre 1987)
Nadia Croquet (de mars 1988 à décembre 1991)
Joëlle Bouvier et Régis Obadia (de janvier 1993 à juin 2003)
Emmanuelle Huynh (de février 2004 à décembre 2012)
Robert Swinston (de janvier 2013 à juin 2020)
Noé Soulier depuis juillet 2020
Centre chorégraphique James Carlès
L’histoire
C’est en 1992 que James Carlès crée l’Apca-Compagnie.
Petit à petit, le projet a évolué :
– en 1998 avec le Centre de Danse, afin de transmettre et perpétuer un travail artistique et culturel engagé.
– en 1999 le Festival “Danse à Toulouse” qui deviendra en 2007 le festival « Danses et Continents Noirs » fait son apparition, vitrine de cette démarche atypique de valorisation des danses sociales.
– en 2000 vient à son tour la Formation Professionnelle, interdisciplinaire et interculturelle.
Le rayonnement à l’international et les partenaires.
Le centre bénéficie désormais d’un positionnement fort à l’international. En effet, son rayonnement au fil des années s’est installé grâce à la qualité du travail pédagogique et artistique réalisé, les tournées internationales de la Compagnie James Carlès Danse & Co et les différentes compagnies venues des 4 coins du monde que nous accueillons chaque saison lors du Festival Danses et Continents Noirs. Enfin, grâce à des partenariats actifs tissés avec des structures qui comptent à la fois sur le plan artistique, pédagogique et institutionnel.
On peut citer entre autre : Les Compagnies ATDK & Parts en Belgique, Hofesh Schester ou Akram Khan en Angleterre, Batsheva en Israël, Alvin Ailey aux USA, l’Université Jean Jaurès à Toulouse, les Centres Chorégraphiques Nationaux, l’Association des Centres de Développement Chorégraphiques (ACDC), l’Institut National de l’image (INA), le Centre National de la Danse (CND), le Centre National de la Danse Contemporaine d’Angers, etc.
Le nouveau projet
En 23 ans, le projet artistique a trouvé sa force grâce à son contenu, sa cohérence et la qualité des partenaires impliqués. Dans un souci de donner une meilleure lisibilité au projet et un nouvel élan au projet, de faire face aux nouveaux enjeux (économiques, artistiques, sociaux) que le monde actuel nous offre, James Carles a redéfini son projet artistique en lui donnant une nouvelle identité. Le Centre James Carles devient le Centre Chorégraphique James Carles.
Cette nouvelle entité regroupe dans une ligne artistique cohérente :
– L’école de danse
– Le centre de formation professionnelle
– La compagnie James Carles Danse & Co (ex James Carles)
– Le festival international Danses et Continents Noirs
– Des temps de résidence pédagogique avec des artistes (stages et master classes)
Cette nouvelle »identité » artistique, traduit les points suivants :
1/ Une volonté de rendre lisible l’articulation et la cohérence du projet global. En effet, c’est la même ligne artistique qui se décline sur tous les projets.
2/ Une ligne artistique redéfinie ainsi :
– S’affranchir des catégorisations esthétiques existantes (jazz/contemporain/danses urbaines actuelles)
– Affirmer une identité « contemporaine » à racines multiples; c’est à dire, une identité dynamique, ouverte, qui se nourrit pleinement de différentes traditions chorégraphiques et artistiques.
– Etre attentif aux liens qui existent entre des « circulations corporelles » (techniques du corps), les « circulations scéniques » (écritures chorégraphiques, discours, etc…) et les cultures sociales qui les sous tendent.
– Construire et accompagner des artistes et pédagogues dotés d’une grande technique, au fait des enjeux de l’altérité, versatiles, autonomes, libres, singuliers, confiants, capables de porter leur parole, leur réflexion (ou celle de l’autre) sur le plateau et/ou en studio.
3/ Se donner les moyens de développer significativement le contenu, la quantité artistique et pédagogique grâce à :
– Un meilleur maillage de collaboration avec des artistes et structures culturelles du territoire
– Une confirmation et un développement des partenariats artistiques et pédagogiques avec des compagnies, structures pédagogiques et culturelles qui rayonnent sur le plan international
4/ Créer des conditions qui permettent d’offrir de meilleures opportunités professionnelles à nos étudiants
5/ Redéfinir le projet de la compagnie : le cycle de travail autour de répertoire et du patrimoine étant achevé, les productions se feront désormais par « projets », sous forme de « collaborations » avec des individus ou des collectifs artistiques.
6/Orienter la programmation du Festival sur des petites formes, mais qui interroge toujours les enjeux de l’altérité sur la scène contemporaine et dans notre société.
« Event Merce Cunningham » – Compagnie du CNDC Angers
Artistic direction / Conception : James Carlès
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