Peurs bleues
1987 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Preljocaj, Angelin (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 1980 > 1989 , Saisons 1990 > 1999
Producteur vidéo : Maison de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Peurs bleues
1987 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Preljocaj, Angelin (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 1980 > 1989 , Saisons 1990 > 1999
Producteur vidéo : Maison de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Peurs bleues
Les Peurs Bleues sont une série de tableaux minimalistes et lyriques dont chaque volet évoque la fascination de l'enfant face au grandiose. Dans le rêve, le réel prend des proportions démesurées l'enfant immensément petit se trouve confronté à l'immensément grand.
Source : Ballet Preljocaj
Extrait de presse :
« Le dernier Poucet du concours de Bagnolet mérite un caillou blanc pour ses « Peurs bleues » Il se nomme Angelin Preljocaj. (…) Il travaille sur la couleur, le blanc, le bleu, le noir, mais aussi le sol, le vide, l'espace. Inspiré par les plasticiens, il chipe aux minimalistes ou aux armées rangées en ordre de bataille le meilleur de ses ballets. Pas d'inspiration continue, mais des trouvailles courtes et disparates qui font de chaque œuvre un petit sonnet. Angelin Preljocaj est un nom difficile à prononcer. Il sera d'autant plus facile à retenir. La richesse d'imagination de ce sauteur habile permet de laisser bien augurer de son avenir ainsi que de cet art étonnant qu'on est désormais obligé d'appeler « la nouvelle danse ».
Source : Sud-Ouest, Novembre 1985
Preljocaj, Angelin
Né en 1957 en région parisienne, Angelin Preljocaj débute des études de danse classique avant de se tourner vers la danse contemporaine auprès de Karin Waehner, Zena Rommett, Merce Cunningham, puis Viola Farber et Quentin Rouillier. Il rejoint ensuite Dominique Bagouet jusqu’à la création de sa propre compagnie en décembre 1984. Il a chorégraphié depuis 60 pièces, du solo aux grandes formes et s’associe régulièrement à d’autres artistes dans des domaines divers tels que la musique (Goran Vejvoda, Air, Laurent Garnier, Granular Synthesis, Karlheinz Stockhausen), les arts plastiques (Claude Lévêque, Subodh Gupta, Adel Abdessemed), le design (Constance Guisset), la mode (Jean Paul Gaultier, Azzedine Alaïa), le dessin (Enki Bilal), la littérature (Pascal Quignard, Laurent Mauvignier) et le cinéma d’animation (Boris Labbé)…
Ses créations sont présentées dans le monde entier et reprises au répertoire de nombreuses compagnies, dont il reçoit également des commandes comme le New York City Ballet, le Staatsoper de Berlin ou le Ballet de l’Opéra national de Paris. Il réalise également des courts-métrages et des films mettant en scène ses chorégraphies. Il a reçu plusieurs prix dont le « Grand Prix National de la danse » (1992), le « Benois de la danse » (1995), le « Bessie Award » (1997), « Les Victoires de la musique » (1997), le « Globe de Cristal » (2009) et le « Prix Samuel H. Scripps » de lʼAmerican Dance Festival pour lʼensemble de son œuvre (2014). Son premier long-métrage, Polina, danser sa vie, réalisé avec Valérie Müller et adapté de la bande-dessinée de Bastien Vivès, est sorti en salle en novembre 2016.
En avril 2019, il est nommé à l’Académie des Beaux-Arts dans la nouvelle section chorégraphie. La même année, il crée Winterreise pour La Scala de Milan, ainsi que Soul Kitchen avec des détenues du Centre pénitentiaire des Baumettes à Marseille, résultats de quatre mois d’ateliers menés au sein de la prison. Le documentaire Danser sa peine réalisé par Valérie Müller voit le jour la même année et livre un regard intime sur cette création en milieu carcéral. Le film remporte le premier prix Fipadoc en 2020.
Après Le Lac des cygnes en 2020 et Deleuze / Hendrix en 2021, il chorégraphie et met en scène l’opéra Atys de Lully pour le Grand Théâtre de Genève en 2022. Parallèlement, il imagine une courte chorégraphie pour l’application « Danse Europe ! », projet participatif ouvert à tous. Pour Dior, Il crée la chorégraphie et le film Nuit romaine avec les danseurs du Ballet de l’Opéra de Rome dans le cadre de la Journée internationale de la danse. Il participe par ailleurs à la série télévisée Irma Vep de Olivier Assayas, en tant qu’acteur et chorégraphe.
En juillet 2022, il présente sa création Mythologies pour les danseurs du Ballet Preljocaj et du Ballet de l’Opéra de Bordeaux sur une musique originale pour orchestre de Thomas Bangalter. En février 2023 il crée Birthday Party pour des interprètes seniors au Théâtre National de Chaillot sur une commande de l’Aterballetto et Torpeur en juin 2023 au Festival Montpellier Danse. Sa dernière création Requiem(s) a vu le jour en mai 2024.
Le Ballet Preljocaj compte aujourd’hui 30 danseurs permanents et réalise en moyenne 120 dates par an dans le monde entier.
En savoir plus : preljocaj.org
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Peurs bleues
Chorégraphie : Angelin Preljocaj
Interprétation : Christophe Haleb, Frédéric Lescure, nuch, Angelin Preljocaj, Catherine Savy
Musique additionnelle : Extraits d'ouverture de Beethoven
Lumières : Jacques Chatelet
Costumes : Annick Goncalves
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Festival Sigma Bordeaux, compagnie Preljocaj
Durée : 30'
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
10 EIVV 2023 - Sélection
Vidéo-danses mexicaines
La danse à la croisée des arts
Certains spectacles sont le lieu de rencontre de différents métiers. Voici un aperçu de certains spectacles où les arts se croisent sur la scène d’une pièce chorégraphique.
Le ballet poussé à bout
L'évolution du ballet, de sa forme romantique au néo-classique.
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.